Je suis mêlée dans les dates mais allons y freestyle!!!!
Aujourd’hui bateau en direction de l’ile de Java. On pensait qu’il y avait du traffic sur la route à Bali, et bien je vous annonce qu’on a eu du traffic dans genre un mini détroit de rien du tout. Aucune logique, beaucoup trop de traversiers qui se klakonne mais après 30 minutes de surplace on a fini par se rendre 🙂
Avant de partir en direction de notre petite guesthouse sur les flanc du volcan Kawa Ijen, on devait se trouver quelque chose à manger. Comme le port est super loin de tout, on s’est contenté de trouver un peu de tout dans un petit supermarché local, le Indomaret. Les Simons ont été assez daring pour essayer les genre de pâtisseries à la viande mais avec mon mal de ventre qui est revenu full pin, je me tiens au Ramen. Marie a même trouvé des biscuits à notre image 🙂
Ensuite, on devait se trouver un transport pour faire un genre de 6heures d’auto demain après notre hike pour se rendre à Malang. C’est à ce moment que tout les talents de négociateur de mon Simon sont entrés en ligne de compte. Après 25 minutes à plus ou moins dire la même chose au gros monsieur ventripotent qui gère les autres chauffeurs apparemment (j’ai essayé de m’en mêler mais j’ai abandonné, une chance que je ne me suis pas rendue compte que selon Marie, il a même levé la main de façon condescendante vers moi en disant… woman woman woman!!! KEWA!) Simon nous a dégoté un transport pour un prix acceptable! Quel homme!
On attendait depuis un bout notre pick up de guesthouse quand Simon a remarqué que le nom de Marie Hélène Dugal était écrit sur un papier sur l’auto littéralement à côté de nous depuis tout ce temps. Un monsieur nous a informé que ‘’Dugal’’ en javanais veut en fait dire ce qu’on a traduit par pétasse de son petit mouvement de hanche avec le ras relevé… PWWAHAHAHA!
Nous sommes donc parti avec notre chauffeur qui n’avait pas été très proactif pour nous trouver direction… papapapa! (je vous rappelle que hier on était dans le lifestyle of the rich and the famous) une guesthouse plus du genre de ce qu’on avait en Inde. Le retour de la toilette turque et des matelas douteux mais en même temps, tellement accueillant. On est dans un tout petit petit village en fait et à l’extérieur les enfants jouent et crient, c’est cute. Pour souper le seul choix c’est du riz frit ou des nouilles frites avec exactement les mêmes choses dans le ‘’dépanneur du coin’’. Les enfants viennent nous yeuter, le souper, à 4, avec boissons a dû couter autour de 7$ 🙂
On est allés se coucher très tôt parce que demain, on se lève à 2 heures du mat pour aller monter le Kawa Ijen et aller voir les mineurs de souffre à l’oeuvre. Il parait que ça vaut la peine de faire la hike de nuit pour aller voir le feu bleu qui sort de la mine de souffre dans le cratère mais on a eu des avis mitigés et on tenait pas à être aussi dans le gros rush hour de randonneurs nocturnes. Et ouiiiii, une heure et demi de sommeil de plus!!
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Après ce qui a dû être 2 heures de sommeil dans la grosse chaleur, le réveil sonne la levée des corps… et le mal de coeur est de retour à son meilleur. C’est en faisant entendre mes meilleurs gag reflex qu’on a commencé à monter (grrr, ça me rappelle mon échec de Thorong La pass au Nepal!). Heureusement , on est allés lentement et avec un petit biscuit de temps en temps, mon mal de coeur a éventuellement diminué. On monte dans le noirrrrr jusqu’au tea house. Ensuite on montre tranquillement jusqu’au haut du cratère. Simon P. a un succès auprès des locaux et même se fait prendre pour Spider Man. Moi je pense que c’est les yeux bleus ouhhhhh. On a posé pour quelques selfies (tsé maintenant que l’Inde m’a fait comprendre que je suis basically, euh une superstar!) et on a continué notre chemin pour aller vers l’entrée du volcan et descendre vers la mine. La descente est longue et on arrête souvent pour laisser passer les mineurs qui montent ou descendent. Sérieux, je ne sais pas comment je trouverais ça moi que plein de touristes passent dans mon environnement de travail tout le temps.
C’est absolument hallucinant leur travail. La plupart transportent le souffre dans un genre de 2 paniers reliés par un baton de bamboo qu’ils mettent en équilibre sur une épaule. Le poids est d’autour 70kg (euh genre moi?, un peu moins mais bon!) et ils sont en bottes de pluie ou gougounes. On voit carrément les muscles s’affaisser sous le poids. On a vu un des homme sans son chandail et la corne et les plaies sur les deux épaules étaient ma foi poignantes. Ils doivent faire deux fois le trajet dans le journée pour faire environ 14$.
J’ai arrêté mi chemin parce que petit estomac voulait se manifester ce qui m’a permis de prendre des photos de notre duo de Simon qui descend (et du mien qui a dûment porté sa tuque de Charlie pour toute la ride!).
Simon : Pour l’avoir essayé, c’est vraiment inhumain de transporter ça pour plus de 15secondes. Je vous jure, c’est pas sain… Sans parler des vapeurs de souffre qui coupe de souffle et brûlent les poumons malgré le masque à gaz (ou le foulard en moton dans la bouche pour les locaux…) On se rend compte qu’on est chanceux. Plusieurs d’entre eux doivent faire cet emploi seulement un temps mais certains y sont encore passé 60 ans. Notre guide a d’ailleurs sorti de cette vie en apprenant un peu l’anglais de son frère qui gère la guesthouse et la compagnie et il connaissait tout le monde dans le trajet.
On a été chanceux parce que les vapeurs et les nuages ont été dans le bon sens pour permettre de superbes photos. On est remontés et pile à ce moment, le vent a changé et avec les nuages on ne voyait plus rien! Tu parles de la chance.
Chemin de retour sans histoire à part que Simon P. rit encore de moi et de mon manque de contrôle moteur et d’agilité (oui, j’échappe régulièrement mes bâtons de marche quand je parle avec mes grands courants de citrouille.) Aussi, on se fait offrir des taxis (again???) pour redescendre = une ride dans la brouette de quelqu’un. Je les comprend ils chargent 50$ ce qui est plus que le double de leur $ de la journée.
De retour à la guesthouse vers 11h00, ils nous attendent avec le déjeuner inclus qui est un vrai déjeuner indonésien. De la souper au carottes et chou, du riz blanc, des galettes de mais genre frites et du poulet. Simon H est aux anges, Simon P. un peu moins, Marie préfère les oreos au coconut et moi ben… j’ai mal au coeur.
Notre guide nous a invité chez lui pour gouter au café Luwak, le super café populaire au travers du monde, le meilleur. En fait les mangouste choisissent les meilleurs grains sur le plan, les mangent, les digèrent partiellement et finalement, les humains récupèrent les grains après digestion et miam, le café le plus cher du monde 🙂 Il a des mangoustes sauvages ou je sais pas quoi sur ses terres. Le café était très bon mais le mal de coeur gâche un peu tout. Chez lui il a plein d’oiseaux exotiques et un petit bébé chat tellement adorable que Marie et moi on a failli essayer de le smuggler à l’extérieur du pays.
C’est donc à peine brûlés de notre déjà bien complète journée que nous sommes partis sur la route vers Malang. Personnellement, hormis le fait que j’avais les deux fesses séparées sur deux banc, j’étais bien installés dans ma sandwich de Simon et je trouve que le trajet a bien été. Je pense que Marie et Simon P. (quand il ne dormait pas la bouche ouverte, oui, c’est dit!) l’ont trouvé un peu cowboy. Je pense que l’Inde nous a immunisé au niveau de risque. Je commence à douter que ce soit une bonne chose!
Comme il se fait tard et qu’on ne reste pas au même hôtel à Malang, on arrête encore dans un Indomaret pour snacker. Dans le milieu de nulle part, là où peu de blanc passent je pense, 3 petites filles nous chassent dans le marché et quand on leur dit bonjour, c’est l’hilarité générale.
Pourquoi on ne reste pas au même hôtel me direz vous? On a pas le même budget si on veut survivre un an. Mais disons que comparativement et proportionnellement, on a perdu pas mal au change. Notre hôtel coute le même prix que celui du life style of the rich and the famous mais avec du staff bête et une salle de bain qui sent le reflux d’égout (pour bien aller avec mon reflux gastrique haha!)
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Le lendemain, on avait le déjeuner d’inclus. Plat de pain blanc aux mouches, poulet dans une sauce brune style buffet qui embaume la salmonelle, riz blanc et mélange de carottes cuites en juliennes et ananas… hmmmmm… I’ll go with the fly flavored toast. On est ensuite partis creeper Marie et Simon dans leur hôtel chic.
Pour ceux qui ne comprenne pas, creeper, c’est juste rester en arrière plan avec un drôle d’air de profiteur. Oh! My! God! C’est genre le plus bel hôtel que je j’ai jamais vu de ma vie!!!! C’est tellement grand qu’on s’y perd et les propriétaires collectionnent les antiquités. On a fait une visite guidée de l’hôtel. Juste vous dire de même, prochain mariage/renouvellement de voeux/occasion on fait ça là c’est beaucoup trop beau!!!!! Vous pouvez donc vous imaginer que on a creepé dans le sillon de nos amis toute la journée… avant de retourner dans notre égout lol!
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Ce matin Simon et Marie ont fait un tour de vélo de Malang. Il parait que c’était très beau et ils ont même vus de superbes animaux en cages le long d’une rue. À vendre? Non, leur maitre leur font prendre l’air! Comme quoi la petite laisse de corps à chat est pas rendue ici. Nous on a dormi un peu (autant que faire se peut, ils bâtissent un agrandissement directement devant notre chambre) avant de retourner creeper l’hôtel chic. La mme nous a reconnu et nous a guidé au restaurant avec nos gros pack sac 🙂 On a diné tous ensemble (ok, meilleurs satés de poulet EVER!) et hop, direction le train pour Yogyakarta, capitale culturelle de Java. Marie, planificatrice extraordinaire, nous avait déjà réservé les billets et tout!
On a réservé dans un genre de petit village avec différentes guesthouse qui sont tous des petits bungalows individuels. C’était vraiment mignon. On entend les petites salamandres essayer d’attraper des moustiques et… oui! On avait oublié, la prière of course! Bali c’est majoritairement hindou, mais Java musulman. Ce matin il y a quelque chose de spécial alors on a droit à quasiment 1h30 de prière à partir de 4h00 yum!
Petit déjeuner indonésien (nasi goreng!) et direction l’hotel des amis pour tout planifier. En pm, on est allés faire un peu de shopping au centre ville car c’est la capitale du Batik, certain tissus teint avec art. Bon, je n’ai pas vraiment magasiné pour moi parce que pas d’argent mais c’était si beau et j’ai enfin pu remplacer mon pareo plein de trous!
Au retour, détour par le centre d’achat parce que je cherche un sac pour renvoyer certains items népalais et indonésiens au Canada. On y a trouvé, une arcade en bon et dû forme et Marie nous a prouvé qu’elle était toujours la reine de DDR. Pour souper on a eu du total american, du pizza hut. On a commandé une mini pizza à deux. ha! En Indonésie, mini veut vraiment dire mini oops! Une chance qu’on a encore pu creeper les restes de bouffe de nos généreux amis lol!
Ce soir, Marie, Simon P et moi on va voir un spectacle de Ramayana ballet dans un hotel. Ce soir, le seul soir où on est là, le giga ballet au temple avec 200 danseur ne joue pas alors on se rabat sur une petite version. Bon heureusement qu’ils nous donnaient une explication papier de l’histoire mais le plus hot, c’est de voir le danseur qui fait Hanuman (le dieu singe) sauter partout dans le feu!). Monkey Simon a enfin trouvé son homologue!
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Lendemain, grosse journée en plan. Levé tôt, temple de Borobudur, temple de Prembayan et ensuite aéroport et retour à Ubud, Bali. Mon Simon et moi on a un peu changé nos plans, on va aller dormir à Kuta, proche de la clinique d’expats parce que le mal de coeur et le mal d’estomac et la fatigue ne passent pas (je dors des grosses nuits, c’est pas parce que je ne dors pas!). Mais qu’à cela ne tienne, commençons notre journée
Ils disent d’arriver tôt à Borobudur, temple bouddhiste ancien, car c’est le lieu le plus touristique de l’Indonésie! Et c’est peu dire. On était là à l’ouverture et les bus commençaient déjà à se vider!
C’est vraiment superbe et l’histoire derrière tout ça est impressionnante (googelisez les amis googlisez haha!). Les gravures et le fait que tout ça ait survécu tant de choses!
On avait lu dans le Lonely Planet que souvent des jeunes veulent prendre des photos et aussi pratiquer leur anglais. Bah, Fine! Ça pourra jamais être aussi intense qu’en Inde… WRONG!!! Dans la chaleur accablante, nous avons tous posé à tour de rôle pour des groupes de tous âges, même pour une jeune fille qui a quasiment fait une attaque de panique de stress pour venir nous le demander! Je l’admire parce que ça n’a pas fonctionné et elle est revenue et a quasiment pleuré de frustration contre son téléphone qui ne marchait pas avant qu’un amie prête le sien!
Pratiquer son anglais est aussi un bien grand mot. Passer ton examen final de cours est plus la vérité!!! On a été abordés par 3 jeunes qui devaient soutenir une conversation en anglais avec nous pendant 30 minutes pour passer. Leur prof se promenait effectivement d’un groupe à l’autre. On a donc été gentil et on a passé du temps avec eux, on a même appris un jeu traditionnel mais je pense que la fille a triché parce que j’aurais gagné hmph! Ils étaient juste tellement reconnaissant, on a eu des invitations pour aller dans les villages de tout le monde. Si on avait eu le temps, je pense qu’on aurait été le hit du village!
Après avoir marché 3 km de boutique de souvenir (sérieux, impossible de sortir et de les éviter) on a retrouvé notre chauffeur. La climatisation est tellement la bienvenue, je ne me peux plus de fondre!
Disons que notre visite de Prambanan, temple hindou, a été un peu plus rapide justement en lien avec la chaleur accablante. Mais c’était tout de même tellement impressionnant et grandiose, on ne voit pas ça à tous les jours.
Finalement on ramasse nos chose à l’hôtel, on dine au délicieux tempeh burger et hop direction Bali en avion! Je pensais qu’un vol domestique serait moins confortable mais wow, avec Air Asia la dernière fois, pas difficile d’être impressionnée, on a des écrans wouhou!!!!
Arrivés à Bali, on se sépare de nos amis pour cette nuit histoire d’aller régler mon maudit estomac. Après avoir négocié hard notre taxi à 15$, on réussi à prendre un Uber à la place…3$! Ouin, je ne sais pas où ils en sont avec la législation ici mais au moins j’ai pas eu l’impression de me faire avoir et le gars était juste vraiment trop fin.
Hotel à 12$ on comprend que c’est pas top mais c’est juste en attendant demain. J’essaie d’appeler les assurances avec du crédit skype parce qu’on a pas assez d’argent sur notre cell. Ça coupe un peu et je pense que j’ai pogné la même coucoune que quand j’ai appelé au Népal. Au lieu de me laisser finir mes phrase pendant que je parle elle crie : “ Allo!! Allo!!! Ça coupe là mme, ça coupe”. J’ai réussi à lui dire d’une traite je vous appelle par le seul moyen que je peux laissez moi finir mes phrases et on va se comprendre. Elle répond : “ Aaaah mais Mme, ça coupe. Moi je peux pas rien comprendre. Recommencez’’ et elle recommence ses Allo Allo par dessus moi pour me raccrocher au nez!
Ooooooommmmm, oooooooommmmm à régler demain matin!