Ça fait à peu près une semaine et demie qu’on est revenus à Kyoto et on a eu le temps d’en voir des choses. Des festivals, des gens habillés en yukata, des temples, des balades à vélo….
Kyoto à vélo
En arrivant en ville, on s’est loué des vélos pour 2 semaines. Après tout Kyoto nous apparait relativement plat (ouin relativement!). On se dit que ça va être la meilleure façon d’explorer et d’être autonome. C’est très vrai mais mon dieu, il faut que je vous parle du fait que les japonais en général ne regardent pas où ils vont!!!! Il est commun pour quelqu’un de sortir de son entrée sans regarder des deux côtés, les piétons traversent sans regarder ou en regardant du côté opposé!!! Et surtout, ne pas ralentir ou freiner jamais! Comme la plupart du temps on doit partager le trottoir avec les vélos et les piétons, on a vite appris qu’il nous faut arrêter quand des gens viennent dans l’autre sens parce que eux n’arrêteront pas. Toujours mieux de bien squeezer les piétons en sandwich que d’attendre son tour! La seule chose qui sauve la donne c’est qu’avec les vélos 1 vitesse, on peut rarement aller bien vite! Mais c’est vrai que ça nous donne une autonomie considérable!
2.Kyoto et les festival
Une des raisons pour lesquelles on a rallongé notre séjour à Kyoto est pour aller au plus gros festival du Japon qui est le Gion festival. Little that we know la première journée en allant chercher nos vélo qu’on tomberait sur un autre festival au milieu de nulle part, un genre de festival d’école de danse 🙂 On est restés et on a pas trop compris, quelqu’un parle sur la musique techno pendant que les autres dansent et crient une fois de temps en temps. Mais les changements de costumes sont vraiment hot (ils ont des genre de kimonos réversibles!) il y a de quoi à faire avec des costumes de Bollywood au retour 🙂 Je n’ai pas encore compris comment augmenter la limite d’upload sur le blog alors je peux pas mettre de video encore mais ça va venir…
C’est certain qu’en terme de grandeur, c’est dur de battre le Gion Festival. En gros de ce que j’ai compris, il y a très très très longtemps de ça, dans les années 700 ou 800 genre, la peste ravageait la région et pour apaiser les dieux, ils ont bâti des shrines aux dieux (je me souviens plus lequel) pour les transporter dans la ville. Ils ont ensuite repris la pratique à chaque épidémie ou désastre naturel et c’est devenu une tradition annuelle. Éventuellement il a été question d’arrêter la pratique mais les gens du peuple ont désiré garder au moins la parade ce qui est devenu un riche festival annuel 🙂 Ils ressortent à chaque année et rebâtissent des parties de char allégoriques géants et richement décorés qui seront tirés par une cinquantaine d’hommes au travers de la ville en deux parties pendant le mois de juillet.
Les deux jours avant, les chars et les décorations ancestrales sont exposées dans la ville et les rues sont barrées. J’ai rarement vu autant de gens au même endroit. Moi qui adore les bains de foule (sarcasme!) j’ai trouvé ça vraiment pas si pire pour deux raison. La foule suit toujours plus où moins un mouvement ce qui fait que tu es rarement coincé… Et comme j’expliquais avant comme tout le monde regarde pas où ils vont, ça les bouge lentement. Aussi, j’ai une tête de plus que tout le monde haha!
Les chars sont superbes et éclairés le soir, dans la rue, des kiosques vendent de la bouffe, des jouets pour les enfants, des gâteaux de riz bénis pour la maison, etc. Tout le monde met son yukata (kimono d’été) et ses sandales en bois ce qui fait un son particulier dans les rues quand on ferme les yeux et on se laisse bercer par la foule! Le 16 au soir c’est la grosse soirée et les gens sont solidement sur le party dans les rues. Pleins de blancs becs chaudaille se trempent les pieds dans la rivière. On en a profité pour quitter la cohue le temps d’aller faire un coucou à Tak au Concrete Bar!
Le jour de la parade c’est encore la foule partout. On a une place de choix à côté du stand de bénévole à verres d’eau donc tous les chars s’arrêtent à notre coin pour réhydrater tout le monde qui tire les char et les énormes groupes de gens en vêtements de cérémonie qui marchent au travers de tout ça. Dans les chars, plusieurs musiciens sont entassés pour jouer de la musique traditionnelle avec petit gong, flutes et tambour. Tsé le genre de toune qui reste dans la tête, j’aurais pu jouer du gong à la fin et respecter la mélodie! Mais bon, je suis une fille alors déjà, on oublie ça.
Simon : Étant donné qu’il n’y a pas de système de direction sur ces énormes char allégoriques qui pèsent 10 tonnes, pour tourner ils doivent faire les faire rouler sur des coins de bois pour les faire glisser d’un côté où de l’autre! Pas très pratique pour un virage à 90 degrés et ça brasse en tabarouette pour le gars qui est au sommet pour s’assurer que le char ne touche pas aux fils électriques!
En après midi, il y a une autre célébration à Yasaka shrine. Les mêmes gars qui tiraient les char (ce qui est un honneur incroyable) vont se regrouper pour aller transporter sur leurs épaules, des shrines avec des divinités à lintérieur jusqu’à un autre point dans la ville. Comme d’habitude, comme on est des rois du timing, on se pointe juste au bon moment pour être dans le milieu de nulle part et éventuellement se faire reculer derrière du tape jaune et finir par être les premiers en avant pour voir les multiples, personnes, moines, prêtes etc. passer 🙂 C’est clairement un party et une belle tradition pour les gens qui y participent avec le sourire aux lèvres. Dans la foule on a rencontré une dame française hyper sympathique qui voyage avec sa famille qui ne voulait plus visiter de temple cette journée là. Je sens qu’ils vont regretter leur décision en regardant les photos haha! C’est le genre de personne qui a toujours voyagé le monde et qui nous racontait ses voyages en Chine profonde il y a 25 ans et en Mongolie en yourte avec ses enfants et mon dieu que c’était une inspiration :))))
3. Autres aventures
Sans donner trop de détails, voici des photos de notre side trip au très impressionnant temple de Nara avec son Bouddha de genre 400 tonnes de bronze et 18m de haut et de notre aventure moins loin pour aller flatter des chats 🙂
4.Les japonaises, le patron de marche et les souliers
Bon, ça fait plusieurs fois que je le remarque mais là, il faut que j’en parle. C’est encore plus évident quand il y a plein de gens à la même place.
Je ne sais pas d’où ça vient, je ne sais pas comment ça se fait mais les filles marchent vraiment avec les pieds vers l’intérieur, souvent une jambe plus que l’autre! Ça a l’air vraiment pas bon sur le long terme (la plupart des dames âgées ont clairement les genoux par en dedans!). Au début je me disais que c’est des conditions individuelles genre comme moi qui ai les genoux par en dedans mais plus on en voit plus on trouve ça curieux d’en voir autant!
C’est en discutant avec Camille, une expat rencontrée au Concrete bar et Nora, amie de Nancy qui vit dans le même bloc qu’on commence à avoir un début de réponse. Je pensais que c’était parce qu’ils s’asseoient souvent en W ou sur le talon mais les filles m’ont expliqué que ça fait surement parti d’un critère de beauté. Ce qui explique ensuite aussi pourquoi toute les filles ont l’air de pas connaitre leur taille de chaussure et en acheter des trop grandes.
Quand tu as des souliers trop grands, tu marches en faisant des petits pas pour ne pas les perdre.., et faire des petits pas c’est très féminin. Vient ensuite probablement le défaut de marche ou c’est aussi considéré beau de marcher avec les pieds vers l’intérieur je ne sais pas. Aussi, Nora me disait que comme la médecine prévaut mais pas tant les sciences de la réadaptation, si quelqu’un a un accident, très peu de chance qu’il travaille en physio pour reprendre un patron de marche normal.
Bon maintenant que j’ai un semblant d’explication, je vais peut être arrêter de regarder comment tout le monde marche 🙂
5.Kyoto et la santé dentaire de Simon et la santé tout court de MD
En arrivant à Kyoto, les premiers jours allaient bien. Comme ça allait quand même de mieux en mieux depuis une semaine, on se dit que le premier lundi, on doit aller voir un dentiste pour faire réparer la dent de Simon. On se souvient de l’épisode ou Simon s’est cassé un plombage au Népal et que le dentiste lui a réparé en disant qu’il devait avoir une couronne et que sa réparation allait pas toffer un an? Mettons qu’on aime mieux aller voir combien ça coute ici plutôt que de prendre la chance que sa dent recasse au Cambodge plus tard!
Yoko nous avait recommandé une clinique où un dentiste parlait anglais. On arrive donc pour se faire dire que personne ne parle anglais (toujours le X d’avant bras!!!)… Bon… mais ils sont super fins et nous trouvent une autre clinique avec un dentiste anglophone. Une gentille patiente qui parlait super bien anglais nous a même escorté en bas pour nous indiquer le chemin de l’autre clinique 🙂
Arrivés à l’autre clinique, on nous dit de nous asseoir en attendant le dentiste. Arrive un homme en jeans avec un haut uniforme, bronzé, les cheveux gros wavy dans le vent. On dirait un beach bum Japonais mélangé avec Richard Geere! Simon pense qu’ils ont juste dit à un gars qui parle anglais de s’habiller comme un dentiste tellement il a pas la tête de l’emploi haha! On finit par se comprendre sur l’état de la situation. Comme il a de la difficulté à comprendre l’anglais de Simon, c’est moi qui parle. Il nous dit qu’il doit d’abord regarder la dent et quelle ne fut pas sa surprise de voir Simon s’asseoir plutôt que moi! En gros il a regardé, touché les dents, questionné Simon pour finir le tout avec une bine sur bras en lui disant : “You’re gonna be alright!” et faire un commentaire sur comment sa dent serait ok mais pas se faire contrôler par sa blonde et se trouver beeeen drôle! On a compris donc que c’est bien rare que les femmes prennent la parole pour leurs hommes chez le dentiste haha!
Moi après 3 jours à Kyoto, la santé a planté. C’est le retour de la nausée et des crampes d’estomac x1000. Je suis pas mal découragée. On a contacté mon docteur extraordinaire et on a attendu de ses nouvelles avant de décider ce qu’on faisait. Au début, ça nous revenait moins cher de revenir à montréal le 21 que d’aller en Corée même pour quelques jours voir Séoul. Aussi, ne pas savoir ce que tu fais c’est un excellent entraînement à vivre au jour le jour haha! C’est le 20 au matin (on se rappelle qu’on part le 21!) qu’elle a eu des nouvelles du spécialiste et qu’elle m’a écrit de revenir. Malheureusement le billet pour Montréal est rendu très cher alors le plan c’est un billet Osaka-Pekin, 14 heures à Pékin, Pékin-JFK et le bus ensuite pour revenir à la maison.
Depuis maintenant 5 jours, ça va beaucoup mieux. La nausée est toujours là donc c’est quand même une bonne idée de revenir avant de repartir à l’aventure. En plus, ça va nous permettre de voir plein de gens qu’on aime, rendre grand maman plus qu’heureuse et de régler certaines choses. Comme avoir assez de Malarone si on revient en Asie du sud est… et aussi régler des questionnaires! Parce que mon papa m’a écrit ce matin pour me dire que j’avais eu la chance d’être sélectionnée pour remplir un sondage 🙂 Lit de même, on dirait une bonne nouvelle. Quand j’ai ouvert, le questionnaire c’est en fait ma lettre d’inspection professionnelle hahahaha! Mettons que je vais devoir leur écrire pour leur dire que je ne suis pas vraiment au travail en ce moment pour un petit bout encore!
6.Pourquoi appeler expédia, c’est rarement une bonne idée!!!!
Bon, tout est réglé, on part demain. En matinée on va faire le ménage de l’appartement de Nancy et aller faire un peu de shopping avant d’aller à l’aéroport. Il est 11h30, on s’enligne pour se coucher quand Simon remarque sur Google Flight que le prix du billet pour Montréal a baissé et que pour 100$ de plus par personne, on pourrait atterrir à Montréal et pas avoir 7 heures de bus et 1000 transferts à faire!!!! On décide d’appeler expédia juste pour le demander combien ça coûterait de changer. On tombe sur Vinod (clairement en Inde haha!) qui nous dit que changer couterait de l’argent mais qu’il peut annuler le billet et on rachète l’autre. Sans qu’on ait clairement dit oui, il a pris sur lui d’annuler notre billet pour ensuite se rendre compte qu’il ne peut pas acheter celui pour Montréal parce que c’est dans les prochains 48 heures. QUOIIIIIIIIIIIII???????????????????????????????? Euh, mon grand, pourquoi tu as annulé mon billet alors????? Je lui explique avec un peu pas mal d’émotion qu’il doit régler la situation. Il me dit que je dois appeler Air China. Euh, non mon grand, le billet avec Air China direct est 1000$ de plus qu’avec vous, tu vas appeler. OK, ok, il s’en occupe… Après 5 minutes en attente on entend un déclic et on se rend compte qu”il nous a transféré à Air China qui finit par nous déconnecter………….
Ok, il est minuit et demi et on capote!!!!!! C’est le bordel, on part demain et on a pas de vol! On rappelle expédia et on tombe sur un autre Indien. On repasse par le même processus pour au bout de 10 minutes se faire transférer dans un autre département. Là on tombe sur John. Lui est encore plus indien que le premier et me revient avec la même chose, booker par nous même avec Air China pour le triple du prix. Là, il est 1h00 am et c’est pas de sa faute au petit gars mais c’est lui qui va manger de la marde! J’ai beau lui dire que c’est leur erreur d’avoir cannelé le billet, il me répond encore et encore que pour déterminer que c’est bien de leur faute il leur faut écouter l’enregistrment de la conversation. GRRRRRRRRRR! Simon est livide, moi je suis juste entrain de perdre patience!!! Il me répète les choses qu’il a appris par coeur : (à lire avec un accent indien dans votre tête) “ I’m very sorry Madam but once a ticket is cancelled it is cancelled. Be sure that the full amount is reimbursed. (I DONT CARE! GIVE ME A TICKET!) Be sure Madam that the ticket is fully refunded” over and over again. Je finit par lui demander comment faire une plainte et après 2 minutes d’ostination il me donne le nom du premier gars à qui Simon a parlé. Au revoir et merci pour avoir tout gâché expédia!
Alors que Dom est en ligne avec nous et nous aide à essayer de régler le tout (t’es tellement hot mon amie!), je finis par trouver direct avec Air China un billet qui fait peu près le même trajet que le premier pour le même prix mais on atterri à Newark au lieu de JFK et on part à 13h00 au lieu de 19h00 et on attend 17 heures à Pékin. Pendant qu’on l’achète, internet plante!!! NOOOOOOOON!!!! Au deuxième essai ça fonctionne! OUF!
Bilan? Il est 2 heures du mat, on doit nettoyer l’appart à Nancy et laver les draps maintenant parce qu’on doit quitter l’appart à 8h00 demain pour se rendre à l’aéroport pour 10h50. Quoi de mieux qu’un petit lavage de milieu de nuit pour se calmer 🙂
On a réussi à dormir tout habillés a terre une deux heures avant de repartir 🙂 C’est donc le début d’un long périple de retour. Je vous écrit pendant notre arrêt à Pékin. Au moins c’est relativement calme et jai réussi je pense à dormir quasiment 5 heures en tout par morceaux. Simon aussi. C’est le moment d’aller prendre notre vol de 13h45 vers Newark dans 10 minutes. Pas d’internet ici, on verra si je peux vous partager le tout en direct du continuent Américan!
7. Retour à la maison
Nous sommes de retour. C’est le bail des tests médicaux qui commence. Si jamais je ne réponds pas aux courriels et invitations c’est que je suis pas mal nauséuse et j’en profites pour dormir. Mais dès que tout ça s’enligne, on va vous redonner des nouvelles! C’est le luxe de dormir dans son lit quand tu as dormi presque à terre pendant 1 mois et demi 🙂 Moi je dors pendant que mon Simon prend des revanche quotidienne avec mes parents au scrabble! À très bientôt!
Ce matin debout à 4h30am, c’est même pas difficile avec le soleil 🙂 On prend notre taxi réservé la veille par Saori (non mais c’est tu nice ça, ça se réserve d’avance!!!) direction la gare de Sapporo où on retrouve notre blanc bec français au travers de la foule!
Aujourd’hui, en 7h30 et 3 trains, on va traverser la moitié du Japon dans le sens de la longueur, c’est quand même complètement fou! On passe pas mal les 7h30 à jaser (on a du rattrapage à faire tsé!) et à se faire convaincre d’aller visiter la côte d’or en france. Il parait que l’automne c’est la plus belle saison. Si on est obligés de revenir ça pourrait toujours se considérer… Silver lining on everything!
On doit se rendre demain à Kagoshima, le point le plus au sud à l’autre bout du pays. On a décidé de ne pas faire des trop grosses journées étant donné ma santé alors on s’arrête pour la nuit à Shizuoka. Avec les plans, on avait pas le temps de se rendre à Fuji même mais le gentil réceptionniste est venu avec nous au top de l’hôtel et on a été chanceux parce que c’était assez dégagé pour le voir!!!!
Oh et juste en 7h00 de train on a dû gagner 10 degrés.
De mon côté mal de tête mais moins pire et des symptômes qui pourraient ressembler à du reflux… Quoi? En fait ce que j’imagine être du reflux! C’est pas agréable mais dont ben plus facile à gérer que du mal de coeur!!!!!! Simon lui, comme d’habitude, il va bien et tant qu’il y a à manger, il est heureux!
3 juillet – Shizuoka à Kagoshima
Donc ce matin à 7h00 on repart pour un 7 heures de train. J’aimerais re dire que c’est complètement fou. en 14h00 de train on va avoir fait l’équivalent de la distance Montréal Kujjuuak (on pourrait aller te voir Annie!).
Dans le train c’est hyper relax. On a des bancs réservés en plus alors c’est la facilité suprême et totale. On relaxe en écoutant des films et séries que Louis, Ren et Raphael ont partagés pour meubler les longs moments! Merci!
Arrivés à Kagoshima vers 14h00, on a gagné un autre 10 degrés facile ce qui nous met en pleine canicule. Dire que hier matin on se les gelait solide!!!! On a pu emprunter des vélos aux petites roues à l’hôtel (ceux qui te donne l’air d’être en BMX) et nous sommes partis trouver le terminal de ferry pour demain matin. Disons qu’on a bien fait parce qu’on s’est pas mal perdus!
On est super chanceux parce que le temps est dégagé et on a une superbe vu sur Sakurajima, la montagne sur une petite île en face de Kagoshima. L’été le vent est dans le bon sens mais l’hiver il faut traîner un parapluie pas à cause de la pluie mais de la cendre crachée par ce volcan actif!!!
Petit repas tranquille dans une place bien connue pour ses desserts de shaved ice au lait condensé. C’était bon mais comme d’habitude Simon en mange plus que moi. Mais je me sens quand même un peux moins moche tranquillement…
4 juillet-Kagoshima à Yakushima
Bon, levé et marche vers le traversier. Comme personne étaient là pour répondre à nos questions hier et que on a juste compris 7:30, on se pointe pour cette heure là.
À l’aide de randonneurs japonais (reconnu à leurs combines et short à 35 degrés) on remplit notre carte d’embarquement. On embarque sur le bateau et pendant une heure je m’installe pour vous écrire. À 9h00 on est toujours pas partis… Étrange. Une fille fait le tour mais ne vient pas nous voir.
À 9h30 la fille revient et Simon fait un contact visuel alors elle nous explique en japonais que le bateau ne partira pas et qu’on doit quitter le bateau. Ah merde! Problème mécanique.
On avait pris un aller retour 49$ l’aller 40$ le retour. On essaie de se faire rembourser juste l’aller mais la personne au comptoir ne comprends rien à rien et on se fait rembourser le tout. Notre seule autre option c’est le Jetfoil. C’est un bateau une heure plus rapide (3h au lieu de 4) mais 2 fois plus cher!!!! Nous on avait budgété autrement. J’ai donc écrit une lettre de plainte à la compagnie en espérant au moins un dédommagement sur le billet du retour dans 2 jours. On verra bien!
Comme tout le monde se lance sur le Jetfoil on se dépêche pour être certains d’avoir une place. La traversée se fait sans histoire et la bateau va vraiment super vite!
Arrivés à Yakushima, on a loué une auto sur rentalcars.com (équivalent de booking.com) proche du port sous la recommandation de Saori parce que les bus passent aux 3 heures. On essaie de se retrouver sur google map pour finalement se rendre compte qu’on est même pas au bon port, on est rendus de l’autre côté de l’île!!! Heureusement un bus passe alors on sauté dedans pour aller à l’aéroport, là où notre auberge de jeunesse est en espérant qu’ils pourront nous aider là bas.
Arrivés dans la grosse chaleur. L’auberge a du cachet, on dirait sincèrement un ramassis de plusieurs choses. La dame ne parle par vraiment anglais mais elle est super gentille et essaie de régler nos choses d’auto. Problème, ils n’ont pas la réservation… Étrange! Elle nous recommande d’aller au point de service de l’aéroport à côté pour régler les choses.
Arrivés là bas, le pauvre petit gars capote un peu quand on lui parle. S’en suit une discussion de 30 minutes par téléphone interposé avec son boss qui avait juste pas ouvert ses courriels depuis 4 jours et finit par raccrocher en nous disant : on a pas de voiture. Euh, au pire le parking est rempli de voitures et ça te tente juste pas!
On est un peu paumés, il fait 40 degrés alors on s’essaie au cubicule de Nissan. Le monsieur nous confirme qu’il ne peut pas nous faire un prix aussi bas que celui qu’on avait mais il nous piste vers un autre endroit en bas de la colline. Merci Monsieur d’avoir compris nos besoins!
On arrive donc chez… je me souviens même plus du nom japonais. C’est je pense la compagnie de bus qui a un side line de location de voitures. Le monsieur de 300 livres tout jovial commence par sortir un cartable avec des phrases et nous pointer » I don’t speak English ». Mais il est super fin et on passe au travers du contrat en japonais et pour encore moins cher que la première place, à 15h00 on peut partir avec notre petite Daihatsu moove couleur du premier char de Jacinthe (en fait le rose, celui de ton père!!!). Comme il ne nous reste pas beaucoup de journée, on profites de la chaleur pour aller se baigner et profiter du coucher de soleil sur la plage 🙂
La dame de l’auberge est super fine, elle nous a donné un endroit dans le dortoir avec personne dans les lits parce qu’on est en couple et elle a mis tous les hommes de l’autre côté (tous des japonais). Demain pour 80 cennes elle nous prépare des onigiris maison au bamboo 🙂 Demain Shiratani forest!
5 juillet – Yakushima island
Ouf! Ouin entre ce futon et pas de futon, simon trouve qu’il n’y a pas vraiment de différence. Ce matin je me sens un peu mieux, pas de nausée, pas trop moche yey! Alors le plan est d’aller explorer la forêt de Shiratani étant donné qu’on a pas pu le faire hier et que de toutes façons, l’autre trek il aurait fallu se lever à 4h30 et payer 35$ de navette pour se rendre. Pas dans cet état là encore.
On arrive au site a 9h00 en même temps que les groupes de personnes âgées avec guide ayant l’air d’une hôtesse de l’air qui pointe avec son antenne de télévision toutes les plantes qu’on croise. Disons qu’on les dépasse rapidement. Rendus un peu plus loin, la forêt se densifie et la randonnée devient un peu plus technique. Le site est tout simplement enchanteur.
La plupart des gens viennent ici en sachant que la forêt à servi d’inspiration pour le célèbre film d’animation Princess Mononoke. Je n’ai pas vu le film mais je peu vous dire qu’elle est inspirante cette forêt. L’humidité omniprésente (= 4 minutes de marche et ma chemise est détrempée) rend la nature verte et plusieurs écosystèmes de mousse et lichen recouvrent les arbres millénaires et les rochers gigantesques. Les racines des arbres ont l’air d’énormes mains qui recouvrent les roches.
Simon : si un jour Sico manque d’inspiration de vert, juste à aller là. Les photos rendent à peine justice et justesse!
Rendus au petit sommet, on croise une gang avec caméra télé très équipés. C’est en fait un groupe de journaliste coréens qui sont venu faire un reportage sur Kagoshima et Yakushima island. On jase un peu, ils sont tous super étonnés de savoir qu’on est en voyage un an ce qui finit en entrevue avec les deux blancs becs pour qu’on réponde plus ou moins correctement à leurs questions sur comment on trouve la place dans un anglais cassé. Les meilleurs hits? Quand on leur apprend qu’on vient de se marier et quand ils nous demandent de faire semblant d’arriver au sommet la première fois. S’en suivi moi et Simon qui montent, moi qui part pour dire : « ben c’est pas laid » me souviens que je dois parler anglais et sort un « this is amazing! » beaucoup trop intense et Simon qui essaie de ne pas rire à côté. Mais bon, avec casquettes et lunettes de soleil je sais pas si ça devient viral on va quand même rester undercover haha! (Sauf pour Simon P et Marie H, j’avais mon Sarah Connor look!). Ah et j’ai passé la matinée à cacher ma grosse tâche de sueur sur les photos ben là ils vont voir à la télé deux blancs becs en sueur 🙂 mais ils étaient vraiment fins et pour nous remercier leur guide local nous a donné des petites figurines mascottes de la place!
En revenant on fait un petit side trip pour s’enfoncer un peu plus profond dans la forêt, c’est juste magique. Les cèdres millénaires sont gigantesques et on marche même entre leur racines pour passer et suivre le sentier. Les muscles de mes jambes sont moins convaincus à la fin mais cette randonnette valait vraiment mais vraiment la peine.
Vers 14h00 on ressort et direction la plage de Nagata pour profiter de la mer et passer au centre d’interprétation de la tortue voir s’il reste de la place pour un tour organisé ce soir. Pas de bol, le centre est ouvert du mercredi au lundi… et on est mardi. Bah, on se dit on a juste à rester sur la plage au coucher de soleil et on en verra peut-être des petites tortues qui viennent sur la plage parce que c’est la saison. C’est là qu’on se rend compte qu’on a été super chanceux parce qu’il parait qu’il pleut pas mal tout le temps sur cette île et on a eu de la température paradisiaque.
Pendant que Simon fait du snorkel (j’en ai fait un peu mais moi, je trouve que l’eau est trop froide, je m’y suis fait d’avoir la mer à 82F en Indonésie) je cuis au soleil des dernières semaines dans le froid d’Hokkaido. Aujourd’hui c’est une meilleure journée. J’ai vraiment des symptômes de reflux mais en même temps c’est moins paniquant que ce que j’avais avant qui n’avait rien à voir avec ce diagnostic. On a fait un souper tôt en bord de mer devant un couché de soleil digne des meilleures cartes postales.
Ensuite on se dirige vers la plage. Après 20 minutes de glandouillage, Simon décide d’aller demander au M. qui travaille clairement pour les tortues, si on pense en voir de la plage. Avec ses 4 mots d’anglais le monsieur nous explique d’aller pour 30$US au musée… qui est supposé être fermé? Finalement on se pointe là, il y a plein de japonais. Personne comprend qu’on a pas de réservation mais avec le nom de notre hostel ils finissent par juste nous vendre un billet et nous donner un document en anglais pour aller à la présentation. YES! On trouve ça cher parce que le cours il n’est qu’en japonais et que le papier en anglais, c’est juste pour nous expliquer comment faire des dons ou du bénévolat. C’est là qu’on comprend que c’est pas des petites tortues qui viennent ici pour se reproduire mais bien des tortues de 3 pieds qui font comme migration dans leur vie Japon-USA/Mexique-reviennent pondre au Japon!C’est massif comme bête.
S’en suit une attente de 40 minutes dans le stationnement à se faire bouffer par des moustiques et jaser par un monsieur qui ne parle pas anglais mais nous parle en japonais malgré notre non compréhension. Ah oui, autre highlight, pendant la présentation une mouche à chevreuil tournait autour de Simon qui s’est fait frapper deux fois par ses voisins pour la tuer ce qui les a bien fait rire! Ensuite un appel sur le walkie talkie et go les 30 personnes sur la plage dans le noir total. Pas de lumière et pas de photos, ça confuse les tortues qui utilisent la lune pour se repérer.
On arrive donc et tout légèrement éclairée par une lumière rouge, la voilà, la tortue recouverte de sable qui laisse tomber ses oeufs dans un trou qu’elle a si bien creusé. C’est impressionnant la quantité d’oeufs qu’elle va cacher ici en espérant que certains des petits arriveront à sortir en groupe et à se rendre jusqu’à la mer sans se faire attraper par un prédateur. Alors que tout le monde est du côté des oeufs, je vais voir la bête. Elle a l’air complètement brûlée! Elle pousse ses oeufs à grands soupirs rauques et je me dis : “tu veux pas avoir 30 personnes qui te regardent pendant que tu accouches ouf!”
S’en suit un 30-40 minutes pendant lesquelles elle enterre et camoufle le tout. À grands coup de nageoires opposées elle avance tranquillement et lance des grandes quantités de sable pour brouiller les pistes d’éventuels prédateurs. Je suis à côté et je me fais lancer des varlopées de sable par une tortue de 3pieds, je trouve le tout surréel. J’ai juste le gout de l’aider mais on sait que ça nuirait au bout du compte.
On se dit qu’à se train là elle va s’épuiser avant de retrouver la mer quand elle part en sprint (relatif, ça reste une tortue) vers le côté pour mieux brouiller les pistes et part ensuite vers la mer dans le noir total… WOW! Sérieusement, worth every penny! Expérience d’une vie!
On revient donc plus tard que prévu à notre auberge/grange. La Mme est tellement gentille, elle est revenue nous voir et on a eu le droit de prendre une douche malgré le couvre feu (dieu merci, après le trek on en avait grandement besoin!) et on jase un peu des plans avec 4 mots d’anglais et beaucoup de mimes 🙂
Je suis épuisée, je me rend à ma planche de bois appelée futon et je meurt là… avant de me relever pour prendre une Tums bien sur, parce que le réveil est au 2 heures sinon. Ah, un jour, une nuit complète please! Mais avec la journée de rêve qu’on vient de passer je dormirai dans le traversier demain! Bonne nuit les cocos!
6 juillet- Yakushima vers Hiroshima
Ouf, après un quelques heures de sommeil de fakir, on se relève. La joie de l’auberge de jeunesse, c’est que quand tout le monde se lève, toi aussi 😉 On ramasse nos choses et on passe du temps avec la super propriétaire, séance de photo, jeux avec les chats avant de paqueter les petits dans le char et de prendre la route. Direction… l’autre bord de l’ile! Parce que depuis qu’on est arrivés on fait essentiellement juste le petit bout d’ile au nord alors ce matin on se dit, on fait le tour en allant reporter le voiture au port.
La route sur la côte est est plutôt décevante. Moins de vues qu’on pensait et aussi on était supposés voir des singes mais apparemment on les a manqués. Il y a des onsen en bord de mer mais il faut payer et aussi… il fait 30 degrés, c’est moins tentant 😉 On passe par le sud et on arrive sur la côté ouest pour aller voir Oko-no-taki waterfalls. Les japonais en tout cas ils te rendent ça pas mal plus accessible qu’en Indonésie pour aller voir des chutes! Avec toilette de SÉPAQ adaptée pour famille, personnes handicapées et tout le tralala.
** Aparté, mon coeur d’ergo. Sérieusement, dur à battre en terme d’accessibilité universelle quand tu as dans le train des endroits désignés dans les toilettes adaptées avec des appuis pour que les personnes qui doivent faire des soins de stomie puissent le faire. Je pense qu’au Québec, il y a encore plein de gens qui ne savent même pas ce que c’est. Ce n’est pas une gêne de marcher avec une machette où une canne et beaucoup de gens âgés en profitent pour voyager. Le tourisme est hyper accessible à tous. J’adore!***
C’était sérieusement les plus belles chutes selon moi depuis le début du voyage 🙂
En remontant on se dit qu’on va arriver trop tôt quand la route devient vraiment sinueuse et seulement une voie de large par endroit. On passe par un parc protégé et on doit rouler super lentement parce que à chaque coin soit on se fait attendre par des petits bambis ou … des singes avec la face rouge!!! C’est là qu’ils étaient cachés 🙂
On a le temps de manger rapidement avant d’aller porter la voiture. Sérieusement, changer de dealer reste le meilleur moove ever. La fille nous accompagne au port tel que convenu pour l’heure du traversier, sans chichis.
Au traversier par exemple on est un peu frustrés. Le retour coute 10$ de plus US par personne que prévu. Parce que ils ont eu des problèmes mécaniques, c’est encore nous qui doivent payer le prix. Ils ont d’ailleurs répondu à mon courriel de plainte en japonais et selon google translate, ils m’ont juste envoyé le code de l’article machin machin comme quoi ils sont pas responsable et n’ont pas à nous dédommager. Fine… mais chargez nous le retour au lieus de l’aller simple… mais bon, au japon ça sert à rien de t’ostiner, tu vas pas gagner. Tantôt on voulait acheter un souvenir à 10$, à la caisse c’est affiché 16$, on leur montre, ils ont juste shruggé et dit non c’est 16$ même si c’est affiché 10$. Disons qu’on est loin de l’Inde haha!
Traversée sans chichis on se repose et on écoute des Hero Corp de façon compulsive (série de Simon Astier que Raphael nous a fait découvrir!!! Y’a mon idole d’enfance dedans, Michel Courtemanche!!!)
Arrivés au port on se paye le luxe d’un taxi pour attrapper notre train vers Hiroshima car oui, on retraverse un bout de pays (elle va avoir été rentabilisée en tabarouette cette JR pass!).
On arrive à notre hôtel vers 21h00. C’est très joli à date Hiroshima avec les petites rivières. À explorer demain!
7 juillet – Hiroshima
Ouf, on oublie que même petit, un lit c’est confortable! Ce matin on part voir les sites marquants d’Hiroshima. On marche pour se rendre au dome, site historique préservé après la dévastation par la bombe atomique. Tous les gens à l’intérieur sont morts sur le coup. Seule la structure du bâtiment a été préservée.
Ensuite au travers du parc il y a un le Children’s Peace Monument. Des milliers de grues en origami de toutes les couleurs pour la mémoire de Sadako Sasaki qui est décédée de leucémie suite aux radiations et qui avait voulu plier 1000 grues en papier pour regagner la santé. On en a vues à l’autre musée, on parle de petites grues pliées à l’aide d’une épingle. C’est poignant.
On est ensuite allés voir la flamme qui brûle au centre du parc et qui arrêtera de brûler seulement lorsque les armes nucléaires seront erradiquées partout dans le monde. Considérant qu’ils ont un calendrier à l’entrée qui date les derniers essaies d’arme atomique à 183 jours, on est loin du but 🙁
Finalement, vers 12h00 on en arrive à la visite du musée. Fort de notre expérience à Matsumoto, j’ai tout de suite spotté le kiosque de bénévoles pour un tour gratuit avec un monsieur retraité beaucoup trop sympathique.
C’est incroyablement émotif comme visite… Les vêtements déchirés des enfants, les photos des blessés, les explications de la bombe, des radiations, de la pluie toxique etc. Peut être que c’est la visite et peut être que c’est juste que je suis entrain de devenir comme tout le monde (j’avais jamais eu ça moi avant des brûlures d’estomac!) mais c’est devenu tout noir devant mes yeux. Je me suis assise et ça a passé et fallu que je fasse le flamant rose le reste de la visite mais ouf! C’est quelque chose!
À la fin ils nous ont montré comment faire les oiseaux en origami. Le mien malgré tout mes efforts souffre d’une scoliose importante que la Mme a pas pu redresser mais je suis quand même contente. Simon a réussi lui! Celle faite par le président Obama en mai dernier sont exposées juste à côté. Il a décidément plus de talent que moi!
Diner en chemin et direction Miyajima. Depuis qu’on est à Hiroshima on est un peu perturbés parce que il y a beaucoup mais vraiment beaucoup de touristes blancs alors faut faire attention à ce qu’on dit haha! Mais bon, c’est facile de se retrouver comparativement à nos aventures des derniers deux semaines.
Miyajima est une île près de Hiroshima connue pour ses temples et son très grand torii flottant autoportant dans la baie. Et pour ses chevreuils insistants et présents un peu partout! C’est vraiment superbe! On passé l’après-midi à faire les touristes et visiter tous les temples. Dès que tu entres un peu plus loin que la torii, il n’y quasiment plus personne.
Les temples sont tout simplement envoûtants!
De retour à Hiroshima pour souper on a été manger un okonomiyaki spécialité de la place au chou et plein d’autres affaires. Je ne me souviens plus en avoir parlé dans un autre post mais régulièrement, Simon et moi on se dit que si on lâche le système un jour parce que… bref, ceux qui travaillent dedans savent à quel point desfois on peut avoir envie de le quitter, on s’ouvre une shoppe à ramen frais. On apprend le japonais, on vient faire des stages de bouillon et on ramène (haha ramen!) le tout à Montréal. Nouvelle idée, okonomiyaki. C’est tellement agréable et convivial comme ambiance!!!
Demain retour vers Kyoto pour un peu de repos avant la Corée. J’ai l’impression que je vais un peu mieux alors il y a de l’espoir de continuer ce merveilleux voyage sans avoir à revenir. Mais en même temps revenir ne serait pas triste du tout à part pour le portefeuille… One day at a time!
8 juillet – Himeji Castle et retour vers Kyoto
Ce matin c’est la flotte totale alors c’est une pas pire journée pour partir avec nos parapluie et suivre la marée de touriste qui ont exactement la même idée que nous, partir de Hiroshima, faire un stop et laisser ses bagages en consigne pour visiter Himeji et ensuite aller à Kyoto 🙂
Le château est superbe et beaucoup d’histoire sur ses habitants et sur sa construction sont disponibles… en anglais??? Ouf, première fois! On se promène, on lit on se perd, c’est super beau.
On fait un détour par Kokoen avec de superbes jardins d’eau et de plantes. C’est un ensemble de 9 jardins japonais avec inspiration de la période Edo. C’est sur que sous la pluie c’est un peu moins bucolique mais quand même superbe. Il parait qu’il faut prendre le temps d’aller prendre un matcha mais comme je ne prends toujours pas caféine et qu’on manque un peu de temps, on se redirige vers la station de train.
Ce soir retour à Kyoto. On un Air Bnb les prochains 6 jours et ensuite un appart pour 7 jours avant le départ vers la Corée. Ça va me donner l’occasion d’écrire un mois de blogue (ha!) et nous donner l’occasion de se reposer de voir comment va aller la santé pour mieux faire les plans d’après. Ce qui est génial c’est que pas besoin de billet de sortie pour entrer en Corée alors on va pouvoir planifier un peu plus au fur et à mesure et se garder l’option du retour. On va aussi pouvoir aller faire un couronne pour la dent de Simon si ça coûte pas 4 fois le prix!
Bonne nuit les amis et en espérant me ravir de vos nouvelles aussi!
Donc ce matin on se réveille étonnement tard (bien oui, une cabine sans fenêtre, ça reste sombre longtemps!). J’ai sommes toutes bien dormi malgré les bruits étranges de craquements dans le bateau. En fait le plus dur a été d’aller aux toilettes en plein milieu de la nuit. Déjà que c’est pas le moment où t’as le plus d’équilibre disons que avec le mouvement du bateau, j’avais l’air pas mal chaudaille!
Simon : C’est difficile de s’habituer au roulis du bateau mais un coup habitué on dort bien, ça me rappelle quand j’étais petit.
On a passé la matinée avec Raphael. Ça fait 2 ans et demie qu’il voyage et travaille un peu partout. Il a travaillé dans ma ville de rêve en Nouvelle-Zélande et allait nager avec les dauphins quand ça lui tente! Non mais je suis jalouse!!!! Lui il raffole des ours alors a juste hâte de venir au Canada ou espère en croiser un car il y en a plein à Hokkaido. Il voyage maintenant en faisant du HelpX, dans le fond tu travailles pour ton logis. C’est ce qu’on voulait faire au départ mais comme ma santé est vraiment pas top et ne s’améliore pas malgré le cocktail de médicament que je prends depuis le départ de l’Indonésie, je ne veux pas m’engager avec quelqu’un parce que je pourrais ne pas être capable. Comme il a plein de tatoos, il a trouvé cette ferme à Furano où ça ne leur dérangeait pas et s’en va travailler 2 semaines. On va essayer fort fort de repartir ensemble vers l’île centrale le 2 juillet 🙂
On est arrivés pile à l’heure prévue (sérieusement, ils me fascinent ces japonais!) et on a suivi la troupe direction le bus pour Sapporo. En une heure on était rendus. On dit aurevoir à Raphael qui part direct pour Furano et on se dirige vers l’information touristique pour avoir un map et savoir où on se rend. Ce soir on a pris en ligne une chambre chez une fille qui s’appelle Saori par le biais de Homestay.com. C’est solidement moins cher et comme on passe 4 nuits à Sapporo, on voulait pas avoir à bouger. En fait, on s’est pris 4 nuits parce qu’on doit essayer de se reposer un peu. On a couru pas mal avec nos blancs becs favoris et là, l’estomac et le mal de coeur me disent de me reposer. Voyez comment je suis rendue meilleure pour m’écouter 🙂
On est mélangés dans le système de transport alors on décide que comme on a du temps, on part à pied…
** Ici je vous rappelle que tout mon linge chaud est resté à Kyoto sous la fervente recommandation de mon doux mari!**
Il fait fuc***g 14 degrés. Je GÈLE!!!! On dirait qu’on a carrément changé de pays!!! On marche vite mettons et Simon arrête pas de me dire qu’on va aller m’acheter du linge haha! Et c’est le royaume du coin de rue avec des lumières à chaque 10 pas. En tout cas, ça va être difficile de se perdre ici…
Presqu’arrivés chez Saori, on est clairement dans une petite zone tranquille domiciliaire et on est… complètement perdus! Un gars en vélo arrête pour nous aider. Super gentil, il est déjà venu au Canada pour le ski ou le snow et parlait bien anglais. Il a fini par appeler Saori qui est venue nous chercher dans le stationnement du MOS burger parce qu’on était trop égarés.
Elle est vraiment super gentille. On a un genre de chambre japonaise adjacente au salon ce qui nous fait une grande pièce. On jase un peu et quand elle apprend que j’adore le daikon et que je n’ai jamais gouté au Oden (plat avec du daikon), on part pour l’épicerie pour préparer ça ce soir! On avait sérieusement l’air de des enfants qui courent après leur maman avec de choses en disant : « C’EST QUOI ÇA MAMAN??? » avec chaque chose étrange qu’on trouvait. On a trouvé des kitkat aux framboises et patates douces. Elle nous trouvait assez distrayant.
De retour à la maison elle nous a préparé un succulent repas et aidé à comprendre la notice sur la kit kat aux patates qui disaient qu’il fallait les mettre à broil dans le four! Elle était elle même très surprise qu’on mette ça dans le four!
Bon dodo! Demain c’est dimanche et elle nous propose de faire le tour de la ville avec nous parce qu’elle est en congé (prof de 3e année à peu près). À demain!
19 juin-Sapporo
Donc ce matin grasse matinée… j’ai l’intention de paresser jusqu’à 9h00… On s’ouvre les yeux au levé du soleil en se disant meh il reste 3 heures. Je regarde ma montre… il est 3h30am. ??? Je me recouche confuse. Ça nous refait la même chose à chaque heure jusqu’au lever. Wow, ça se lève tôt ici!
On a mangé un petit déjeuner en gang pour ensuite se diriger vers une des montagne de ski autour de Sapporo pour aller profiter de la vue. Hokkaido c’est 25% du territoire japonais avec 5% de la population à peu près alors ça donne un feeling plus près de celui de la maison. En gros, c’est plus facile d’aller partout en auto, raison pour laquelle on s’est loué une voiture du 22 juin au 1er juillet pour mieux explorer l’île.
On part donc avec la voiture de Saori. On a fait une petite randonette de 10 minutes dans la bouette pour aller apprécier la vue. C’est marrant parce que ne pas savoir que la randonnée continue les gens ont l’air beaucoup trop équipés! Les bottes, les guêtres et les bâtons en plus des vêtements hyper techniques.
Rendus en haut on a un beau point de vue sur la ville et on a pris le temps de sonner la cloche des amoureux pour que ça résonne partout dans le monde 🙂
On a fait le tour et magasiné des souvenirs. Depuis le début du voyage, les japonais sont malades de leurs spécialités locales. Alors Hokkaido on voit partout des annonces de cantaloup, de patates, de lait et de maïs. Nous on trouve ça ben drôle comment les autres japonais capotent mais comment c’est pas exotique pour nous comparativement à ce qu’on a vu avant dans le voyage! Et moi j’essaie pas le maïs, tout le monde sait que je suis 100% vendue que le meilleur au monde c’est celui des Van Velzen!
** BTW, j’ai oublié d’en parler avant mais Marie H, tu avais tellement raison que les cadeaux comestible c’est la majorité de toutes les boutiques partout au Japon. Et les gens en achètent en quantité industrielle qu’ils font livrer par la compagnie avec les chats noirs!!!! On a quasiment l’air con quand on en achète pour consommation immédiate!**
Ensuite on se dirige pour aller visiter le temple principal de Sapporo. Saori a aussi des choses à aller porter (je pense que certains charms tu es censé les redonner pour qu’ils soient purifiés après un an). Comme mon estomac va de pire en pire (oui, rajoutons des stabs de douleurs aux nausées encore plus importantes!) on a acheté un charm de santé et on a essayé d’améliorer notre destin en attachant notre fortune plus haut dans le cadre. Reste à espérer fort fort que ça marche! On a aussi un peu crashé un mariage et j’ai réussi à prendre une photo des mariés 🙂 Et une photo d’une bénédiction de voiture!
Ensuite direction diner! On essaie une autre spécialité japonaise, le shabu-shabu, une genre de fondue dans de l’eau et du bouillon de légume que tu trempes ensuite tes choses dans de la genre de sauce soya claire (et moi j’ai pris la mienne au Yuzu mium!). C’était vraiment super bon! C’est dur d’avoir un repas plus convivial, tout le monde autour de la fondue! En chemin, on a même vu un renard roux en pleine rue!
Après diner, direction la Sapporo brewery!
** Space beer : Bon, quand on était à Ebisu avec LO et Renée, il y avait des annonces de Sapporo partout dans la station la plus interminable de la terre parce que les deux brasseries sont associées. Il y avait une annonce avec des astronautes pour de la space beer. On en a jamais trouvé mais on a promis à LO de chercher à Sapporo. Alors on crie régulièrement Space Beer au grand découragement de Saori qui pense qu’on va en trouver là bas!
C’est un joli musée avec beaucoup d’explication sur comment ils en sont arrivés à être la première et la plus grosse brasserie au Japon. De ce que j’ai compris, tout ça s’est fait à Sapporo parce qu’à l’époque, il fallait coloniser l’Île d’Hokkaido le plus rapidement possible de peur que les russes viennent sur le territoire japonais. Malheureusement au grand détriment du peuple autochtone mais j’y reviendrai plus tard. Ils voulaient au départ faire la brasserie à Tokyo.
Simon s’en est donné coeur joie dans la dégustation des bière qu’on ne peut trouver qu’à Sapporo 🙂
Finalement il n’y a pas de space beer alors on enligne une shop à touriste en sortant. Toujours pas de space beer. Saori commence à penser qu’on a une sérieuse bulle au cerveau (si on arrêtait de régulièrement scander space beer, ça aiderait peut être!). On en a profité pour faire un détour par le Montbell, un magasin de plein air, pour voir si je ne pourrais pas remplacer mes pantalons en synthétiques qu’ils m’ont brûlés et fendus en Indonésie. Comme à Tokyo, je porte du XXL et n’arrive pas à trouver rien quand Saori déniche entre deux paire une seule, L, des « western fit »…et ça fait comme un gant!!! Donc western fit = grosses fesses c’est merveilleux!!!
Pour souper on repasse à l’épicerie parce qu’on se fait une salade de ramen japonaise. Pendant qu’on est à l’épicerie, Saori accepte de re demander encore à quelqu’un pour la space beer et… surprise elle sait de quoi on parle! En fait, c’est un genre de promotion. Il faut boire 48 bières Sapporo Gold, collectionner les étiquettes, envoyer le tout par la poste et ensuite, la brasserie t’envoie à la maison 2 canettes de bière faites avec de l’orge qui a poussé dans l’espace! Oui oui! Apparemment il y a vraiment de l’orge dans l’espace!
Bon, Simon a fait sa part avec deux bières mais mettons que je ne pense pas qu’on se rende bien loin surtout que je ne bois pas. Simon met ses espoirs sur le recyclage dans les auberges de jeunesse mais si j’étais toi LO, je ne mettrais pas trop d’espoir la dessus!
Bon souper et dodo! Demain c’est de la planif et trouver tout nos hôtels pour les prochains 10 jours qu’on doit faire!
20 juin – Planification
Ça tombe bien, il fait frette et il pleut à boire debout alors aujourd’hui on planifie tout. Parce que ça ne se fait pas vraiment juste arriver et prendre une chambre sans réservation ici. En plus, les trucs les moins cher ça se rempli vite en tabarouette!!!
Alors pas grand chose à conter aujourd’hui à part qu’on est aussi aller m’acheter une autre paire de pantalons et un chandail à manche longue parce que Saori a dit qu’il allait faire encore plus froid dans les montagnes et tout mon linge chaud est en vacances dans une autre ville 🙂
21 juin- Tourizme et sushis!
Bon ce matin on en profites un peu pour faire quelques appels et avoir des nouvelles avant de finalement faire les plans des prochains jours.
En pm, on marche dans le centre ville pour aller faire un peu de sightseeing avant de rejoindre Saori pour souper. On doit commencer par aller faire activer notre JR pass pour le train le 2 juillet. Heureusement ça marche quand même rapidement et les réservations sont faites pour le train à 6h00am le 2, Sapporo à Shizuoka (traverser la moitié du pays quand même). On a fini par se comprendre avec la Mme qu’on va être 3 mais que le troisième est pas avec nous alors on réserver des sièges pas rapport A et C et comme ça il y a des chances que peut être Raphael puisse s’asseoir avec nous quand il viendra chercher ses billets!
Dans le lonely il n’y a pas tant de choses à voir mais surtout la famous clock tower. Saori nous avait averti qu’on serait surement déçu. Et ben, à part être un endroit historique, effectivement c’est une clock dans une tower. Ah et aussi un building gouvernemental qui vaut la peine d’être vu.
Vers 17h00 on a rejoint Saori qui nous emmène souper dans un restaurant de sushis même si elle n’aime pas le poisson (marrant une japonaise qui n’aime pas le poisson!). On a bien fait de souper tôt parce qu’il y a une file de la mort après nous. C’est un sushi belt mais elle nous dit qu’il ne faut pas prendre ce qui tourne jamais mais commander directement au chef. On a essayé un paquet de choses dont des sushis au hamburger et le MEILLEUR saumon que j’ai mangé de ma vie! Saori nous a dit que tout le monde vient d’ailleurs à Hokkaido principalement pour manger du poisson et des fruits de mer. Incluant les tentacules …
Ah oui et Saori nous a appris qu’il faut prendre le gingembre et le tremper dans la sauce soya pour en tartiner sur le poisson pour pas que la sauce imbibe le riz!
Après souper on est allés sur une autre petite montagne autour pour avoir un point de vue de nuit sur l’île. Là aussi c’était super beau et on a trouvé un autre point en commun avec le Québec, les multiples mosquitos!
22 juin-Voituuuure!
Ce matin c’est le grand départ! On part à pied direction le Times Rent-a-car pour aller chercher notre daihatsu moove or equivalent pour partir à l’aventure. Je suis un peu découragée parce que le mal de coeur est de plus en plus intense mais au moins c’est pas trop demandant être en auto parce que c’est clairement le chum qui va conduire!
On a eu toutes les misères du monde à se comprendre avec le gars comme quoi on refusait toutes assurances pour être couverts avec notre carte desjardins. Alors que Simon est allé profiter de l’internet du magasin à côté pour appeler Desjardins et tout valider avec eux, le gars arrêtait pas de me demander de signer le contrat. Eventuellement il m’a laissée tranquille et il a fini par comprendre que je ne signerais pas et que ce serait Simon. Quand Simon est revenu, il lui a presque sauté dessus pour avoir la signature. Finalement Desjardins étaient pas ouvert alors on espère qu’on est couverts et qu’on s’est bien compris!
Et c’est partis! Armés de notre google map et de notre SIM de data on prend le chemin long sans péage direction Furano, à l’intérieur de l’île. C’est sur une autoroute (autoroute nationale = 50km/h) qu’on croise là, pas entrain de faire un film, seul, un gars totalement déguisé en Mario qui fait de la route sur son kart… KEEEEWA? Faut bien être au Japon!
On arrive en fin de journée à notre auberge/ferme. Parce que sérieusement sans voiture ça aurait été compliqué. En gros ils ont des terres, un café bio et une auberge de jeunesse. Un des avantages qu’on avait oublié d’être en auberge c’est celui de pouvoir faire ta bouffe!
En allant à l’épicerie on arrête faire un petit détour par le cheese museum, famous in Furano. Parce qu’on se rappelle que le produit local c’est entre autre le lait 🙂 On a donc vu du fromage noir et des crèmes glacées avec de très drôles de saveurs. Simon en a pris mais j’ai juste gouté, je feel un peu moche. Citrouille était pas mal!
Arrivés devant la machine à riz totalement japonaise, l’autre guest qui était là, Léo m’a aidé à la faire fonctionner. Il a fini ses études et avant de travailler dans la compagnie familiale, il fait du pouce et se cherche des emplois partout au Japon pendant quelques années. Simon a gentiment proposé de l’emmener faire son épicerie pendant que je m’occupais du souper.
On a passé une belle soirée en compagnie des autres voyageurs chinois et japonais (clairement on est les seuls blancs becs!) avant de se coucher. Et là j’avais oublié les désavantages des auberges de jeunesse. Quand le lit et l’aire commune c’est à côté et que les uns veillent jusqu’à 2h00am et que les autres se lèvent à 4h00am pour profiter du soleil, ça fait des courtes nuits qui aident pas tant au mal de coeur grrrr. Ah et j’oubliais… ON GÈLE!
23 juin
…et pour bien finir le plan, je me suis pèté la tête royalement dans les cadres de portes trop bas pendant la nuit! Aie Aie aie!
Ce matin on se lève (bah quand les autres se lèvent tôt t’as pas le choix benben). Même si on est moche marcher va faire du bien alors direction le Mt Furano.
On arrive on est littéralement dans les nuages donc c’est comme s’il pleuvait dans tous les sens! Le vent est pas pire non plus! On croise un monsieur qui fait de la randonnée et au moment de prendre un pause, on valide avec lui notre chemin. Avec 4 mots d’anglais il finit par nous faire comprendre qu’il rebrousse chemin avec des bras en X en disant danger! danger!. Il nous pointe un signe vert sur le côté de son sac. On se dit que ça doit être une façon de communiquer avec les randonneurs.
En cas de doute, quand un monsieur te dit : » Danger! Danger! » tu l’écoutes alors on l’a suivi. On a quand même marché un gros 50 minutes haha! On a resigné le registre comme quoi on était revenus (ah oui, il y avait un genre de registre à l’entrée. Comme on a rien compris du japonais j’ai juste écrit en gros 2 canadians et l’heure à laquelle on est partis!)
Qu’à cela ne tienne, il y a plein d’autres choses à voir dans la région, à commencer par un onsen mixte en plein air en chemin vers Biei.
**onsen : on se souvient du concept des conversations avec les mme tout nu… Selon le Lonely planet, dans un onsen mixte (surtout présents dans les régions rurales) tu as quand même le droit de te baigner avec une « modesty towel » (leur serviette 10pox24).
Alors que j’essaie de comprendre comment les filles sont supposées faire pour cacher le tout avec une petite serviette on a tout emmené et heureusement, des filles japonaise sont déjà là, soient avec une serviette complète où leur maillot. On a donc mis nos maillots. C’était vraiment super beau, deux genre de petits étangs volcaniques où on peut relaxer.
On était rendus seuls quand un groupe de monsieur dans la 70aine sont venus nous rejoindre ainsi qu’un gars plein de tatoos. Les monsieur ont gardés leur boxers en nous voyant mais l’autre gars a bien montré l’utilisation de la petite towel. En gros, tu te pognes le paquet avec la débarbouillette haha! Tout le monde était vraiment fins et voulaient absolument nous parler. On a fini par comprendre leur questions et on a réussi à dire qu’on avait pris le ferry jusqu’à Tomakomai. Ils étaient beaucoup trop heureux qu’on se comprennent. Eux étaient en vacances de Nigata.
Pendant qu’on profitais de l’étang du haut, celui du bas s’est remplis de plus jeunes qui venaient d’arriver alors quand on est sortis, j’ai compris qu’en plus, la modesty towel c’est pour quand tu es hors de l’eau pour certains! Alors en gros, les gars c’est tout nu mais les filles non.
Après avoir bien mariné et fait nos adieux à nos nouveaux amis, direction Biei. Avec la carte qu’on a eu à l’info, on arrive à mettre les codes de GPS dans notre GPS semi bilingue pour aller voir les différents champs de fleurs et arbres.
On est juste 10 jours trop tôt pour la plein saison des fleurs mais c’est quand même super beau. On voit pas bien mais tout ça sera de la lavande toute mauve très bientôt! On en profites aussi pour aller voir le « blue pond », un lac où des particules d’aluminium dans l’eau lui donne une couleur très particulière.
Alors qu’on se promène près d’un champs de choux, une Mme m’aborde pour me jaser. J’ai beau lui dire que je comprends rien, elle me jase ça un solide 5 minutes. En gros j’ai compris qu’elle venait de la place et qu’elle était super contente que des touristes comme moi viennent apprécier la beauté du village. S’en suivi trois quatre salutations à 45! Elle était trop adorable!
Retour à l’auberge et soirée tranquille, moi je m’enfonce les bouchons jusqu’au cerveau et dodo tôt!
24 juin – Bonne St Jean
Ce matin encore levé très tôt. Étrangement je vais bien et pas trop de nausée alors on va en profiter et aller faire un peu de randonnée à Daisetsuzan.
Arrivés là bas, les nuages sont encore de la partie et on pense que ça va être de la purée de pois. Il y a un cable car pour se rendre au milieu mais c’est 32$US par personne… Alors on fait une croix sur le projet et on décide d’aller dans les petits sentiers autour. Le gars nous a tellement vendu les « alpines flowers » qu’on pense qu’il a une ristourne direct dans son compte en banque à chaque fois qu’il le dit!
Alors qu’on avance on se dit, bon on va faire un petit bout pour monter et quand ça va devenir trop slusheux on reviendra. Ce qui au bout de trois heures, avec de la neige et quelques glissades a fini par être deux blancs becs rendus en haut du cable car 🙂 Je suis juste tellement contente d’avoir eu une super bonne journée!!!!! On a été super chanceux parce qu’en plus les nuages se lèvent au fur et a mesure qu’on monte donc on est pas trempés!
On a mangé notre lunch (Rémi, les baguettes en titane, ça sert!) et on a marché autour, aller voir les fumeroles à odeur de souffre et les différents lacs. On a même vu d’autres gens avec le truc vert sur leur sac comme le monsieur Danger Danger et ils travaillent pour le parc. Donc on comprends encore plus pourquoi notre monsieur insistait pour qu’on quitte la montagne hier!
Au retour on a décidé de se gâter et de prendre le cable car pour revenir étant donné le froid et le haut risque de chute en redescendant. En arrivant en bas, la ville s’appelle quand même onsen alors sous la recommandation de Alpine flower guy, on est allés relaxer nos muscles endoloris dans de l’eau chaude avant de partir vers notre prochain hôtel.
** Les japonais et l’équipement de plein air. Bon, comme Marie H nous l’avait bien pointé lors de notre dernier voyage en Utah, le classique japonais, homme et femme, c’est les combines avec des short, même quand il fait chaud genre 30 degrés. Mais c’est tellement plus! La guêtre est nécessaire je pense pour ne pas salir le bas de ses pantalons. Aussi tout fitte, comme dans la bear bell et la tuque sont agencées. Le fluo est à l’honneur.
Simon : Je ne sais pas si c’est une question de prendre ce qui se vend le plus cher où simplement d’être suréquipé mais quand des gens font de la randonnée en sentier avec des bottes d’alpinisme, c’est eux qui doivent pas être confortable tellement ces bottes sont rigides. C’est comme marcher en bottes de ski alpin à 500$. Faut comprendre que Marie et moi on a l’air de des amateurs de première sur les sentiers avec ses vieux running, mes short et notre absence de bâtons de marche.
Notre nouvel hotel est un ancien hotel/spa que le gars a partiellement renipé en auberge de jeunesse. La porte d’entrée c’est en fait une porte de frigo vue de l’intérieur sur laquelle il est écrit : « yes this is a door! » Et la déco intérieure est assez ramassis de plein de chose dont : une super famicom (equivalent à SNES)! J’ai pas réussi à me rendre jusqu’à la fin mais j’ai quasiement battu tout le monde à Street Fighter en mémoire du bon vieux temps. C’est sérieusement le jeu le plus stéréotypé du monde mais le plus drôle c’est de voir le stage de E.Honda (le sumo japonais) avec de vraies illustrations de kabuki en arrière!
Ce soir c’est dodo tôt. C’était une super journée pas trop moche et tout mais ce soir je reviens dans mes mauvais plis d’avoir des Vertiges Paroxistiques Positionnels Bénins. À Montréal quand ça m’est arrivé j’ai eu la chance d’avoir mes merveilleuses physios qui me traitent mais sans Caro et Marjo, j’ai réussi à me faire la manoeuvre moi même avec youtube et un Simon qui comprends pas ce qui se passe mais me voit super étourdie. En espérant que ça marche parce que être malade, me semble que je commence à avoir donné…
25 Juin- On the road again
Aujourd’hui, journée route. On doit partir du milieu de l’île et se rendre dans le parc national de Shiretoko, la pointe est. En plus, il mouille à siaux alors quoi de mieux que de faire de la route. En plus, c’est pas la grande forme.
On a quand même pris le temps d’arrêter en chemin à Abishiri pour un snack et une spécialité locale pour Simon, la bière bleue! C’est une bière naturellement bleue avec un mélange d’algue et machin machin. Simon voulait gouter à leur autre invention la Bilk (25% lait, 75% bière à peu près) mais après le flop ils n’en font plus. On se demande pourquoi…
On est arrivés à notre hôtel en début de soirée après un arrêt dans un endroit touristique pour voir les produits locaux. En gros tu peux acheter de tout dont un crabe gigantesque vivant. Why not??? C’est une araignée de mer! En plus ils sont assez gros pour se sauver de l’aquarium euuuuuurk!
C’est l’hôtel que Saori nous avait réservé parce qu’il ne restait plus de place nulle part sur les sites d’anglophones avec de la place alors personne ne parle anglais mais ils sont tellement fins. C’est en gros une chambre en contreplaqué dans un hotel…fumeur! EURHK! Mais bon c’est un mal nécessaire. On oublie qu’il n’y a pas si longtemps au Québec tout sentait le cendrier aussi! Bonne nuit dans la boucane.
26 juin-Shiretoko
Wow, on sait plus ce que c’est que d’avoir des endroits encore fumeur dans le fond. Dans notre hotel de villa en contre plaque en fait c’est d’abord l’odeur de cigarette des premières personnes levées qui m’a réveillée. Et comme les gens de la campagne se lèvent avec le soleil et bien le tout à 4h30 am 🙂 disons que faire notre lavage ici et le laisser sécher dans la chambre vient d’être barré comme option haha! J’avais oublié ce feeling que certaines d’entre vous reconnaîtront : se laver les cheveux et avoir de l’odeur de cigarettes qui sort, comme dans le temps qu’on fumait dans les bars après une belle soirée au café campus ou au loft!
On va prendre notre petit déjeuner dans l’auto parce que bien l’odeur ne donne pas faim et j’ai de toute façon encore ma gerbe habituelle. On a quand même réussi à faire la grasse matinée jusqu’à 8 heures en se réveillant de façon ponctuelle selon le tapage sur bois du monsieur à qui la terre appartient.
Ce matin on se rend à l’info touristique pour savoir un peu ce qu’on peut faire comme petite marche ou ce qu’on peut voir. En gros, pas possible de marcher seul parce que c’est la haute saison des ours. Il faut se joindre à un groupe japonais seulement pour 50$ par personnes… Bon… on a décidé de plutôt aller voir les choses gratuites haha! Des belles chutes d’eau, un chemin en altitude (où on voir rien parce qu’on est encore dans les nuages et la pluie) et un chemin de bord de côte avec des onsen en bord de mer! Les îles de l’autre côté, c’est la Russie!!!!! C’est du russe ça! (à tous mes fans de Pérusse!)
Au moment d’aller dans les onsen de bord de mer on a quand même choisi lesquels. Il y en a qui sont carrément juste accessible à marée basse et très peu fréquentés alors on était pas trop surs! Le signe que quelque chose est peu fréquenté c’est qu’une machine distributrice n’est pas entretenue et laissée à l’oubli. Quelqu’un se souvient ça date de quand la frénésie du Pepsi Twist?
Un des meilleur moments? Simon qui décide d’aller toucher à l’eau de la mer (as usual) et qui pile dans un tas d’algue en décomposition. OUAH! Ça sentait sérieusement comme un tas de fumier de la mer!!!! Il a dû laver des souliers et bas de pantalons (car oui, il fait assez froid aujourd’hui pour Simon ne soit pas en short!!!!) dans la mer!
** Routes et signalisation. Bon, à Hokkaido on est clairement les seuls cons qui respectent les vitesses maximales et surtout, les lignes pleines (sérieux, des dépassements dangereux guys!!!) mais ce qu’il faut leur donner, l’entretien des route est impec. Comment ça se fait qu’ils réparent toutes les craques dans leurs multiples tunnels et ont des overpass de la mort et qu’on est pas capable de faire tenir un pont entre Montréal et la rive-sud???
Le mieux c’est les zones de travaux. Un premier gars avec un sifflet et un drapeau. Ensuite un autre avec drapeau rouge et blanc pour la circulation qui te fait un 45 quand tu arrives et quand tu pars et le tout rodé au quart de tour!
27 juin – De Shari à Kishuro
Ce matin on repart sur la grand route. En chemin on arrête voir apparemment le plus beau lac au Japon (c’est quand même vrai qu’il est beau…) et on passé à côté du plus gros! Quin on fait les musts!
On s’est rendus juste à temps à Akan lake, au village Ainu pour aller voir un spectacle de danse traditionnelle. Comme je disais dans un autre article, les Ainus sont le peuple autochtone d’Hokkaido. Ils ont été assimilés de force jusque dans les années 2000 avancées où leur statut de société distincte a enfin été reconnu. Maintenant ils font la promotion de leur culture et de leur art de sculpture sur bois dans différents endroits au Japon surtout sur Hokkaido. C’était vraiment beau, beaucoup de chants et de symboliques avec la nature.
Ensuite comme on était déjà à côté on est allés visiter le Marimo visitor center. Un marimo est une petite boule d’algue unie qui prend plusieurs dizaines d’années à se former dans un lac. Comme c’est kawaii (cuuuuuute!) ils sont super populaires auprès des japonais et il a fallu interdire la collecte parce que tout le monde en voulait. On est pas allés en voir en vrai parce qu’on doit se rendre sur une île mais on en a vu dans le visitor center. Et comme partout ils ont le petit porte clé en forme de la spécialité locale, ici une boule verte avec des grands yeux 🙂
On est arrivés à Kishuro en bord de mer plus au sud dans un business hotel, malheureusement encore fumeur mais au moins cette fois on a un lit! Le plus drôle c’est quand on demandé un bon restaurant à sushi au monsieur à l’entrée. Personne parle anglais et les deux réceptionnistes nous ont suggéré 3 places mais en riant comme des perdus. Bon… on verra bien!
Dans la rue les gens nous pointent et rient. Les enfants aussi. Bon je sais que je suis de plus en plus moche et blanche comme un fantôme mais je pense que ici, c’est de loin l’endroit le moins touristique d’Hokkaido et ça perturbe les gens de voir des (très) blancs becs!
Arrivés au resto on comprend qu’on ne se comprendra que peu. C’est donc armé de google translate et de mes meilleurs mooves de mime que je réussi à commander un maki sans fruits de mer. La serveuse était super gentille elle a elle même fait quelques allés retours à son ordinateur pour traduire. C’était les plus gros makis que j’ai mangé de ma vie. Malheureusement je n’ai toujours pas d’apétit mais en manger 3 rondelles m’a pris tout le repas! C’est en sortant qu’on remarque la piscine dans l’entrée. Tous les fruits de mers sont plus que frais, ils sont littéralement vivants avant d’arriver dans ton assiette! Wow
28 juin- Mt Maekan
Ce matin je vais mieux et je pense être en état de faire quelque chose alors on décide d’aller essayer de la randonnée sur le Mt Maekan. Mon mari est le meilleur mari du monde et il est prêt à tout essayer et au pire on rebrousse chemin si je ne vais pas bien! Je l’aime tant!
Petit détour à l’épicerie pour se faire un lunch, j’aime tellement ce qu’on y trouve.
On entame la montée après avoir demandé notre chemin 4 fois (c’est peut être bien indiqué mais disons que c’est tout du japonais pour nous!). Il faut être super bruyants parce que c’est le high bear season. Tout le monde a des clochettes.
Pendant qu’on monte tranquillement (tout le monde qui a déjà fait de la randonnée avec moi sait que tranquillement c’est mon rythme déjà lent + une coche!) on croise plein de couples dans la 60 aine qui font de la randonnée. C’est super mignon des les voir avec leurs vêtements de plein air assortis. Quasiment autant que mes parents avec leurs lunettes complémentaires! Je me rend compte que les temps de randonnées prévus sont fait en fonction de ces gens ce qui tombe généralement pile dans mon beat, génial!
Rendus en haut de la ligne des arbres la vue est incroyable! La plupart des gens font un circuit où ils passent par l’autre côté mais je pense qu’on a fait un bon choix vu l’épaisse fumée de souffre qui sort du volcan!
On a mangé notre diner et on est redescendus tranquillement sur notre chemin en disant Konichiwaaaaaaa (faut étirer la fin) à chaque personne qu’on croise 🙂
Sommes toute très belle journée mais je pense que je vais être raquée demain! Simon aussi! On a mangé des ramens traditionnels d’Hokkaido pour souper (bouillon avec du poisson) miam miam! Dodos!
29 juin- Vers Toyako
Bleurh, ce matin c’est pas la grande forme. J’ai la gorge et l’oreille déconfites et mal de coeur comme ça se peut pas. Le mal de tête est pas pire aussi. Bon, bien, je dormirai dans le char faut crére. Une chance que c’est Simon qui conduit.
On est quand même allés déjeuner au marché avant de partir. Tu dois aller acheter ton bol de riz dans un petit stand et après tu choisis tes tranches de poisson frais dans un stand. On a déjà connu pire comme déjeuner!
C’est une très longue journée de route surtout qu’on ne veut pas prendre les autoroutes payantes. Alors on arrête en chemin au Saeco Mart (équivalent du 7/11 de Hokkaido) pour un lunch et un de mes pauses pipi légendaires. J’ai fait un test et j’ai pris un onigiri (petit triangle de riz fourré et recouvert d’algue) chaud cette fois ci. C’est tellement salé que je n’arrive pas à savoir si c’était du saumon ou du porc pouah!
On est arrivés à notre hôtel après avoir fait un petit détour panoramique par une ville touristique autour pour acheter du miel de manuka (parait que c’est bon pour l’estomac, je vais tellement pu bien que je ne sais pas à quel saint me vouer!) et prendre la route la plus belle.
Notre hôtel est correct mais le plus drôle c’est le « onsen » (bain et douche) commun mais avec horaire fille et gars. La mme m’appelle dans la chambre pour dire que c’est l’heure pour les filles à 8h00. Elle dit Bath mais Simon comprend Bus au téléphone et ne comprend rien à ce qui se passe hahahah! Ce que j’ai hâte de retourner chez Saori juste pour ne plus être entourée de fumée de cigarette tout le temps! Souper dans la chambre parce que je feel trop moche. On commence sérieusement à se dire que de retourner au Canada va être inévitable… Bon dormons la dessus.
30 juin – Lake day
Aujourd’hui le soleil est de retour mur à mur! Petite virée en char pour aller voir Toyako et le lac voisin.
C’est super beau, on prend le temps de juste profiter des rives du lac. On voulait se louer un pédalo mais à 30$US de l’heure, on décidé que le lac était très beau vu du bord. C’est super beau c’est un lac à l’intérieur d’un volcan.
La journée est plus que tranquille parce que pour être bien certains que je ne feel pas mieux, aux autres symptômes se rajoutent des migraines ophtalmiques et des maux de tête énormes alors beaucoup d’eau et de relax. On commence à regarder les vols de retour en partant de la Corée ou même du Japon parce que je ne tofferai pas longtemps comme ça… 🙁 Mon fabuleux chum est allés cueillir de la lavande dans le parc illégal pour me remonter le moral, ce qu’il est le meilleur!
1er juillet
Bon, ce matin, direction Sapporo avec un petit détour par Otaru, ville qui était le centre commercial avant que Sapporo ne se développe.
Aujourd’hui c’est le découragement total. J’ai tellement mal à la tête que je ne peux même pas regarder dehors. Je ne profites plus du tout de rien. Avant avec le mal de coeur ça passait mais là, plus du tout. C’est là que j’ai un flash, peut être que c’est la médication qui me rend si moche? Hier c’était ma dernière dose de médication pour le reflux machin alors on verra bien! En plus je viens de me rendre compte que je perds mes cheveux par grosses batche… me semble de plus en plus que ça fait effet secondaire……….
Je suis super contente de revenir chez Saori, c’est comme revenir un peu chez soi! Elle est tellement fine elle est même venue nous chercher après qu’on ait laissé l’auto au truc de location. Elle nous a offert des petits cadeaux (sacs à linge, un sac à provision avec des chats!) et on a passé une belle soirée tranquille ensemble. Elle nous avait encore concocté un excellent souper. Demain c’est le grand départ vers Shizuoka. On prends le train extra tôt alors j’ai même pas besoin d’expliquer quoi que ce soit pour aller me coucher à 8h00 🙂
Ce matin, tout notre petit monde va beaucoup mieux et est sur la bonne voie! On peut donc après déjeuner partir à l’aventure dans notre quartier! En quittant dans les petites rues on entend de la commotion. On a pas vraiment compris ce que c’était et personne ne nous a vraiment expliqué quand on a demandé mais c’était une célébration quelconque. Et ça a donné l’occasion de voir des fesses de japonais !
Ce pm, les rues sont barrées et il est supposé avoir des gens en cosplay un peu partout. Ouh!On se demande si on va se trouver des choses pour se déguiser (je maintiens mon idée d’oreilles d’elfes avec du maskin tape Ren!). Et une petite séance au Yodobashi dans la section Mario bros me fait toujours plaisir! Si ce n’était de l’espace j’aurais des oreillers en forme de champignon au retour!
C’est vraiment super vivant comme quartier. On se promène dans les boutiques avec beaucoup trop de couleur et de personnages animés. D’une boutique à l’autre on fini par reconnaitre un peu les personnages… Bon ok, c’est quasiment toujours des filles en costume d’école ce qui aide pas à les distinguer pour quelqu’un qui ne connais pas du tout la culture manga comme moi! Mais on trouve des magasins pour satisfaire tout le monde et surtout que j’ai failli acheter plein de jeux de SNES mais ils ne sont pas compatible chez nous. Qu’à cela ne tienne, on est allés dans un arcade rétro et j’ai pu jouer une game de Street Fighter 2 avec Simon. Ok PC, j’ai pensé à toi à chaque jeu parce que mon enfance, c’est quand même peser sur tout les boutons de la manette avec toi <3
Simon: En se promenant, on voit une genre de démonstration de fauteuil roulant motorisé. Comme on est au Japon et que tout est en japonais et qu’on parle toujours pas cette langue, des fois c’est dur de savoir ce qui se passe et si on a le droit d’essayer ou pas… En voyant le coeur d’ergo de MD intrigué (mais surtout parce que j’avais vraiment le goût de me promener avec ce qui est pour moi un véhicule téléguidé tellement c’est compact) je vais voir la personne responsable pour voir si on peut les essayer… Je parle toujours pas la langue, mais quand quelqu’un te pointe le bolide et essaie de t’expliquer comment ça fonctionne, c’est signe que tu as le droit de l’utiliser! Bref ils nous fait faire un petit parcours à obstacles avec une petite marche (qui représentait un gros seuil de porte j’imagine). Moi j’ai eu du plaisir a me promener, mais je crois que MD a trouvé un FRMO (fauteuil roulant motorisé) à ramener au Québec: petit, pas large (passe dans la plupart des cadres de porte) et facile à contrôler!
Plus tard, on décide d’arrêter dans un café (je dirais bien que c’était pour prendre un café, mais je suis le seul en avoir pris un, alors disons plus pour prendre un snack). Parce que là où on est arrêté, il n’y a pas de frais d’entrée. mais tout le monde est obligé de consommer car on est dans un Gundam café! Avec des statues de robots venus de l’espaces et une télévision montrant les émissions qui datent des années ’80. Bon, pour vrai, c’était le première fois que j’entendais parler de ça, mais LO nous dit que c’est très populaire et que tout geek qui se respecte connaît ça. Mais je dois avouer que mon coeur de petit gars avait juste le goût d’aller jouer avec les figurines de collection et de m’asseoir en Indien devant la télé à 2 pouces de l’écran. Ensuite, quoi d’autre de spécial… la toilette! J’ai déjà assez de misère à ne pas appuyer sur un bouton avec l’indication: «Ne pas appuyer sur ce bouton», là, il y avait un bouton rouge avec de quoi d’écrit en japonais. Je me doute que c’est pas le système d’autodestruction du café, alors après un très très long 5 secondes d’hésitation, j’appuie dessus. Je crois que c’est la meilleure décision que j’ai prise de la journée! Wow, un spectacle son et lumière pendant que tu es aux toilettes! Pour combler le tout, j’ai même eu le droit à du art-café, j’imagine que c’est la face du personnage principale…
On s’est aussi dit que tant qu’a être au Japon, il ne faut pas oublier des visiter des temples… Ça tombe bien il y en a un pas loin, alors on suit google map pour se rendre. C’est là qu’on se rend compte qu’il nous fait entrer par en arrière. C’est quand même moins accueillant de même… On fini par trouver le devant du temple et on voit plein de posters de groupe d’écolières en manga. On fini par comprendre que le temple vend des objets à l’effigie de ces personnages en plus des charms classiques. MD nous fait remarquer que ça fait quelques fois qu’on voit ce groupe de schoolgirl.
La prochaine mission, magasinage de mangas et on essaie d’acheter un livre de cette série là! Alors on se promène dans le magasins on on demande au gars de nous montrer où est la série avec les «school girls». Et c’est là qu’on se rappelle que le trois quart des mangas sont à propos de school girls qui sauvent le monde… Avec un peu de persévérance (et l’aide de Louis), on fini par trouver la bonne série.
Pour le magasinage de manga, expérience troublante = se promener d’étage en étage pour réaliser qu’à partir de la moitié d’un étage, c’est de plus en plus weird. Ben finalement, même si des enfants se promènent au travers de tout ça, c’est là que la porn commence! Et pas genre de scènes soft… Mettons que j’ai reviré de bord avec mon petit manga d’écolière qui veulent sauver leur école en participant à un concours de chant!
Simon : Il commence à être tard, et on va dans un genre de centre d’achat pour souper. C’était un resto à sushi. On s’installe et on demande le menu en anglais. La serveuse nous pointe les mots en anglais du menu à moitié traduit. Au moins il y a des photos, ça c’est universel! C’est quand même pas toujours évident de s’assurer qu’il n’y a pas de pétoncle pour MD et Renée! En attendant notre commande, on reçoit 2 genres d’escargots dans la sauce soya… On a tous l’air un peu dégouté, on sait pas trop si c’est cru ou cuit. Après quelques minutes d’hésitation, je me convainc d’essayer, c’est pas vrai que je vais laisser l’apparence franchement dégueu m’empêcher de gouter à quelque chose! Ben je vous confirme que c’était franchement pas bon. Pourtant, il me semble que j’aime bien les escargot à l’ail. Peut-être que c’était pas des escargots, ou bien ça veut dire que j’aime pas les escargots, mais j’aime beaucoup l’ail…
Une chance que les assiettes étaient bien meilleures. Autre surprise, la facture… Il y avait 14$ de plus que prévu. Après avoir vérifié si ce n’était pas les taxes, on fini par comprendre que c’est la «table charge». On chiaule un peu à la serveuse et on comprend vite qu’on aura pas le choix de payer. Ensuite on essai de lui faire comprendre que ça serait bien de l’écrire quelques part (en anglais) parce que ça fait une drôle de surprise à la fin du repas, mais encore là, rien à faire, on croit qu’elle n’était pas trop ouverte aux suggestions. LO et moi, toujours sans parler japonais, on vérifie sur le menu à l’extérieur et on a regardé chacun des prix et il y en a aucun de la même valeur que sur notre facture, alors on présume que ce n’était pas écrit non plus en japonais! Sur ce on se couche un peu avec l’impression de s’être fait avoir (disons qu’on pensait pas que ce genre de chose arriverait au Japon, en Inde on était des ninjas des frais surprises, on les voyait tous venir d’avance!). On a aussi cru comprendre que ce genre de frais est courant au Japon. Maintenant on ne prend plus de chance et on demande à chaque fois qu’on s’assoit au resto, s’il y a des «table charge». Pis en passant, au moment d’écrire ces lignes (3 semaines plus tard) on a jamais payé d’autre frais de table… Je suis pas certain que ce soit si fréquent que ça au Japon!
13 juin- Nikko
Simon: Aujourd’hui, direction Hakone! ( c’est ce que LO pensait lorsqu’il est parti à la douche.) Entre-temps, on a décidé autrement, considérant que la raison principale d’aller là était de voir le Mont Fuji au loin et qu’aujourd’hui, il pleut et la visibilité est plutôt faible. À la place, on va plutôt aller à Nikko, où il y a temple, shrine et musée. Dans le train pour se rendre, LO sort son téléphone et le gps nous dit qu’on roule à 250 km/h. Après vérification avec wikipédia, on apprend que le type de train dans lequel on est peut aller jusqu’à 600 quelques km/h! Bon on se doute que c’est sans passager, en ligne droite, le vent dans le dos et un faux plat descendant… Mais quand même!
C’est donc à la pluie battante qu’on part dans les terres visiter le temple principal et se promener. En chemin vers le temple Renée nous montre une installation dans la rivière qui est supposée aider les saumons à remonter la rivière. Voyez tout ce qu’on peut apprendre quand on voyage avec une ingénieure?
Le temple est en rénovation mais ce qu’on peut voir est superbe et surtout hyper coloré. Deux des choses à voir sont les sculptures célèbres des trois singes et du sleeping cat. On a toujours pas su pourquoi ce chat qui dort est si important mais on l’a trouvé!
C’est donc trempés qu’on est revenus vers la station de train et pour un souper chaud (simon a pris du bouillis qu’on a toujours pas réussi à savoir ce qu’il y avait dedans!) à Tokyo station au retour. Au passage on a trouvé les Pocky Boys!
Avec toute cette marche et énergie mise à se réchauffer, dodo dans notre condo de luxe!
14 juin- Ebisu, Shibuya, Shinjuku, Harajuku
Non c’est pas pour faire plus de points au scrabble mais plutôt pour nommer les quartiers visités parce Tokyo, c’est plutôt plusieurs villes en une 🙂
Donc ce matin on doit quitter notre condo de luxe et comme on ne peut pas encore entrer dans notre futur appartement, on décide d’aller mettre nos bagages en consigne à la station pour qu’à 16h00 on puisse aller chercher notre nouvelle clé. Bonne idée parce que je ne me serais pas vu faire toute la journée avec le gros pack sac. Bien que comme on ne prend que le train JR, je ne sais pas pour les autres lignes mais on est jamais aussi serrés que j’aurais imaginés. Les pousseurs de métro et tout…
On a donc commencé par aller voir le célèbre coin de rue le plus achalandé de Tokyo. C’est effectivement achalandé! Je ne peux pas quand même m’empêcher de trouver que l’achalandage est bien contrôlé et qu’on trouvera pas une chèvre où une vache en plein milieu haha! C’est plein de billboards musicaux, d’annonces colorées avec des filles aux yeux agrandis. On a fait un petit tour de magasinage parce que avec ce qu’on a acheté à 4, les amis vont avoir besoin de mettre un bagage en soute au retour et on doit donc trouver le dit sac! Merci encore les cocos de tout ramener :)))) J’ai assez hâte de retrouver mes kit kats passées date miam! Disons qu’on a trouvé ce qu’on avait besoin un peu plus loin parce que dans le quartier de la gare, c’est plutôt Cartier et Louis Vuitton, pas dans notre gamme de chic habituelle.
Pour diner LO nous a trouvé une place à ramen bien cotée sur tripadvisor. On arrive et en gros, à la machine distributrice il n’y a qu’un choix, les ramen et les extras. Et ensuite tu dois remplir un questionnaire sur le type de bouillon, la concentration en huile et en épices. C’était hyper achalandé et tout le monde est assis dans des genres de cubicules face vers la cuisine. Ils te servent, te font un 45 degrés et ferment le rideau alors tu manges dans ton petit cubicule en écoutant les sluuuuuuurps respectueux des gens autour. Le gars nous a dit qu’on ne serait pas assis ensemble alors Renée est partie seule en éclaireur et ils ont finalement accepté de la changer de place quand d’autres gens sont partis et on auraient été les trois collés sauf elle! C’était délicieux, quasiment autant que celui de Kyoto!
Donc après s’être rassasiés on est partis pour visiter Harajuku, quartier connu principalement pour être haut en couleur avec des filles déguisées dans la rue. En fait le vrai plaisir ici c’est le shopping et les purikura! Du magasinage de bébelles beaucoup trop brillantes et colorées, des photobooth roses, des rallonges de cheveux vertes et une collection de vêtements éclectiques. Moi c’est sûr que je vais revenir parce que j’ai spotté quelques affaires avant qu’on aille s’amuser dans les photobooth! Encore une fois, c’est les gars qui ont la palme avec leur barbe lisse!!! Oh, une autre spécialité de la place c’est les crêpes roulées fourrées à 75 sortes. On a essayé caramel et gâteau au fromage. Comme je suis pas encore top, disons que Simon en a eu plus mais c’était assez cochon!!!
Donc à 16h00 on doit retourner et aller chercher notre nouvelle clé. On laisse les bagages et on repart à l’aventure cette fois dans un autre quartier, Shinjuku. On a mangé un repas italien ce soir pour varier un peu et sérieusement, c’était sur la coche! Louis a mangé un spaghetti aux clams qui avait TROP de clam. Sérieusement, ça arrive quand que tu as trop de ce que tu aimes dans ta bouffe! Bon moi ça me dégeule une clam mais bon, whatever floats your boat!
On est allés se promener le soir pour voir le Golden Gai, un quartier de petits pubs et petites places à sake. La plupart ont des cover charge alors comme personne a vraiment envie de boire, on fait juste flâner et regarder dans les portes entrouvertes. C’est mignon, pas vraiment de place pour plus de 5 personnes. Certains endroits sont même interdits aux gens qui ne parlent pas japonais. J’imagine qu’ils sont peut être tannés de vois des blancs becs à casquettes tels que nous heh!
C’est donc tard qu’on revient dans notre nouvel appart moins de luxe mais tellement confortable, surtout quand on est fatigués 🙂
15 juin – Kabuki et huitre géante
Ce matin, un petit peu de shopping (d’origami et d’étampes!!!) et direction brunch dans le quartier des pessssons! Les poissons, les fruits de la mer et toutes autres choses un peu étrange! Fish market here we come!
Simon a décidé de se lancer et de manger une huitre aussi grosse que la carte de crédit eeeeeeuuuurch!
Simon : Ok, c’était franchement dégueu. D’ordinaire j’aime les huitres mais quand la proportion intérieures VS surface est aussi grande, c’est trop d’huitre dans ma bouche. C’est pas normal de la manger en 4 bouchées! Renée et Marie ont eu des hauts de coeur juste à me regarder.
C’est certain que moi avec ma nausée perpétuelle je suis passée maitre dans l’art connu du haut de le coeur de haute gamme ha!
Après avoir regardé toutes les autres choses de la mer autour de nous (moi un crabe trop gros, je trouve que ça ressemble trop à une araignée iiiich!) on est donc partis pour des sushis frais frais frais! Renée et moi on s’est carrément pris juste un bol de poisson alors que les gars sont allés pour les plus classiques! Je pense que Louis va virer thon d’ici 2 jours c’est certain.
Ensuite direction le Kabuki. C’est le théâtre japonais traditionnel. C’est une expérience en soi qu’il faut absolument aller voir! Bon, soyons francs, on a pas compris rien alors a fallu que je googlise solide après mais les émotions étaient très claires. Les décors aussi sont hallucinants! Pour être dramatique, c’était dramatique à fond! Et l’assistance crie et mange des bentos pendant! C’est suréél!
Journée bien avancée, bière et souper dans un izakaya ou LO nous fait remarquer qu’il y a beaucoup moins de gang de filles qu’au Québec et dodo!
16 juin – Shopping et souper iPad
C’est donc aujourd’hui la dernière journée complète à Tokyo et au Japon pour notre autre moitié de blancs becs! Ce qui veut dire shopping!!!! On est partis chacun de notre côté pour être plus efficaces avec quelques ASSEMBLE au travers de la journée. Nous aussi on cherche les petits souvenirs qu’on pourra subtilement ajouter aux choses de LO et Renée.
On a donc réussi à tracker la drôle de kitkat à Tokyo station (gateau au fromage et wasabi), la sacoche jaune à Harajuku (après avoir testé l’espace dans une autre sacoche et oublié mon cell dedans pour mieux la retrouver!!!! Damn you poulpe!) et les autres petits bidules. On a même réussi à voir 2 -3 filles déguisées cette fois!
On s’est retrouvé à l’appart vers 16h30 pour découvrir ce qui reste de notre quartier avec nos amis! Direction Ebisuuu brewery! Bien sûr on arrive pile pour le dernier tour guidé… qui vient de partir il y a 10 minutes. Mais bon finalement comme tout était en japonais c’est pas si grave.
On en profites, on est déjà nostalgiques des moments de luxe qu’on a passé ensemble, on rit, on se marre, même chose qu’on ferait à Val Bélair mais en se contant des anecdotes des derniers jours 🙂 C’est la joie!
Comme Louis cherche des bières autres que de la Sapporo à ramener à la maison, j’ai trouvé sur internet un beer store pas trop loin dans le quartier. Pas trop loin c’est quand tu te perds pas pour le trouver caché derrière un salon de bronzage! Faut tellement que tu aies google ou que tu saches où tu t’en vas quand tu te perds ici!
On arrive là et c’est en fait plus comme un bar et il rempli ta bouteille direct avec des bières en fût. Comme on peut clairement pas ramener le tout au Canada, Louis prend quelques bières de Nagano et les gars finissent par prendre un bière et full jaser avec le propriétaire. En gros on a compris que c’est difficile pour les Japonais de partir des microbrasseries parce que c’est illégal de brasser ta propre bière. Il est beaucoup trop gentil et hyper touché quand on lui demande de prendre un photo avec nous 🙂
Finalement on a trouvé une place pour souper pas trop loin de l’appartement. Louis voulais manger dans mon souvenir un genre de fondue locale encore mais en entrant, première chose qu’on se fait dire c’est : « no english menu! ».Bah je lui dit qu’on va se débrouiller. Il répète. Je lui dit qu’on va mimer et je commence à faire la poule. Il pointe la porte. Bon j’ai compris, pas de non japonais!
On ressort donc pour aller dans un izakaya juste à côté. Et mon dieu quel bon hasard, super resto traditionnel super bon. On avait un iPad à notre table, on sélectionnait ce qu’on veut et on commandait directement. Le tout plus ou moins traduit. La plus grosse erreur en fait c’est Simon qui s’est mélangé entre Red Eye et Red Ale ce qui fait que les gars se sont ramassés avec des bières au jus de tomate hahaha! On a mangé comme des rois (si je peux juste arrêter d’avoir mal au coeur pour en profiter plus!!!) et en bonne compagnie, que demander de plus! Que ça dure plus longtemps!!!!!
17 juin- Adieux déchirant et traversier/paquebot
Ce matin c’est notre dernier déjeuner ensemble snif snif! C’est la dernière fois que je vais voir Louis grimacer en buvant son shooter de probiotiques non identifiés et Ren nous beurrer des toast avec une cuillère…
C’est donc sur les sons de la Yamanote line qu’on se sépare, les uns en direction de Tokyo station et de l’aéroport et les autres en direction d’une station pas rapport pour prendre deux autres petits trains pas rapport et se rendre en banlieu à Oarai sur le bord de l’eau.
Ça nous prends étonnamment beaucoup de temps se rendre genre 4 heures. On doit arriver une heure avant le départ et on doit surtout trouver le bateau une fois rendus là-bas! Le dernier train qu’on doit prendre on l’a quasiment manqué tellement ça avait plus l’air d’un train jouet que d’un train qui se rend en ville. Il était tout décoré aux couleurs de l’aquarium d’Oarai et avait 3 wagons. Le contrôleur nous a heureusement fait signe qu’il fallait embarquer.
On finit par se rendre après un arrêt au 7/11 pour faire des provisions. Nous serons quand même sur ce bateau de 17h00 ce soir à 13h30 demain alors on prévoit côté bouffe. Alors qu’on marche sur le chemin désert en direction du port on se fait doubler par genre 10 Lamborghinis full pimpées qui font de la vitesse! Wah! On a vraiment l’air de des petits blancs becs poussiéreux sur le bord du chemin.
Rendus à l’embarquement, on voit tout ces gens qui conduisaient les dites voitures. Ici, les tatouages sont associés à la mafia japonaise alors soit ils sont jeunes et s’en foutent, soit ils sont clairement associés à tout ça. Mais les gars ont des converses irisés avec des spikes et les filles des talons de 8 pouces de haut et 4 pouces de maquillage d’épais. Je me croirais dans un film 🙂 Simon a demandé si il pouvait prendre les autos en photo et le gars a dit oui en ayant l’air de penser : » check le ti-cul ». Quand Simon a dit arigato et a fait son 45 degrés par exemple ça leur a fait vraiment plaisir!
Au check in on arrive armé de notre bout de papier avec juste un numéro de confirmation. Personne ne parle anglais mais on finit par payer et se comprendre. On a décidé de payer un peu plus pour être dans un dortoir de 6 avec des petits lits et rideaux plutôt que dans la grande pièce de 45 personnes avec des tatamis et je me félicite d’avoir décidé ça, avec le mal de coeur de base, celui qu’on risque de rajouter sur la bateau, mettons que je pense qu’avoir mon lit c’est pas un luxe trop grand ouf!
Pendant qu’on attend seuls sur un banc comme deux blancs qui ne savent pas trop où aller, un autre blanc arrive et demande s’il peut se joindre à nous. C’est Raphael, un français de la côte d’or, qui est beaucoup trop sympathique ce qui fait qu’en gros, on a passé toute la traversée en sa compagnie à part le moment où j’ai réussi à avoir 3 grains d’internet pour parler à mes parents et les rassurer (il y a eu un tremblement de terre hier à hokkaido) et pour parler à Véro et apprendre plein de belles nouvelles :))))))))
Bon, gravol et dodo, essayons de voler quelques minutes à morphée. Il y a juste deux autres personnes dans notre dortoir et on a les lits du fond alors on va avoir la paix! Bon rêves en mer!
Donc ce matin, armés de hyperdia, l’application pour être certains de ne pas manquer nos millions de transferts de trains (ouin, accessible mais plus complexe Koya San) on part à l’aventure pour la ville/pélerinage de KoyaSan.
KoyaSan est en fait une ville fondée par Kōbō-Daishi, le saint fondateur de l’école bouddhiste ésotérique. C’est un centre spirituel avec plusieurs temples et écoles et Ryokan pour un séjour authentique.
On arrive en début pm en même temps que tout les autres blancs becs pour notre check in au Ryokan, hébergement traditionnel dans un monastère. Les moines c’est efficace! La première question, qui va prendre de la bière au souper haha!
Notre chambre à 4 est en fait deux chambres à deux avec un petit paravant en papier qu’on laisse ouvert. Il pleut mais ça ne fait que rajouter à la beauté et l’aspect mystique de la montagne et du village.
Le reste de la journée on est allés visiter et marcher dans le cimetière dans la montagne et visiter le temple de Kōbō-Daishi (pas de photos autorisées au temple) C’était tellement beau tout l’après midi! Tous les gens qui nous avaient recommandé de venir ici avaient raison. C’est comme un autre monde. Avec les moines qui chantent au temple, et les milliers de petits bouddha un peu partout. Le cimetière et la sensation que ça donne de s’y promener aussi. Plusieurs figures ont des bavettes. Je pense que les croyants viennent prendre grand soin des figures entre autre avec des vêtements et aussi avec des offrandes de saké.
Le soir nous avons la bouffe incluse dans le forfait et ils viennent nous chercher pour qu’on aille dans notre petite salle manger notre repas végétarien bouddhiste. On est tous sur nos tatamis et ils nous ont comme mis loin les uns des autres comme pour aider la méditation… mais on s’est rapprochés 🙂
Après souper on a pris le temps d’écrire nos souhaits sur un morceau de bois et ils seront purifiés par le feu demain matin à la cérémonie du feu. On a revêtu nos Yukata pour l’occasion, vêtement traditionnel japonais pour ensuite pour aller se laver.
Parce que oui, c’est notre première expérience de onsen. Le principe du spa Japonais. Toutes les filles d’un côté et les hommes d’un autres, tout le monde tout nu et on se rince d’abord à la douche téléphone assis sur un petit petit banc avant d’aller tremper dans de l’eau chaude généralement volcanique avec des propriétés. Ensuite on se douche, se lave et on se sèche et on part! Là on est dans une place à touriste alors c’est pas trop perturbant. Mais j’avoue que de se faire jaser ça tout nu par des inconnus pendant que tu te laves c’est toujours un peu marrant. Moi qui aime tant les bains, j’ai trouvé mon pays. Maintenant je comprends ton engouement Marie H 🙂
Dodo sur nos futons (ils sont venus “monter nos lits” pendant notre absence) parce que demain matin c’est la méditation et ensuite la prière du feu.
8 juin- Méditation et temples
Ouf, c’est à la tête d’une bande de blancs un peu frippés qu’on se rend dans le hall de méditation pour une demi heure de chants bouddhistes et d’introspection. On dira ce qu’on voudra, moi je trouve que ça fait tellement du bien. Jusqu’à tu n’arrives plus à méditer tellement tu as des fourmis dans un pied d’être assis en indien…
Ensuite on a été à la cérémonie du feu. Encore une fois très touchant. Le gars a eu de la misère à partir son feu avec du bois vert mais tout nos souhaits ont été purifiés. Donc je devrais commencer à aller mieux et tout le monde dans la famille aussi 🙂 On remarquera mon effort pour écrire en japonais copié de google, j’espère que j’ai écrit la bonne affaire…
Le reste de la matinée on a exploré le reste de la ville et les autres temples cette fois sous le soleil. On remarquera notre Magnum si bien réalisé par Louis et moi, on se lance dans le mannequinat.
En pm, direction Takayama donc on refait le chemin inverse, le funiculaire, le train privé et je ne me souviens plus combien de JR. On arrive premièrement à notre auberge de jeunesse pour se faire dire qu’on est pas à la bonne. Étrange, c’est pourtant à cette branche qu’on a réservé… mais bon.
L’autre auberge est très bien mais il y a sérieusement eu un problème avec le site de hostelworld. Simon et moi on est certain que quand on a réservé, c’était une chambre moins chère parce que on trouve le prix assez exorbitant pour dormir par terre et c’est aussi ce que Louis et Renée se souviennent. Me reviennent en mémoire mes jours au gite et les problèmes qu’on avait eu aussi avec hostelworld quand quelqu’un allait jouer dedans après que tu aies fait des modifications. On est quand même restés là et la fille de la réception a été super gentille et surtout super reconnaissante qu’on lui pointe l’erreur et voulait tous les détails de nos communications et tout.
On est allés souper dans un endroit qu’elle a recommandé, un Izakaya/yakitori. Dans le fond c’est plusieurs petits plats que tu partages. Miam! On était servi par un jeune qui avait des broches et l’air d’avoir 16 ans. ll parlait pas un mot d’anglais, mieux japonais, c’était juste étrange! On a fini par avoir tout ce qu’on avait au bout du compte après plusieurs clarifications. Le poulet (cuit!) était délicieux!
Ce soir, on jase notre vie au réceptionniste par rapport à nos plans entre le 17 juin et le 8 juillet (non mais Ren et Louis doivent juste pu être capable d’en entendre parler… Kyushu ou Shikoku? Hokkaido? Mais on a pas de JR pass… on fait quoiiiiiiiiiii) et le réceptionniste est super aidant. On penche pour Hokkaido, on trouve un moyen encore moins cher de se rendre, par traversier. Demain matin il va appeler pour réserver pour nous car bien sur, sur le site en anglais, il n’y a pas vraiment d’information…À suivre!
9 juin-Takayama
Ce matin on repart à l’aventure en se louant… des vélos! Des vélos à genre 3 vitesses style BIXI tenu par un monsieur qui a l’air de plier en deux sous l’age mais trop adorable. On se lance en direction de l’ancien village (genre de village d’antan) dans les côtes je vous garantis que je marche à côté de notre vélo. On visite autour en chemin, on arrête prendre des photos, c’est charmant.
Le village c’est clairement l’attraction du coin! Des bus scolaires sont là et quand on essaie les échasses, c’est une petite Mme qui m’explique que je m’y prends à l’envers 😉 C’est super joli et informatif. Les enfants ont un atelier où ils font eux même leur Sarubobo (baby monkey) petite figurine de la place que les grand mères faisaient pour apporter bonheur à leur famille. On peut pas se faire passer pour un des leurs mais plus tard, moi j’en ai acheté un au Family Mart. On ne savait pas à l’époque mais les couleurs veulent dire quelque chose. Alors celui qui va dans l’arbre de Noel est jaune ce qui veut dire apparemment : “luck when gambling!” Moi, Noel prochain je gagne à Célébration ou la poule Claude et papa, c’est sur!
Au retour on s’arrête manger encore une fois de délicieux Ramen et les garçons prennent de la iya beer qui est apparemment délicieuse. Il commence à pleuvoir alors on décide d’aller reporter les vélos. De toutes façon, en pm on avait prévu une balade dans des sentiers et au centre ville pour que les blancs becs en santé dégustent du sake ce qui ne se fait pas bien en vélo.
Armés de nos parapluie on part dans les sentier verdoyants avec un petit temple ça et là, c’est vert, c’est bucolique. On revient vers la civilisation et on fait le tour des places de sake. Malheureusement aucun ne t’offre la visite et l’explication de comment ils font mais juste la dégustation. C’est quand même super beau! Je ne peux pas croire qu’on a pas acheté les kitkats au sake!!!!
Une des dégustations Renée avait le verre mesure, le petit cube rempli à rebord qui déborde dans une soucoupe 🙂 C’est super beau mais il parait que c’est juste vraiment chiant de boire la dedans! On a aussi visité un endroit où un monsieur faisait toutes ses choses à base de soya et une miso délicieuse. On a jasé super longtemps avec assez pour que ce soit mon tour de me faire accoster par des étudiants qui pratiquent leur anglais!
Pour souper, Louis a trouvé un endroit où ils font un super sukiyaki* fondue traditionnelle Japonaise ou le chef fait un genre de bouillon avec plein de choses dedans et tu sauces tes choses dans l’oeuf avant de les manger avec du iya beef. C’était sérieusement, SUCCULENT! Encore une fois, au moins je peux apprécier pendant que je le mange. Au début il y avait comme une graine dans le genre de poêle au centre de la table et j’ai gossé avec et une Mme m’a vu ce qui nous a valu un changement de poêle avec les excuses personnelles du chef et plusieurs salut à 45 degrés. Avoir su je l’aurais juste laissé là!
On a fait du petit shopping en chemin vers l’auberge, je me suis acheté un petit sarubobo vert, un charm pour la santé en me disant qu’il faut bien que je mette toutes les chances de mon côté!
Demain départ en bus vers 10h00 pour Matsumoto avec un arrêt onsen en plein air en chemin! On va passer tout près des alpes japonaises 🙂 Bonne nuit!
10 juin-Direction Matsumoto
Ce matin on se lève… en premier? Nous on assume que les autres sont juste déjà partis courir la galipette mais c’est une Renée seule qui vient partager notre déjeuner de pain et miel au Yuzu (miammmm). En fait, Louis est dans la chambre entrain de dormir parce qu’il s’est tapé une intoxication alimentaire en plein milieu de la nuit solide. Et Renée ne feel pas top non plus… Simon et moi on se regarde, on est bien, à part mes nausées habituelles, et on a tous mangé la même chose! Thank the lord!!!! Donc pour le bus ce matin et le onsen ils vont oublier ça. Mais que nous on peut aller tout de suite et aller au onsen et les rattraper plus tard dans le bus au besoin.
On se dit que ça vaut la peine de l’essayer alors on pack les petits en vitesse et on revient voir notre gars en avant qui est en attente pour réserver notre traversier pour Hokkaido le 17 juin. Ça prend un temps fou mais en même temps, ça nous prend quelqu’un qui parle japonais et il est tellement gentil de le faire. Il règle tout et regarde sa montre : il vous reste 10 minutes pour aller prendre le bus vous avez le temps!
C’est donc en faisant de la marche rapide avec sac à dos (vraiment sexy comme sport!) qu’on se rend à l’endroit sur la carte pour la gare de bus… Derrière un Dollorama…vide… avec une Mme de 90 ans qui arrache des mauvaise herbes…??? On arrive à se comprendre et elle nous pointe la gare de bus du côté opposé. S’en suit une course avec sac à dos pour arriver exactement en même temps que le bus qui part. Mon Simon fait des grands signes au chauffeur et se met un peu dans le chemin et le chauffeur arrête. On a pas eu le temps d’acheter de ticket à la machine mais il nous laisse entrer quand même. Va falloir payer en 2 fois et ça va nous couter un peu plus cher mais ouf! On va se rendre!
Il fait super beau aujourd’hui et la vue des montagnes est superbes. Quand on arrête au onsen au milieu, on réussi à avoir internet, les comparses vont être capable de prendre le bus mais ne débarqueront pas ce qui nous donne 2 heures pour profiter du spa et ensuite les rejoindre. Le cable car avec vue sur les montagnes on oublie ça pour cette fois. Et feeler moche, I can totally relate to that!!!
Le spa est superbe, c’est juste un peu plate d’être chacun de son bord. On a pas la vue extérieure parce qu’un grand mur nous sépare des hommes mais Simon me dis qu’il y a avait aussi un grand mur de son côté alors c’est fair. À l’entrée il faut acheter une serviette pour Simon alors on prend la petite serviette japonaise de 10pox24po (modesty towel). On se comprends à peine avec la dame mais elle comprend qu’on veut celle écrit en vert parce que le vert c’est pour la santé parce que nous on veut la prêter à nos amis après 🙂
Premier onsen avec juste des japonaise. Premièrement tout le monde a au dessus de 60 ans. Alors pour faire comme à l’autre hotel moi je me déshabille et je sors devant une série de robinets avec des bassins. Je commence donc à me rincer au bassin d’eau frette (je trouve quand même les installations frugales) quand une Mme vient me parler. Voyant bien que je ne comprends rien elle me prend par la main et me fait faire le tour jusqu’à une zone avec des douches. aaaah! Et elle prends bien le temps de tout m’expliquer les savons, tout ça tout nus bien sur! Bah, là où y’a de la gêne, y’a pas de plaisir!
On a donc marinés et relaxés chacun de notre côté dans nos eaux volcaniques aux propriétés thérapeutiques avant de se retrouver pour manger un petit diner avant d’aller revoir nos comparses.
Quand on a vu le bus arriver quasiment vide avec deux blanc becs pas mal blêmettes, on a su que c’est les nôtres 🙂 On a donc continué notre trajet au travers des montagnes en direction de Matsumoto.
Pour la nuit on a pris un business hôtel parce que c’était étonnement vraiment moins cher que toutes les autres options. Ils disent que c’est un petit lit double mais c’est en masse grand pour deux personnes et on a nos salles de bains. Et un truc pour presser les pantalons sur le bord de l’ascenseur 🙂
Louis commence à se sentir encore plus moche. Il fait un peu de fièvre. Tylenols, advils et dodos pour lui et on va aller acheter un repas de 7eleven pour manger à l’hôtel, une petite soupe ou quelque chose. On a le temps de se promener un peu dans la rue des touristes ou plein de trucs au effigie de grenouilles nous attendent. Et on se paye un local delicacy, une gaufre en forme de truite fourrée aux différentes choses miam!!!
On ramène la souper miso à Louis qui a vraiment pas l’air mieux et Ren est pas mal bof aussi mais sans la fièvre. La serviette froide de la santé ne fait pas vraiment sa job mais les tylenols aident. Monitorage et on sait où aller si ça va pas mieux. Là je suis mêlée dans l’espace temps et je ne me souviens plus si c’est le soir même ou le lendemain matin qu’on a allumé! On a les antibiotiques qui n’ont pas servis en Indonésie que Marie H et Simon nous ont laissé avec grande générosité, je pense que c’est le moment! Praise the lord and my friends, après une journée, il est sur pied et après le traitement au complet ils pètent le feu! Merci Marie H et Simon!!!!
11 juin-Matsumoto et direction Tokyoooooo
Donc le lendemain Matsumoto Castle avant d’aller à Tokyo. Le matin Louis est encore moche ce qui me fait croire que les antibios on y a juste pensé le matin? Renée est pas top mais avec des pauses on peut aller visiter tranquillement (moi la lenteur anyways ça me va all the way!) Louis reste dormir avec un late check out et on part!
C’est vraiment un super beau chateau, un des seul original de l’époque des samurais. Un petit monsieur vient nous parler. On lui jase poliment et on part vers l’entrée en se demandant ce qu’il voulait. En arrivant on voit : “free guided tour”. En tant que bons touristes qui ont fait l’Inde avant on est comme “watch ben le tip qu’ils vont demander à la fin!”… Puis on se souvient qu’on est au Japon et qu’on ne pourboirise pas ici! On va voir, c’est une association de bénévoles qui te font faire le tour. Alors ils nous envoient quelqu’un, et c’est notre petit monsieur de tantôt 🙂 Ils font ça pour pratiquer leur anglais et pour animer leurs journées!
Il était adorable et avait son texte de pratiqué à la lettre pour chaque endroit où on arrêtait 🙂 C’est super impressionnant à visiter et les escaliers à l’intérieur ont plus de l’échelle que de l’escalier. Et les cadres de portes sont pas faits pour les gens de ma grandeur définitivement.
Simon: Il avait même ses blagues de prêtes tel un prof de chimie qui fait la même blague à la même place et au même moment à chaque session. En nous parlant des différents types de mécanisme sur les fusils de l’époque, ils nous dit: «I don’t know the difference between these two… I hope you will not fire me!» Ha ha, je sais pas s’il a été à l’école des comiques!
Après quelques photos de plus, direction le diner. On feel quelque chose de pas compliqué alors on essaie une chaine, MOSBurger. J’ai pris le burger le plus drôle de la terre : Boulette de soya, entre feuilles de laitues iceberg. Pas certaine qu’on peut encore appeler ça un burger mais à part que ça se mange vraiment mal, c’était bon!
On retourne voir notre homme abandonné à l’hôtel qui va quand même mieux et se sent bien en état de prendre le train! Direction TOKYO!!! Notre premier Airbnb sera dans le quartier des geeks, Akihabara. On a sérieusement un PDF de 12 pages avec des photos sur comment se rendre jusqu’à l’appartement (tsé quelqu’un qui sait qu’il gère avec des touristes!) et on se rend bien dans notre … super condo de luxe!!!! Sérieusement, 25$ par personne et on a deux lits doubles avec un super mais super appart! Donc ce soir, on fera à manger à la maison pendant que Louis se repose et on fera nos lavages et tout.
L’épicerie c’est toujours une aventure en soi 🙂 J’aime voir tout ce qu’il y a de différents et enfin, je peux racheter du Daikon, légume auquel je suis devenue accro pendant notre séjour avec Annie. Le daikon de la gloire!!!!
Pendant qu’on cuisine et Ren fait du lavage, Louis essaie de comprendre quelque chose à la télévision Japonaise… Après avoir tous regardé, on a pas compris si c’était les nouvelles, un jeu télévisé ou juste des gens qui font des commentaires sur d’autres gens.
Donc sauté de légumes et poisson pour souper et dodos!
C’est donc armés de nos billets fraichement achetés pour la Corée qu’on se met en file dans la liste de touristes pour aller se faire questionner. Déjà du premier coup, le Japon ne déçoit pas! On s’est fait arrêté parce que je n’avais pas mis le numéro de téléphone du AirBnb où on va (que j’espère fort fort que Annie va avoir trouvé d’ailleurs avant qu’on arrive à une heure indue!). Ils nous ont pas demandé de voir notre billet mais ont quand même confirmé quelques fois notre date de départ.
Simon: Arrivés à l’aéroport d’Osaka, ouf, on est plus habitué que ça soit si tranquille! Tout le monde respecte les files d’attente et c’est beaucoup plus silencieux. Il commence a être tard et on sait qu’il reste 1 grosse heure d’autobus avant d’arriver donc on ne niaise pas trop devant les machines distributrices après avoir passé les douanes. Ha oui, et pour ceux qui se le demande: ils nous on jamais clairement demandé notre preuve de sortie du japon! Ben oui ça valait vraiment la peine de se stresser avec ça à notre escale à Bangkok! Avoir su… Comme on a le wifi à l’aéroport, on en profite pour parler à Annie qui va nous attendre à la station de train de Kyoto. Elle nous guide à distance pour trouver le guichet automatique le plus proche et pour savoir comment mettre la machine à billet d’autobus en anglais. Ça fait 3 mois qu’on voyage dans des pays bizarre qui parlent pas toujours anglais, donc en arrivant au Japon, on dirait qu’on était déboussolé. Dans les derniers vols, on avait une genre de routine. On sort de l’aéroport et on fonce au travers de tous les chauffeurs de taxis qui nous sautent littéralement dessus pour s’éloigner un peu et prendre un chauffeur au hasard plus loin et négocier pendant 15 minutes pour avoir un prix acceptable. Bref, au Japon ça parle pas beaucoup anglais non plus, mais c’est bien mieux organisé. Sauf que sans les directions de Annie, on aurait manqué le dernier bus pour Kyoto!
Trajet beaucoup plus cher que nos dernier, mais au moins on a pas eu à négocier, il y a même une toilette! Seul détail, aussi cher on peut payer pour un trajet de bus, quand t’es assis à côté de la toilette, ben ça sent la toilette. Annie nous attendais à Kyoto station avec une cannette de boisson alcoolisé à l’ananas. Moi je pensait qu’elle était rebelle, mais j’ai vite appris qu’il n’y a pas de loi qui empêche le monde de boire dans la rue, tant qu’on dérange personne, c’est correct! Il est rendu dépassé minuit, pas de niaisage on se paye un taxi pour notre airbnb pas trop loin du centre-ville. Annie avait déjà été cherché la clé en PM avec pour seule indication en japonais qui devait ressembler à: marche 2 minutes en sortant de la station à droite… Pas facile mais elle l’a eu! En entrant dans notre mini studio, ça confirme ce qu’on pensait: c’est petit! Disons coquet pour être polis. Ce qu’ils appèlent des futons pour dormir, c’est plutôt une grosse couverte étendue à terre. Pas trop confo, mais on est tellement fatigué que c’est pas un gros problème! Tout le plancher est en tatami et la douche est séparée du bain parce que la douche, c’est pour se laver et le bain c’est pour se tremper!
Bon dodos, on est complètement épuisés!
31 mai – Reprendre les dessus et baptême du Japon
Ouf! La fatigue, le mal de coeur, les épuisements des derniers jours se font sentir alors aujourd’hui, plan tranquille. Annie avait tout acheté pour qu’on se fasse un petit déjeuner tranquille dans notre AirBnb.
Plan de la journée, on marche le long de la rivière pour se rendre chez Yoko, l’amie chez qui Annie restait avant pour faire les petites choses nécessaires genre le lavage et se faire une bouffe maison tranquille.
Je ne vous dis pas à quel point tout ça a fait du bien c’est fou. J’ai même fait une sieste dans l’après midi. Avec le cocktail de médicaments que je prends, c’est dur de dire ce qui me rend somnolente mais je prends bien la petite pause.
Le soir on s’est fait un petit souper. Aller à l’épicerie japonaise dans un quartier résidentiel = expérience. On s’extasie devant tout ce qu’on voit et surtout, on comprend rien du tout. Les gens se tassent de 8 pieds pour nous laisser passer et on a droit au 45 degrés (qqn qui se penche pour remercier). Il y a des sushis, du poisson et des choses non identifiables partout. J’ai essayé une boisson que je ne connaissais pas avant le Calpis. J’ai beaucoup aimé, pendant que les autres boivent de la bière, comme j’ai pas le droit avec mon régime de personne qui fait du reflux bleurg! Annie est restée à faire dodo chez Yoko alors on a réussi à se retrouver comme des grands dans le métro grâce au sens de l’orientation légendaire de Simon et aussi le fait que j’avais remarqué le dessin d’un canard sur notre building d’appartement!
Au Japon ils ont plusieurs alphabets à eux et des fois, les choses sont en anglais ou en caractères romains mais pas tout le temps. C’est vraiment étrange parce que malgré nos pérégrinations d’avant, c’est nouveau de ne pas du tout pouvoir se retrouver dans un alphabet qui n’est pas le notre.
1er juin – Activité surprise!
Aujourd’hui encore des dodos (c’est tout ce que je peux faire pour aider I guess, j’ai juste hâte que la médication fasse effet IF j’ai le bon diagnostic!) le matin puis pm on dine avec Yoko et Annie avant d’aller explorer les alentours de Kyoto station parce que je dois aller poster mes papiers d’assurances.
Aussi, l’activité surprise c’est que le premier du mois, le cinema est moins cher alors ils nous emmènent voir un film en japonais 🙂 On peut manger de tout, ils fournissent même les couvertures, c’est incroyable. C’était un film sur l’histoire d’un village à l’époque des samouraïs sur comment un investissement d’argent quelconque a sauvé le village donc pas vraiment d’action, beaucoup de blabla et de contrats… en ancien japonais… ie : aucun de nous 4 a compris grand chose.
Pour le souper dans le summum de notre touristerie, Annie a accepté de nous emmener manger dans notre premier sushi belt restaurant 🙂 Je sais que je feel pas bien quand je mange mais maudit que c’est bon quand on le mange. J’ai même eu des sushis au canard grillé miam!!!! Annie nous a au moins pointé ce qui est dégoutant à l’avance (moi l’oursin, le poulpe et le calmar, I’ll pass!)
2 juin- Planif, café, repos, shopping et resto
Annie et nous, c’est magique on est exactement dans le même mood. On a plein de choses à régler pour les prochains jours, elle a des choses à faire pour le nord et on est fatigués comme ça se peut pas alors on a passé le pm à relaxer et rattrapper tout nos commérages dans un café sur le bord de la rivière. Bon, c’est frustrant parce que ça sent bon mais pas de café pour moi mais un jour, tant que je suis capable d’en reprendre dans un an quand je vais retourner travailler, that’s all I ask si la nausée peut partir. Mais my god que c’est un après midi qui a fait du bien!
En soirée, Annie a un restaurant préféré genre gastronomique qu’elle veut nous faire essayer et son amie Yokiko a pu appeler pour nous avoir une réservation. OMG! Quand on dit repas gastronomique!!! C’était genre 9 petits services, des nouilles, des sashimis, le meilleur « spring roll » au monde, de la soupe, du tofu étrange, du tiramisu et j’en passe! Sérieusement, c’était tellement mais tellement frais et délicieux.
En marchant le soir vers la station il fait quand même pas mal froid (surtout après avoir été en Indonésie!!!) et je manque de chandails chauds et pantalons alors arrêt au H&M. Comme les machines à laver et brulures chimiques ont mangé le 3/4 de mes vêtements, défi de trouver quelque chose a ma taille partiellement réussi! Et surtout, à 5$, un chandail avec des chats, des coeurs, des nuages, un vrai chandail japonais. On a rit comme des connes et on a pris chacune un.
Alors qu’on se baladais dans la rue avec nos matching shirts, nous est venu l’idée d’aller se prendre en photo dans un purikura, les photobooth japonais qui te grossissent les yeux et donnent l’air de poupées. On a rit comme des débiles, preuves à l’appui!!
3 juin -Blanc becs : ASSEMBLE!
Ce qui deviendra ensuite notre cri de ralliement avec Louis et Renée pour le reste du voyage!!!
Ce matin on est allées rejoindre Annie et laisser du stock chez Yoko qui a gentiment accepté après que mon Simon m’ait convaincue de laisser en arrière nos vêtements chauds et botte de randonnée même si on a pas de plan clair pour après le départ de nos amis le 17 juin. C’est l’été et quand il pleut il fait chaud. Je m’ostine mais il gagne.
Annie fait preuve d’une patience d’ange justement par rapport à tout nos changements de plans et le fait qu’on cherche un endroit où revenir à Kyoto au alentour du 8 juillet. On a pris notre billet pour la Corée le 14 juillet. Seule chose poche, le 14 juillet c’est le début du Gion Festival à Kyoto, genre un des plus gros festival du Japon et on va tout manquer. Annie le génie nous met en contact avec son ancienne propriétaire et on a une opportunité en or. On repousse notre billet plus tard genre le 20 juillet et elle nous loue son air Bnb du 8 au 14 juillet et du 14 au 20 on peut rester dans un autre appartement plus loin parce qu’on est des amis d’Annie. Je lui ai parlé pas super longtemps mais sérieux trop gentille cette fille!!!! Et Annie mon génie qui a pensé à tout ça! Bon, restera à trouver ce qu’on fait entre le 17 juin et le 8 juillet 🙂
Donc aujourd’hui aussi, on change de Air Bnb, Annie part avec Sarah qui arrive à Osaka ce soir et nous on part avec Louis et Renée qui prennent le train de Tokyo vers Kyoto dans la journée.
Notre nouveau quartier est juste superbe. On est dans Gion, le quartier des geishas = beaucoup de touristes déguisés. Y’a que Sarah qui aura réussi à en voir une vraie par exemple. Les touristes on les spot à 2000 à l’heure, surtout Annie qui me différencie l’origine de tout le monde!
Après la chasse au AirBnb, c’est l’heure d’aller se magasiner des blanc becs (seront aussi référés comme blancos becos, Louis et Renée, Nen, etc.) à Kyoto station. Alors qu’on se pense ben bons en orientation c’est Annie qui les a trouvés en premier bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés que par Facebook auparavant.
C’est les retrouvailles, les embrassades et les amours avec nos deux amis qui ont encore les yeux collés d’avoir dormi dans le train et c’est toute valise suivante qu’on se dirige pour une petite séance de magasinage au Yodobashi pour de l’électronique à rabais, Annie et moi on avait besoin de petits trucs. De toutes façon il fallait aller chercher Sarah même pas une heure plus tard alors premier bain de foule! On trouve de tout au Yodobashi, même des choses d’une autre époque…
On se prend de la bière de dépanneur et on attend donc Sarah à l’arrêt de bus, exactement où Annie nous a retrouvé en buvant de la bière d’Okinawa il y a trois jours. Encore une fois, retrouvailles et embrassades et départ de groupe de valises en direction du souper.
Annie nous a emmené manger dans un restaurant d’okonomiyaki, omelettes japonaises. On avait notre petit box à nous assis en indiens sur le tatami autour d’une plaque chauffante alors que j’épiais nos voisins dans notre craque de papyrus (sérieux, depuis qu’on est arrivés j’ai juste le goût de réécouter au complet le vieux Simpson au Japon où Homer passe au travers des portes!). Le souper est excellent et avec tout ce qu’on a partagé, je suis juste surprise qu’on s’en sorte avec une facture quasiment plus basse que ce qu’on aurait payé au Canada! C’est quand même fou!
On se retire dans nos AirBnb respectifs. Demain les blancs becs se sont prévus une super journée de touristes et les filles qui ont vécu où sont venu souvent vont aller au onsen (spa) à la place. C’est pas si pire considérant qu’on a un lit et un genre de foam divan dépliable. Mais de s’endormir en disant bonne nuit à ses amis, ça n’a pas de prix… surtout quand Louis ronfle avant même qu’on lui ait dit bonne nuit haha!
4 juin – Blanc bec à Kyoto
Donc, ce matin, bien encore sur le décalage et ce qu’on appelle aussi l’adrénaline du touriste qui a moins de vacances que nous cette année, nos deux Valbélairiens sont partis en cavale à la recherche d’un café à une heure indue genre 6h00 am ils étaient partis. Nous mettons qu’on s’est défrippés un peu plus tard.
Donc destination temples aujourd’hui. À 4, c’est plus rentable de même prendre des taxis dans Kyoto alors on commence notre journée par se rendre à Fushimi Inari Taisha, le célèbre temple aux torii vermillions qui forment un chemin sur la colline. Alors qu’on touriste à notre meilleur (photos, comprendre comment faire ses offrandes (prière, plier à 45 degrés, lancer son argent, taper dans ses mains, replier à 45 degrés…), lavage/purification, shopping de charms, etc..) Renée a la fringale, c’est ce qui arrive quand tu te lèves trop tôt ha! C’est donc armée de sa poignée de noix du Family Mart
**Sons de machines et sons d’entrée dans les convenience store. Ok, il faut que je fasse un apparté de milieu de phrase comme je fais tout le temps avant d’oublier. Ceux qui sont déjà venus au Japon vont savoir de quoi je parle. Le ATM au 7eleven qui te fais quasiement de la musique a chaque choix que tu fais un son de victoire en te dévoilant ton argent dans un compartiment à la fin, la musique pas du tout répétitive quand tu entre au Family Mart (tananananananaaaaaananananana!), les coins de rues qui font bip boup bip bip boup et l’autre cuit-cuicuit… Ok c’est vraiment un pays où le cuuuuute compétitionne avec le cuuuute quasiment 100% du temps! et attendez qu’on soit rendus à Tokyo et que Louis nous propose d’endisquer les « Sounds of the Yamanote Line » avec les petites chansons de station! Bon, après recherche bien sur quelqu’un d’autres a eu cette idée avant nous sur youtube alors je vous partage là mais écoutez le quand on sera rendus à bloguer sur Tokyo… ouin j’écris à retardement ça parait? https://www.youtube.com/watch?v=KtH5s_ieFS8***
Donc, j’en étais à Renée avec sa poignée de noix qui fut prise d’assaut par… une bande d’écoliers qui veulent pratiquer leur anglais. Ils sont super gênés et trop chou. Ils persistent sur Renée alors je tiens la dite poignée de noix qu’elle puisse répondre 🙂 Ils l’ont même pas laissé finir sa bouchée de peur qu’elle se sauve I guess. A-DO-RA-BLE!
Ils ont des questions et réponses dans leur livre et dès qu’on déroge ça les pertube un peu 🙂
-What is your name?
-Renée
-How old are you?
-31 years old
-Which is your favorite temple?
-Well hard to say, this is the first one I visit. Which one is your favorite temple?
-…(regard affolé) Which is your favorite temple?
-Here. Which one is your favorite?
-…(air perplexe, prof traduit) !#$#@!$#!% (ma version de réponse en Japonais super rapide)
-Euh, can you speak more slowly?
-$#@$(#@$#@(&$ (prof à la rescousse) GOLDEN TEMPLE!
Bref on a bien rit et aimé.
Donc on est ensuite aller se perdre dans les plusieurs petites routes bordées d’arches rouges. Plus on avance et moins il y a de gens et plus c’est beau. Ça reste quand même un site enivrant et on a clairement l’intention de revenir y faire un tour quand on va revenir à Kyoto en fin de voyage.
Prochain stop, les 1001 soldats du temple Bouddhiste de Sanjūsangen-dō. On a pas le droit de prendre des photos à l’intérieur mais ça vaut la peine d’aller regarder sur google. Comme dirais Louis, j’en prendrais une couple pour mettre autour de mon lit, me semble que je me sentirais en sécurité!
Donc après ces belles visites touristiques, de retour à l’appart pour se préparer parce que ce soir, on sort! Avec Annie, Yukiko, Sarah et nous même, BBQ coréen genre japonais (je me souviens plus de comment ça s’appelle) avec bouffe et alcool à volonté (avec mon estomac de chochotte, c’est avec moi qu’ils font de l’argent mais pas avec mon chum quin!). On rit, on mange, on a beaucoup trop de plaisir! Ensuite direction le bar!
Le Concrete bar est littéralement un trou dans le mur dans une allée. Sans savoir où on allait je vous garanti que je ne me serais jamais rendue. Tak, un ami d’Annie, est barman. Le bar, dis-je, est en fait un espace microscopique avec mezzanine où on se coince agréablement avec autres japonais. On rit on jase on a beaucoup trop de plaisir!
Ensuite direction le…. KARAOKE! Alors qu’on se défonce les poumons sur Let it Go et qu’on se la crée sur du Timbaland en passant par bien sur I WANT IT ALLLLLLLLLLLLL (Jass, pas pour se vanter mais je pense que tu aurais…eu honte de nous hahah!), Louis commande nos drinks en Japonais. On a reçu… des choses… mais pour sa défense, on hurlait en arrière solide! Moi j’ai eu mon flotteur de crème glacée alors j’étais heureuse.
Ensuite, direction le dance floor. Nos deux autres blancs becs sont fatigués et moi je devrais être sage mais bon, je devrais aller me reposer alors les filles partent danser. C’est qqch comme 4,5$ par personne. On les laisse et on se dirige vers la shoppe à Ramen préférée d’Annie et … OMG, meilleurs ramen de ma vie!!!! Avec une dame distinguée au coin du genre de comptoir qui nous explique comment les pimper avec du temupura et des graines de sésame. Miam!
Au moment du retour, il pleut, Ren et Louis retournent au Air Bnb. Ce soir, je suis en forme. J’ai eu assez mal au ventre et me sentir moche dans les derniers mois, on se mérite un party non? On décide Simon et moi d’aller rejoindre les filles. Seulement autre bouncer = 20$ par personne. Je le call bullshit, il me fait un gros X avec ses bras et me crie le prix. Je me réessaie, même résultat. Bon, je veux bien mais 40$ US, c’est charier!!! C’est donc sous la pluie qu’on repasse devant la shoppe à Ramen vers notre Air bnb et la gentille petite fille qui nous avait fait entrer nous offre un parapluie. On lui dit qu’on va lui ramener, elle nous dit qu’elle nous le donne 🙂 On est contents!
On retrouve nos blancs becs mouillés et après cette journée mouvementée, direction les bras de morphée!
5 juin-Blancs becs à Kyoto la suite.
Donc aujourd’hui encore plein de choses à explorer… beaucoup trop tôt dans le cas de nos amis! Alors pendant qu’ils contemplent déjà un temple, on se réveille tranquillement et on se rejoint pour le diner dans un resto autour de Gion.
On a trouvé un resto mais moi avec ma capacité à manger peu, on décide Simon et moi de plutôt les laisser profiter de la haute gastronomie et du repas 6 services pendant qu’on mange du family mart en se rattrappant et allant visiter le même temple et jardin zen.
Après le diner on s’est rejoint pour continuer notre exploration de Gion (Blancs becs, Assemble!). Il y a de petites boutiques superbes dans le quartier alors les filles on s’y perd pendant que les gars ben, ils suivent. On est allées dans une boutique qui n’était que des accessoires à cheveux. La fille s’empresse de vouloir nous faire une démo sur une perruque. Je lui ai dit : T’arrives à faire tenir ça dans mes cheveux, je t’en achète une! Résultat, ben Renée et moi on a une chaque. On a même trouvé le temple duquel le design est inspiré. 2 minutes et t’as l’impression d’avoir une coiffure de bal sur la tête 🙂 On a donc décidé que c’était maintenant notre antenne de communication télépathique 🙂
En pm, Nen avait trouvé un endroit pour aller assister à une cérémonie de thé, version abrégée pour touriste. On est arrivés et on s’est assis autour de la fille (pardonnez moi, les noms… à part les amis, les noms japonais j’ai pas une super mémoire!) s’est exécutée. C’est fait avec plusieurs étapes de rinçage et de purification. Le thé utilisé est du matcha (elle nous a averti que c’est fort encaféine, mettons que je n’ai que gouté au mien!) et le matcha est fouetté à l’aide d’un petit fouet qui je crois est en bamboo en le tenant de la main droite entre le pouce et l’index. Quand on la regarde faire, on a quasiment l’impression que c’est facile!
Elle a choisi l’invité d’honneur en fonction de comment on était assis et … BOUM! C’est Ren! Elle est donc venue lui porter le bol de thé. C’est donc sous le regard avide de tout le monde que Renée a pris une gorgée et dit : “It’s good?”, mais nous a dit en français que c’était pas mal plus froid que ce a quoi on est habitués.
On a ensuite eu la chance de pratiquer. Et de se faire expliquer comment boire le thé reçu (pourquoi ils l’ont pas dit avant que Renée en boivent mystère!). Prend le bol avec le beau côté devant toi, tourner d’un demi tour clock wise, etc. Moi je me souviens pas mais je sais que je me suis fait reprendre. Aussi pendant le fouettage, beaucoup plus difficile qu’il y en a l’air d’aller vite et de pas prendre le fouet à pleine main et crier RAAAAAHHHHHH pour aller plus vite. Morale de cette histoire, not sure que j’aurais fait une bonne geisha! Et notre thé était pas mal plus chaud haha!
Pour souper on cherchait quoi faire, Annie et Sarah étaient de leur côté alors comme des sushis sont toujours une option, on a décidé de les emmener manger au sushi belt où on avait été avec Annie question de facilement se retrouver et pas perdre plein de temps à chercher un restaurant… NOT! Kyoto station, c’est grand alors on a viraillé pas mal. On a fini par trouvé et on s’est régalé.
Dodo, demain on rejoint les filles pour déjeuner avant d’aller pour voir la forêt de bamboo et le golden temple! Bonne nuit!
6 juin – Tourizme
Blancs becs lèvent tôt se sont encore levés tôt et à leur grand dam, ils sont les seuls dans le quartier et ont seulement trouvé du café pas très bon près de la maison. Le plan de ce matin est de rejoindre les filles au Starbucks (point facile de rv) et d’aller déjeuner dans la shoppe à Ramen parce que c’était trop bon l’autre nuit (comme dirais Louis : Tout est dans le bouillon!). À notre grand désespoir ce n’est pas ouvert le matin à 8h00 mais on a quand même vu un scénario typique japonais, des business man saouls sur le bord du canal. Un qui est malade et l’autre qui essaie de prendre une dick pic sans succès hahaha!
Bon, on se rabat sur un déjeuner de Lawson (dépanneur) sans trop se plaindre et on va manger au soleil sur le bord du canal. Je ne me souviens plus pourquoi cette journée là on s’est séparés et Simon et moi on est allés acheter avec Annie et Sarah qui devaient aller à la station nos billets de métro/bus pour la journée. Ensuite, blanc becs assemble….ASSEMBLE ??? Pour une raison mystérieuse, j’ai carrément dit à nos amis où nous rejoindre à la mauvaise place (et pourquoi j’ai décidé où on se rejoint moi et mon sens de l’orientation légendaire?). S’en suivi une série de je t’envoie une pin! Une chance que tu peux faire ça sur Facebook ce qui te permet de te retrouver en te “pinnant” sur google map plus facilement. On a fini par se retrouver et hop! Le bus en direction Arashiyama.
C’est beau du bamboo… et très solide (chinese bamboo is very strong!). On se perd, on se promène, on prend des photos. C’est à l’extérieur de la ville et on se perd dans les temples autour. Il y a un photo shoot de mode dans les bamboos. Du coup je regarde la fille + les millions d’autres qui prennent des selfies et personne ne sourie… Je comprends pourquoi Ajay voulait pas que je souries sur les photos en Inde alors! Mais je pense pas être capable, ça me donne juste l’air un peu perturbée. Tsé moi les filles d’ergo, le flip de cheveux et le soufflage dans la babine d’en bas, j’ai jamais maitrisé!
On se rend compte que mine de rien la journée avance et bien armé de son pocket Wifi, Louis nous trouve le chemin à marcher pour aller prendre le bus pour voir le Golden Temple. Et heureusement qu’il nous a mis au pas alors que Renée et moi en profitions pour avoir notre temps de fille en arrière parce que si on avait manqué ce bus, on serait arrivés trop tard. Sérieux à date, le Japon c’est le pays où on a le meilleur timing ever.
On arrive donc à la fin de l’après midi, avec une super lumière et moins de touriste. C’est super beau mais je comprends ce que Sarah voulait dire par tout le monde se pitche pour prendre des selfies. Ça vaut quand même le détour.
On revient donc en ville et on a donné rendez vous à Sarah et Annie dans un bar que le Lonely Planet nous avait recommandé. Il fait froid et c’est au tour de Renée et passer au H&M pour aller acheter un chandail à 5$. Malheureusement, plus de chats psychédélique mais son choix fait partie de mes favoris quand même 🙂
Les filles et Tak sont venus nous rejoindre dans un bar qui ressemblait étrangement au Concrete bar en plus grand avec un vieux rockeur Japonais comme barman. Caché dans le fin fond d’un deuxième étage d’un building pas rapport bien sur! Après on est allés souper dans un restaurant d’un ami de Tak. C’était sérieusement dans la meilleure bouffe de ma vie. C’est pas parce que je sais que je vais mal feeler après que j’apprécie pas le goüt! Tak a commandé pour tout le monde et on a mangé de tout. Notre plus grande surprise a été le sashimi de poulet. Moi avec ma chance et mon estomac, j’ai choqué et j’ai cuit mais les autres se sont plus où moins essayés selon leur degrés d’habitude et de bravoure culinaire 🙂
C’était une soirée tout simplement magique. Demain matin on part pour Koya-San et c’est la dernière fois que je vois Annie avant un bout alors je me comporte comme un bout de scotch tape mais je sais qu’on va se revoir au Québec, entre les voyages et le grand nord, sinon, autour du monde pour tes 30 ans 🙂
Ouin…. ce matin on commence par plusieurs étapes avant d’aller à la clinique. 1 – trouver un hôtel moins crade ou on peut laisser un de nos sac pendant les prochains jours. 2 – trouver un scooter 3 – trouver un moyen d’appeler les assurances.
Après avoir réalisé toutes ces étapes direction la clinique. J’ai eu sérieusement l’agent le plus gentil de la terre chez can assistance qui m’a redonne espoir que ça se pouvait être agent et être un être humain 🙂 Rien à voir avec l’autre d’hier!!!
La clinique recommandée par le lonely et je crois gérée par des australiens. Mon docteur est un petite femme indonésienne de mon âge ish. Après lui avoir expliqué mon histoire, elle pense que je fais de l’acidité. Après avoir re expliqué toute mon histoire, on s’entend pour le test de parasites et de helicobacter pylori pour l’estomac. Ma mission est donc encore dans la prochaine semaine de produire tout ces échantillons! Mais il a fallu quand même que je re explique une troisième fois mon histoire quand elle elle m’a suggère de prendre des gravol pour le mal de coeur (I’ve tried this!!!!!!!!!). ÇA MARCHE PAS!!!
C’est donc pas très impressionnée que je quitte l’hôpital pour enfourcher notre scooter. Ouin, se tenir à l’hôpital et voir 4 personnes là pour accident de scooter ça aide à se sentir en confiance… heureusement que j’ai un chum qui conduit comme un pro.
En chemin vers ubud, on est arrêtés visiter une plantation de café luwak avec des petites mangouste et tout 🙂 c’est tellement cuuuuuute! Dire que c’est de leur merde que vient le meilleur café du monde!
Arrivés en pm a ubud, retrouvailles au resto et spectacle de danse balinaise avec les amis 🙂 c’était vraiment superbe! Ils arrivent à raconter une histoire avec leurs yeux et leurs mouvements si précis et gracieux! Loved it!
21 mai-ubud piscine and tea time!
Bon, oui la chambre suce solide pour pour le. Prix mais on va au moins profiter du déjeuner et de la piscine avant de se sauver dans notre hotel moins cher! Ha! Au moins il faut leur donner ça, le terrain est un oasis de paix avec la piscine étagée et les oiseaux dans la gigantesque volière à côté!
En pm, Marie nous a booké l’heure du the dans une pâtisserie appelée Caramel. Mioum mmmm! Et le tout en discutant avec deux jeunes enfants! Oui on a rencontré une autre famille de québécois en différé avec leurs deux enfants en voyage depuis 4 mois. Les enfants étaient ma foi très heureux de pouvoir raconter leurs histoires et aventures en français! Adorable!
En pm, ballade dans les rizières à pied. Les canards se cachent, les vendeurs de masque vendent, le riz verdoie à perte de vue, c’est magique. On a soupé dans un resto que Marie avait essayé au début du voyage et c’était délicieux (euh…sauce aux peanuts!). On bien rit, j’ai bu du jus de gingembre pour aider mon estomac, on on a niaisé. ..et probablement dérangé tout le.monde comme des adolescents 🙂
22 mai ubud et anniversaire
Matinée tranquille et pm en tête à tête avec mon amie à magasiner 🙂 je l’aime mon mari mais magasiner, c’est quand même plus excitant entre fille!
Simon: c’est un bon moment pour aller faire du vélo de montagne dans les rizières avec simon. Ce qui se voulait une petite balade tranquille est vite devenue très excitante au moment de descendre ce qu’on avait monté… petit sentiers de terre étroit et virages serrés on se croyait presque dans un site aménagé pour ça. Vraiment amusant même si j’ai failli me planter ( au moins dans des rizières ça ne fait pas mal!!) et que mon stand descendait tout seul à chaque bosse!
Fin pm j’ai eu mon cadeau de fête de Marie! Le cadeau le plus unique I would say! On a pris un cours de danse balinaise de deux heures :))))) c’était juste tellement incroyable et différent de tout ce que j’ai fait auparavant! !! Moi tenir des postures ouf! A l’extérieur de ma zone de confort mais ô combien plaisant! On suivait tellement bien que la prof a manqué de matériel mais c’était assez difficile comme ça! Mettons que que le gamelan (genre de xylophone en métal traditionnel) ça reste dans la tête! Après on assez pu pratiquer nos yeux balinais au souper pour mieux creeper monkey simon!
23 mai clinique and Playa
Aujourd’hui dernière journée de plage pour nos amis, direction Canggu! Bien sûr Simon et moi partirons avec notre scooter faire le mandatory détour pour aller donner un échantillon à la clinique, ma deuxième maison bleurgh! C’est donc les fesse plates de vibration de scooter qu’on a rejoint nos complices dans le vice à la plage vers 12h00.
On est arrivés pile au moment pour voir un gag juste pour rire ou Marie se fait cracher par la mer sur la plage! Sorry, mais c’était drôle! (À part que la plage a décidé de te faire e plein de scratch au passage!) La mer était pas mal agitée. Du plaisir fou à jouer dans les vagues jusqu’à ce que je sois moi aussi cachée sur la plage. sinus rince de sable dans mon nez!
Les garçons ont été capable de faire du surf par eux mêmes mais disons que j’ai préféré juste me baigner, pas assez de jus pour le sport! Et quand la mer nous a laissé un répit, Marie et moi avons quand même pu y retourner sans se faire recracher 🙂
On a séché en revenant en scooter tranquillement par un chemin de campagne dans les vertes rizières de bali!
Pour souper notre délicieux canard (pokemon de rizière) mariné 24 commandé la veille nous attendait… miam! Sérieusement, l’explosion de goût et de saveurs est incroyable! Les entrées de poulet haché et riz vapeur au coco étaient tout aussi succulentes! Thanks for the recommendation Jen!!!!
24 mai – Ubud
Aujourd’hui c’est notre dernière journée avec marie et simon 🙁 sérieusement le temps est passé beaucoup beaucoup vite! Consolation c’est que leur vol est très tard alors on on a quand même la journée pour profiter de leur compagnie, finaliser le shopping des petites choses qui vont repartir au Québec et manger des satay avec de la sauce aux peanuts (ouiiiiiiiii! Malgré la nausée, j’aime encore la sauce aux peanuts!)
Avant de partir, Marie en super GO qu’elle est toujours à réussi à nous trouver un spectacle de kecak à aller voir. C’était ma foi, très impressionnant et différent. Une 60aine d’hommes qui font la musique avec leur bouche pendant que des danseurs font le Ramayana. À la fin, un homme cheval marche dans le feu et les touristes dans les premiers rangées, attention a vos pied!!!!!!! C’était complètement fou!
Nous avons dû faire nos adieux rapides en plein milieu de la rue. Encore une fois, ce fut un voyage incroyable marie, simon. Merci pour tout les moment partagés et les fous rires inexplicables. Simon, je n’arrive pas à creeper personne quand je suis sur un scooter, je m’ennuie de mon étau. Marie, je t’aime tellement, c’était une expérience inoubliable et je te prépare une surprise pour le retour en lien avec tout ça! (Suspense!!!!!)
Simon : vous avez été des copains de voyage incroyables, tous les moments passés avec vous sont plus comiques les uns que les autres! J’espère pouvoir revivre tout ça avec vous dans un autre voyage (Montréal compte aussi!)
25 mai – Deuil vers munduk
Je me suis réveillée ce matin en cherchant mes amis! On donc décidé de faire de notre dernière matinée Ubud un genre d’hommage à nos jours commun : déjeuner à la place de jus organiques et chocolate milk a la boulangerie. Comme dirait deepali, in your memory my friends!
Avant de quitter vers munduk, notre prochaine destination un peu plus dans les terre, détour par monkey forest au sud de la ville. Il y a deux petits temples et surtout des centaines de macaques semi sauvages partout. Les petits sont tellement habitués de se faire nourrir que tu peux juste pencher ta main et ils vont te monter sur l’épaule. Bon, nous on a évité, tu sais pas ce qu’ils peuvent transporter ces petites bêtes et assez de voyage prévus à la clinique de même!
On a quand même eu l’impression d’être dans un drôle de vidéo quand deux français se sont arrêtés pour regarder des petits singes sans se rendre compte qu’ils étaient sous un arbre à liane. Agilement et trop rapidement pour qu’on puisse l’avertir, un singe ado a creepé vers le bas de la liane pour sauter sur les épaules et sac à dos du gars!!!! La panique! Bon il est just débarqué mais c’était du matériel pour les gags juste pour rire!
Simon: à tous les fans d’Indiana jones: on a visité le spring temple et c’était vraiment comme dans les films avec plein de vieilles statues et des lianes qui poussent dessus.
On a donc enfourché notre fidèle scooter qui part pas toujours bien pour monter vers munduk. Et pour monter, ça monte! Avec nous deux et le packsac, mettons que ça bouffe de l’essence. Les pentes particulièrement abruptes on devait aller à plein régime et … 10km/h? Une fois on a dû aider un peu et faire comme Fred cailloux. Vas y biquette!
Arrivés en haut la vue est superbe, la.jungle verdoyante, les montagnes et le…froid? Wow, depuis qu’on est arrivés ici, c’est la première fois qu’il fait genre 20!!!!
L’hôtel est superbe et la vue de notre petite terrasse à couper le souffle. Le soir je me suis payée un traitement de réflexologie pour essayer d’avoir moins mal à l’estomac
Maintenant qu’on sait que je n’ai pas de bactéries et qu’on attend un dernier résultat de parasite, je ne sais plus à quel Saint me vouer alors j’essaie la médecine locale. Bon, on va se le dire, c’était pas mal juste un massage de pieds finalement mais ça fait du bien quand même 🙂
26 mai-munduk
C’est donc au son de voix familières qu’on se réveille ce matin. En fait nos deux voisines de chambre sont sur skype et c’est des québécoises d’où l’oreille titillée de curiosité! Et comme on est dans la catégorie des gens les plus cool de la planète, une étudie en ergo et l’autre en travail social… les ergos ça rock!
Petite marche dans la jungle pour aller voir des chutes tranquilles et natural hot springs en après midi. Relax quoi! Tu sais que tu te baignés dans de l’eau sulfureuse quand tu ressort et que tout ton maillot est rendu un peu jaune.
Le soir, pour continue la relaxation, on s’est paye un massage. Aromatherapy pour moi et thaïlandais pour Simon. Je sais pas pour lui mais de mon bord c’était très drôle de voir la fille le plier comme un pretzel a chaque fois que j’ouvrais les yeux 🙂
Simon : quand je la sentais sauter à pied joints dans mon dos j’étais contente de savoir quelle ne pesait pas plus de 100 livres mouillés! A part le craquage de cou, ça valait vraiment la peine.
Bon je suis huilée, douche et dodos!
27 mai
Aujourd’hui retour vers kuta pour aller finir mes tests pour essayer de trouver whatever is wrong with me! On part donc vers 9h00 (si on se fie au chant du coq, qui est apparemment déréglé, il aurait fallu se lever à 4h00 am) et en chemin, petit arrêt panoramique pour aller visiter le water temple. C’est superbe!
Les temples sont vraiment beaux en Indonésie. C’est difficile des fois de se dire que c’est des temples hindous car ils sont tellement différents de tout ce qu’on a vu en Inde. Beaucoup moins de couleur, beaucoup de pierre qui amasse la.mousse en lien avec le taux d’humidité ambiante de 100%. En général c’est aussi beaucoup plus calme. En inde, peu importe l’heure, il y a toujours quelque chose, ici c’est pas mal juste au moment es célébrations particulières I guess.
On est donc arrivés à kuta début pm. Dès qu’on a eu la chambre, dodos pour md. Au moins des fois quand je dors j’ai moins mal au coeur (ça c’est quand ça me réveille pas lol). Mon Simon était pas mal énervé parce que c’est la première fois qu’on a accès à une cuisine depuis le début. On a donc mange des sandwich aux oeufs avec ce que simon croyait être une soupe ramen au poulet. En fait bubur ne veut pas dire soupe mais bien porridge à saveur de riz au poulet. Texture : -1 goût : 0 total pas très bon! -1/10
Ah oui dans nos aventures de la journée, aujourd’hui la visa de Simon ne fonctionne plus… mystère à élucider demain car besoin d’acheter des crédits de téléphone.
Bon dodos!
28 mai – to the clinic we go!
Bon alors sans surprise ce matin on retourne à la clinique parce que même si les tests sont revenus négatifs, les symptômes eux sont toujours présents!
Ils ont insisté pour que je revois la même doc. Au moins cette fois ci, elle m’a cru quand je lui ai dit que less médicaments ne me soulagent pas. Alors on est présentement dans la salle d’attente à attendre de voir le médecin interne. Elle ne m’a pas cru que je n’étais pas enceinte par exemple alors il a fallu payer pour un test. Yey! Je ne suis pas enceinte! Dah!
Direction l’interniste.
Simon : Pour la première fois, depuis un bout on a l’impression que le doc comprend un peu ce qui se passe et écoute avec plus d’attention ce que md dit. c’est le premier en Indonésie qui a pu nous expliquer pourquoi les antibiotiques on soulagés MD pendant quelques jours lorsqu’elles les a pris en arrivant en Indonésie alors que le problème ne semble plus bactérien. Merci doc de croire qu’on est pas fou! Après quelques questions et avoir tâté le ventre de MD, il en conclu qu’il faut changer la médication et qu’il faut prendre des pilules 3 fois par jour pour 1 mois. Bon, c’est pas réglé, mais au moins on change de traitement et il explique mieux c’est quoi le problème. Seul hic c’est que si ça ne fonctionne pas, il faudra passer une endoscopie… Heureusement on va être au Japon à ce moment là! (pas qu’on fait pas confiance à la médecine indonésienne, mais reste que je pense que le Japon a une meilleure réputation…).
Aventures de visa. Bon après 25 minutes au téléphone, j’apprends que ma carte Visa est bloquée. En fait elle a été déclarée perdue ou volée. Comme seulement le détenteur de la carte peut le faire, notre seule explication est que la carte a appelé elle même où que je suis sleep cancelling credit cards. Après 25 autres minutes avec Desjardins, en gros, aucun moyen de réactiver la carte, tu vas en avoir une a ton retour à la maison… Dans 8 mois!
Ouin, c’est là qu’on se rend compte que tout est fait pour les gens qui retournent à la maison après leur vacances. C’est la même chose à chaque fois que md voit le médecin. “pas de problème Mme, vous en parlerez avec votre médecin avec votre retour dans quelques semaines” gah!
Mine de rien, presque la journée complète a passé au téléphone avec les assurance et visa, et à attendre à la clinique. Il y avait du café gratuit dans la salle d’attente, je pense que j’en ai trop pris, j’avais le coeur qui battait plus vite que conseillé par le médecin! On en profite aussi pour envoyer du lavage car notre lavage à la main, des fois, ça fini par plus être assez. Mon odeur de sueur est très coriace!
29 mai – plage, surf et magasinage
Dernière journée complète à Bali, aujourd’hui on va à la plage! Marie est tannée de passer son temps à la clinique. C’est notre première visite à Kota beach même si on a déjà couché quelques nuits ici, le principal intérêt était la proximité de la clinique. La plage est très belle, mais beaucoup trop populaire à notre goût! Le surf est très accessible, même un peu trop. Les vagues sont relativement facile et il y a des planches de surf à louer tout le long de la plage. Ce qui fait qu’il y a une quantité presqu’infini de surfer dans l’eau. La plupart sont débutant et n’ont pas trop de contrôle de leur planche, les autres sont plutôt bon, mais font du slalom entre les nageurs et autre surfeurs… Bref, la plage à Kota est sursaturée. Sans parler des vendeurs de crème glacée beaucoup trop insistant. Malgré tout, j’ai surfé quelques vague et la baignade est plaisante dans les vagues.
À notre retour à l’hotel, notre linge est propre, bien plié dans un sac de plastique presque comme neuf, mais avec une odeur de détergent beaucoup trop intense. En sortant les choses du sac, MD se rend compte que sa paire de pantalon préférés qu’elle a depuis toujours et qui a tout fait ses voyages, était brulée et déchirée suite au lavage. C’est très décevant,mais le gars est vraiment désolé, et il ne nous charge pas le lavage pour nous dédommager. Bon, c’est la moindre des choses, mais le gars sais pas à quelle point ça va être difficile de remplacer ces pantalons là, surtout que c’est la troisième paire qu’elle doit laisser aller. Tsé MD dépasse d’au moins une tête l’indonésienne moyenne. On se doute que ça va être aussi dure que de trouver des souliers pour elle au Népal. Mais on se dépêche à faire ça aujourd’hui car on se dit que ça sera peut-être pas mieux au japon! Heureusement, il y a un grand mail avec plein de magasins européens, américains et indonésiens. Après avoir fait le tour de pas mal tout ce qui avait du potentiel, on fini par aller au genre de Zellers indonésien. Après avoir trouvé quelques trucs qui pouvait faire l’affaire, le plus gros défi était de trouver de quoi de la bonne grandeur. Ben je vous informe que MD est serré dans du 2XL et je vous jure qu’elle n’a pas pris de poids en voyage! On prend les pantalons quand même car le 3XL n’existe pas.
On trouve un resto sur notre chemin pour avoir un dernier repas avec de la sauce aux arachides, et on retourne à l’hotel faire nos bagages. Pour rendre la chose plus difficile, comme la dernière fois et parce qu’on est cheap, on a payé pour un seul bagage enregistré. Donc beau défis de faire rentrer 2 gros sac à dos de rando dans un seul et respecter la limite de 25 kg. On réussi à se coucher pas trop tard considérant qu’on se lève à 4:00 du matin pur prendre l’avion pour le Japon!
30 mai – avion vers Osaka en passant par Bangkok
Le cadran sonne et on a l’impression qu’on vient juste de se coucher. C’est les 2 yeux encore collés qu’on embarque dans notre Uber vers l’aéroport. Je ne sais pas que ce n’est pas bien vu auprès des chauffeurs de taxis à Montréal, mais ici c’est minimum 5 fois moins cher pour un service 5 étoiles et même pas besoin de négocier.
On a un escale de quelques heures à Bangkok le temps de manger un peu au Subway et de paniquer parce qu’on a pas de billet pour sortir du Japon. La fille au comptoir nous a flaggé et nous a laissé faire note transit contre son gré alors on est allé lire sur internet et il parait qu’on pourrait se faire refuser l’accès au pays tantôt.
Au moins on a réussi à parler avec mon amie Annie et c’est suite à cette discussion et une réflexion très rapide que je vous annonce qu’on s’en va en Corée le 14 juillet prochain (date random, billet le moins cher disponible!)
Au Japon on rejoint de amis alors le blogue sera encore une fois en retard. On pense beaucoup à vous et on adore lire de vos nouvelles!
Je suis mêlée dans les dates mais allons y freestyle!!!!
Aujourd’hui bateau en direction de l’ile de Java. On pensait qu’il y avait du traffic sur la route à Bali, et bien je vous annonce qu’on a eu du traffic dans genre un mini détroit de rien du tout. Aucune logique, beaucoup trop de traversiers qui se klakonne mais après 30 minutes de surplace on a fini par se rendre 🙂
Avant de partir en direction de notre petite guesthouse sur les flanc du volcan Kawa Ijen, on devait se trouver quelque chose à manger. Comme le port est super loin de tout, on s’est contenté de trouver un peu de tout dans un petit supermarché local, le Indomaret. Les Simons ont été assez daring pour essayer les genre de pâtisseries à la viande mais avec mon mal de ventre qui est revenu full pin, je me tiens au Ramen. Marie a même trouvé des biscuits à notre image 🙂
Ensuite, on devait se trouver un transport pour faire un genre de 6heures d’auto demain après notre hike pour se rendre à Malang. C’est à ce moment que tout les talents de négociateur de mon Simon sont entrés en ligne de compte. Après 25 minutes à plus ou moins dire la même chose au gros monsieur ventripotent qui gère les autres chauffeurs apparemment (j’ai essayé de m’en mêler mais j’ai abandonné, une chance que je ne me suis pas rendue compte que selon Marie, il a même levé la main de façon condescendante vers moi en disant… woman woman woman!!! KEWA!) Simon nous a dégoté un transport pour un prix acceptable! Quel homme!
On attendait depuis un bout notre pick up de guesthouse quand Simon a remarqué que le nom de Marie Hélène Dugal était écrit sur un papier sur l’auto littéralement à côté de nous depuis tout ce temps. Un monsieur nous a informé que ‘’Dugal’’ en javanais veut en fait dire ce qu’on a traduit par pétasse de son petit mouvement de hanche avec le ras relevé… PWWAHAHAHA!
Nous sommes donc parti avec notre chauffeur qui n’avait pas été très proactif pour nous trouver direction… papapapa! (je vous rappelle que hier on était dans le lifestyle of the rich and the famous) une guesthouse plus du genre de ce qu’on avait en Inde. Le retour de la toilette turque et des matelas douteux mais en même temps, tellement accueillant. On est dans un tout petit petit village en fait et à l’extérieur les enfants jouent et crient, c’est cute. Pour souper le seul choix c’est du riz frit ou des nouilles frites avec exactement les mêmes choses dans le ‘’dépanneur du coin’’. Les enfants viennent nous yeuter, le souper, à 4, avec boissons a dû couter autour de 7$ 🙂
On est allés se coucher très tôt parce que demain, on se lève à 2 heures du mat pour aller monter le Kawa Ijen et aller voir les mineurs de souffre à l’oeuvre. Il parait que ça vaut la peine de faire la hike de nuit pour aller voir le feu bleu qui sort de la mine de souffre dans le cratère mais on a eu des avis mitigés et on tenait pas à être aussi dans le gros rush hour de randonneurs nocturnes. Et ouiiiii, une heure et demi de sommeil de plus!!
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Après ce qui a dû être 2 heures de sommeil dans la grosse chaleur, le réveil sonne la levée des corps… et le mal de coeur est de retour à son meilleur. C’est en faisant entendre mes meilleurs gag reflex qu’on a commencé à monter (grrr, ça me rappelle mon échec de Thorong La pass au Nepal!). Heureusement , on est allés lentement et avec un petit biscuit de temps en temps, mon mal de coeur a éventuellement diminué. On monte dans le noirrrrr jusqu’au tea house. Ensuite on montre tranquillement jusqu’au haut du cratère. Simon P. a un succès auprès des locaux et même se fait prendre pour Spider Man. Moi je pense que c’est les yeux bleus ouhhhhh. On a posé pour quelques selfies (tsé maintenant que l’Inde m’a fait comprendre que je suis basically, euh une superstar!) et on a continué notre chemin pour aller vers l’entrée du volcan et descendre vers la mine. La descente est longue et on arrête souvent pour laisser passer les mineurs qui montent ou descendent. Sérieux, je ne sais pas comment je trouverais ça moi que plein de touristes passent dans mon environnement de travail tout le temps.
C’est absolument hallucinant leur travail. La plupart transportent le souffre dans un genre de 2 paniers reliés par un baton de bamboo qu’ils mettent en équilibre sur une épaule. Le poids est d’autour 70kg (euh genre moi?, un peu moins mais bon!) et ils sont en bottes de pluie ou gougounes. On voit carrément les muscles s’affaisser sous le poids. On a vu un des homme sans son chandail et la corne et les plaies sur les deux épaules étaient ma foi poignantes. Ils doivent faire deux fois le trajet dans le journée pour faire environ 14$.
J’ai arrêté mi chemin parce que petit estomac voulait se manifester ce qui m’a permis de prendre des photos de notre duo de Simon qui descend (et du mien qui a dûment porté sa tuque de Charlie pour toute la ride!).
Simon : Pour l’avoir essayé, c’est vraiment inhumain de transporter ça pour plus de 15secondes. Je vous jure, c’est pas sain… Sans parler des vapeurs de souffre qui coupe de souffle et brûlent les poumons malgré le masque à gaz (ou le foulard en moton dans la bouche pour les locaux…) On se rend compte qu’on est chanceux. Plusieurs d’entre eux doivent faire cet emploi seulement un temps mais certains y sont encore passé 60 ans. Notre guide a d’ailleurs sorti de cette vie en apprenant un peu l’anglais de son frère qui gère la guesthouse et la compagnie et il connaissait tout le monde dans le trajet.
On a été chanceux parce que les vapeurs et les nuages ont été dans le bon sens pour permettre de superbes photos. On est remontéset pile à ce moment, le vent a changé et avec les nuages on ne voyait plus rien! Tu parles de la chance.
Chemin de retour sans histoire à part que Simon P. rit encore de moi et de mon manque de contrôle moteur et d’agilité (oui, j’échappe régulièrement mes bâtons de marche quand je parle avec mes grands courants de citrouille.) Aussi, on se fait offrir des taxis (again???) pour redescendre = une ride dans la brouette de quelqu’un. Je les comprend ils chargent 50$ ce qui est plus que le double de leur $ de la journée.
De retour à la guesthouse vers 11h00, ils nous attendent avec le déjeuner inclus qui est un vrai déjeuner indonésien. De la souper au carottes et chou, du riz blanc, des galettes de mais genre frites et du poulet. Simon H est aux anges, Simon P. un peu moins, Marie préfère les oreos au coconut et moi ben… j’ai mal au coeur.
Notre guide nous a invité chez lui pour gouter au café Luwak, le super café populaire au travers du monde, le meilleur. En fait les mangouste choisissent les meilleurs grains sur le plan, les mangent, les digèrent partiellement et finalement, les humains récupèrent les grains après digestion et miam, le café le plus cher du monde 🙂 Il a des mangoustes sauvages ou je sais pas quoi sur ses terres. Le café était très bon mais le mal de coeur gâche un peu tout. Chez lui il a plein d’oiseaux exotiques et un petit bébé chat tellement adorable que Marie et moi on a failli essayer de le smuggler à l’extérieur du pays.
C’est donc à peine brûlés de notre déjà bien complète journée que nous sommes partis sur la route vers Malang. Personnellement, hormis le fait que j’avais les deux fesses séparées sur deux banc, j’étais bien installés dans ma sandwich de Simon et je trouve que le trajet a bien été. Je pense que Marie et Simon P. (quand il ne dormait pas la bouche ouverte, oui, c’est dit!) l’ont trouvé un peu cowboy. Je pense que l’Inde nous a immunisé au niveau de risque. Je commence à douter que ce soit une bonne chose!
Comme il se fait tard et qu’on ne reste pas au même hôtel à Malang, on arrête encore dans un Indomaret pour snacker. Dans le milieu de nulle part, là où peu de blanc passent je pense, 3 petites filles nous chassent dans le marché et quand on leur dit bonjour, c’est l’hilarité générale.
Pourquoi on ne reste pas au même hôtel me direz vous? On a pas le même budget si on veut survivre un an. Mais disons que comparativement et proportionnellement, on a perdu pas mal au change. Notre hôtel coute le même prix que celui du life style of the rich and the famous mais avec du staff bête et une salle de bain qui sent le reflux d’égout (pour bien aller avec mon reflux gastrique haha!)
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Le lendemain, on avait le déjeuner d’inclus. Plat de pain blanc aux mouches, poulet dans une sauce brune style buffet qui embaume la salmonelle, riz blanc et mélange de carottes cuites en juliennes et ananas… hmmmmm… I’ll go with the fly flavored toast. On est ensuite partis creeper Marie et Simon dans leur hôtel chic.
Pour ceux qui ne comprenne pas, creeper, c’est juste rester en arrière plan avec un drôle d’air de profiteur. Oh! My! God! C’est genre le plus bel hôtel que je j’ai jamais vu de ma vie!!!! C’est tellement grand qu’on s’y perd et les propriétaires collectionnent les antiquités. On a fait une visite guidée de l’hôtel. Juste vous dire de même, prochain mariage/renouvellement de voeux/occasion on fait ça là c’est beaucoup trop beau!!!!! Vous pouvez donc vous imaginer que on a creepé dans le sillon de nos amis toute la journée… avant de retourner dans notre égout lol!
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Ce matin Simon et Marie ont fait un tour de vélo de Malang. Il parait que c’était très beau et ils ont même vus de superbes animaux en cages le long d’une rue. À vendre? Non, leur maitre leur font prendre l’air! Comme quoi la petite laisse de corps à chat est pas rendue ici. Nous on a dormi un peu (autant que faire se peut, ils bâtissent un agrandissement directement devant notre chambre) avant de retourner creeper l’hôtel chic. La mme nous a reconnu et nous a guidé au restaurant avec nos gros pack sac 🙂 On a diné tous ensemble (ok, meilleurs satés de poulet EVER!) et hop, direction le train pour Yogyakarta, capitale culturelle de Java. Marie, planificatrice extraordinaire, nous avait déjà réservé les billets et tout!
On a réservé dans un genre de petit village avec différentes guesthouse qui sont tous des petits bungalows individuels. C’était vraiment mignon. On entend les petites salamandres essayer d’attraper des moustiques et… oui! On avait oublié, la prière of course! Bali c’est majoritairement hindou, mais Java musulman.Ce matin il y a quelque chose de spécial alors on a droit à quasiment 1h30 de prière à partir de 4h00 yum!
Petit déjeuner indonésien (nasi goreng!) et direction l’hotel des amis pour tout planifier. En pm, on est allés faire un peu de shopping au centre ville car c’est la capitale du Batik, certain tissus teint avec art. Bon, je n’ai pas vraiment magasiné pour moi parce que pas d’argent mais c’était si beau et j’ai enfin pu remplacer mon pareo plein de trous!
Au retour, détour par le centre d’achat parce que je cherche un sac pour renvoyer certains items népalais et indonésiens au Canada. On y a trouvé, une arcade en bon et dû forme et Marie nous a prouvé qu’elle était toujours la reine de DDR. Pour souper on a eu du total american, du pizza hut. On a commandé une mini pizza à deux. ha! En Indonésie, mini veut vraiment dire mini oops! Une chance qu’on a encore pu creeper les restes de bouffe de nos généreux amis lol!
Ce soir, Marie, Simon P et moi on va voir un spectacle de Ramayana ballet dans un hotel. Ce soir, le seul soir où on est là, le giga ballet au temple avec 200 danseur ne joue pas alors on se rabat sur une petite version. Bon heureusement qu’ils nous donnaient une explication papier de l’histoire mais le plus hot, c’est de voir le danseur qui fait Hanuman (le dieu singe) sauter partout dans le feu!). Monkey Simon a enfin trouvé son homologue!
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Lendemain, grosse journée en plan. Levé tôt, temple de Borobudur, temple de Prembayan et ensuite aéroport et retour à Ubud, Bali. Mon Simon et moi on a un peu changé nos plans, on va aller dormir à Kuta, proche de la clinique d’expats parce que le mal de coeur et le mal d’estomac et la fatigue ne passent pas (je dors des grosses nuits, c’est pas parce que je ne dors pas!). Mais qu’à cela ne tienne, commençons notre journée
Ils disent d’arriver tôt à Borobudur, temple bouddhiste ancien, car c’est le lieu le plus touristique de l’Indonésie! Et c’est peu dire. On était là à l’ouverture et les bus commençaient déjà à se vider!
C’est vraiment superbe et l’histoire derrière tout ça est impressionnante (googelisez les amis googlisez haha!). Les gravures et le fait que tout ça ait survécu tant de choses!
On avait lu dans le Lonely Planet que souvent des jeunes veulent prendre des photos et aussi pratiquer leur anglais. Bah, Fine! Ça pourra jamais être aussi intense qu’en Inde… WRONG!!! Dans la chaleur accablante, nous avons tous posé à tour de rôle pour des groupes de tous âges, même pour une jeune fille qui a quasiment fait une attaque de panique de stress pour venir nous le demander! Je l’admire parce que ça n’a pas fonctionné et elle est revenue et a quasiment pleuré de frustration contre son téléphone qui ne marchait pas avant qu’un amie prête le sien!
Pratiquer son anglais est aussi un bien grand mot. Passer ton examen final de cours est plus la vérité!!! On a été abordés par 3 jeunes qui devaient soutenir une conversation en anglais avec nous pendant 30 minutes pour passer. Leur prof se promenait effectivement d’un groupe à l’autre. On a donc été gentil et on a passé du temps avec eux, on a même appris un jeu traditionnel mais je pense que la fille a triché parce que j’aurais gagné hmph! Ils étaient juste tellement reconnaissant, on a eu des invitations pour aller dans les villages de tout le monde. Si on avait eu le temps,je pense qu’on aurait été le hit du village!
Après avoir marché 3 km de boutique de souvenir (sérieux, impossible de sortir et de les éviter) on a retrouvé notre chauffeur. La climatisation est tellement la bienvenue, je ne me peux plus de fondre!
Disons que notre visite de Prambanan, temple hindou, a été un peu plus rapide justement en lien avec la chaleur accablante. Mais c’était tout de même tellement impressionnant et grandiose, on ne voit pas ça à tous les jours.
Finalement on ramasse nos chose à l’hôtel, on dine au délicieux tempeh burger et hop direction Bali en avion! Je pensais qu’un vol domestique serait moins confortable mais wow, avec Air Asia la dernière fois, pas difficile d’être impressionnée, on a des écrans wouhou!!!!
Arrivés à Bali, on se sépare de nos amis pour cette nuit histoire d’aller régler mon maudit estomac. Après avoir négocié hard notre taxi à 15$, on réussi à prendre un Uber à la place…3$! Ouin, je ne sais pas où ils en sont avec la législation ici mais au moins j’ai pas eu l’impression de me faire avoir et le gars était juste vraiment trop fin.
Hotel à 12$ on comprend que c’est pas top mais c’est juste en attendant demain. J’essaie d’appeler les assurances avec du crédit skype parce qu’on a pas assez d’argent sur notre cell. Ça coupe un peu et je pense que j’ai pogné la même coucoune que quand j’ai appelé au Népal. Au lieu de me laisser finir mes phrase pendant que je parle elle crie : “ Allo!! Allo!!! Ça coupe là mme, ça coupe”. J’ai réussi à lui dire d’une traite je vous appelle par le seul moyen que je peux laissez moi finir mes phrases et on va se comprendre. Elle répond : “ Aaaah mais Mme, ça coupe. Moi je peux pas rien comprendre. Recommencez’’ et elle recommence ses Allo Allo par dessus moi pour me raccrocher au nez!
Ooooooommmmm, oooooooommmmm à régler demain matin!
Ouh ouh ouh!!!! Là je suis vraiment vraiment énervée!!!! Aujourd’hui on prend le speed boat pour aller rejoindre Marie H et Simon à Bali!!!!!!! Notre check in est à 10h00 et le bateau part à 11h00… donc bien sur à 11h30 il est toujours pas arrivé lol!
Dans la cohue de touristes on a retrouvé Rebecca et Romain pour patienter. Curieusement, il y avait de moins en moins de monde quand je vois au loin, sur la place, un bateau avec une police d’écriture similaire à la pub de notre bateau. Simon est allé voir nonchalamment et oui, c’était notre bateau! On a même pas eu le temps de mettre les deux pieds à bord qu’il partait! En fait, ils nous ont même pas cherchés mais bon, on se disait que dans le pire des cas, on aurait juste farniente une journée de plus! Mais j’aurais eu un peu de peine de ne pas retrouver mes amis ce pm!
Arrivés à Amed, sur la plage, c’est le retour de la marée de chauffeurs de taxis qui veulent t’amener partout et qui sont dans ta bulle. Armés de notre attitude indienne, on ignore tout le monde et on part d’un bon pas vers notre hôtel. Un chauffeur insistant nous suis en char et nous dit qu’on est pas du bon bord (malgré ce que google nous dit!) et qu’il nous emmène à notre hôtel pour 5$. Please, we look like newbies??? Non merci monsieur. On trouve un bureau de tourisme et le petit gars nous confirme qu’on est dans la bonne direction. Le chauffeur insistant débarque et insiste qu’on est pas du bon bord.
Bon, je vais trianguler mon information et regarder la carte de booking… pour me rendre compte que google est dans les patates et que le chauffeur veut juste être fin (et faire 5$). On l’a remercié mais on lui a dit que marcher, c’est bon pour la santé heh!
Notre hôtel est plutôt joli mais sur le bord de la route pas mal. On s’est installés en attendant que Marie et Simon arrive d’Ubud avant de se louer un scooter pour aller les rejoindre dans leur villa de bord de mer 🙂
Whuhouuuuuuuu! Des retrouvailles! En gros, on a juste passé tout le reste de la journée à jaser et faire du rattrapage. Je suis très heureuse avec mon sac de provision Jean Coutu et mes surprises que mes parents ont donné à Marie avant de partir. C’est donc en se gavant de biscuits pirates et feuilles d’érable qu’on a jasé tout l’après midi avant d’aller souper avec de délicieux satés. Pour ceux qui connaissent ma passion pour la sauce au beurre d’arachide, I’m in peanut heaven here!
10 mai – Amed, Bali
Aujourd’hui, encore journée snorkel. On a commencé par la plage de Jemeluk où il y a un underwater shrine dans lequel des poissons ont élu domicile. Le plus marrant je pense c’est quand on a eu un bateau de touristes chinois qui ont débarqué (équivalent du bus de chinois I guess!) Apparemment, ils font tous du snorkel avec des vestes de sauvetage et alors qu’ils se tenaient en groupe sur la bouée qui indique le lieu de plongée, j’en vois une couple qui regarde dans l’eau mais de peine et de misère en restant vertical. On dirait que personne ne leur avait expliqué comment utiliser un tuba lol! Je ne vous dit pas leur surprise de voir Simon et d’autres touristes plonger plus profond pour aller voir des poissons!
Après un autre diner succulent (quoi? Encore de la sauce au peanut md??? miam!), on renfourche le scooter alors que Marie et Simon se prenne un taxi pour aller voir une épave de navire dans une plage un peu plus loin.
*** Art de faire croire à une population que tout le monde au Canada a le même nom. Comment tu t’appelles? Simon. Toi? Marie. Toi? Simon. Toi? Marie. euh………..**** Love it!!!
On a vu plein de poissons (et plein de français!) et on a siroté notre petite bière/jus frais sur le bord de la plage. aaaah! Que la vie est belle! Vers 17h30 on se dit qu’on devrait y aller. Et comme Marie et Simon n’ont pas de transport, un gars leur dit, pourquoi ne pas retourner en bateau à la place??? Euh ok! Il y a une troisième place alors Simon H a raccompagné le scooter et nous sommes embarqués dans le soleil couchant direction hotel de Marie et Simon où un souper de poisson nous attendait.
Bon… C’est bien sur, dans le noir une fois rendus à Amed qu’on se rend compte que le chauffeur du bateau sait pas où est leur hotel. Et nous non plus d’ailleurs ha! On s’est donc fait débarquer dans un resort pour demander notre chemin et revenir en paréo par la rue haha!
Le souper était ma foi délicieux et frais pêché du jour! Pour dessert, Simon s’est gâté au Indomaret et a acheté des Oreos au sorbet au bleuet et au coconut dream. Original I would say!
Bonne nuit! Demain, excursion dans les environs pour aller voir deux temples et une chocolaterie miam!!!!
11 mai – Amed, Bali
Donc ce matin, Simon et Marie sont passé nous chercher avec notre chauffeur pour la journée. Direction en premier, temple (sorry je ne retrouve pas le nom!). Pourquoi celui la en premier? Parce que c’est mieux de le visiter avant qu’il ne fasse trop chaud dans la journée. Parce qu’il comporte une ascension d’environ 1700 marches 🙂 Alors avec la chaleur et l’humidité écrasante, on est mieux de mettre toutes les chances de notre bord.
On part donc à l’aventure avec notre petit guide. Ici je trouve que c’est plutôt impossible de faire des choses sans guide. Mais bon, à 4 les frais s’amortissent quand même mieux. Notre gentil guide est surement le seul et unique indonésien qui ne fume pas la cigarette ce qui rend l’air plus agréable. Sinon je vous garanti que tout le monde fume ici! Bon, peut être que c’est parce qu’il est soutien de famille et qu’il s’est fait ouvrir la gorge il y a deux mois pour retirer une tumeur (cicatrice à l’appui) qu’il a arrêté mais bref, le résultat est qu’il est d’une espèce rare.
C’est donc vêtus de nos sarongs (haha, Simon est en jupe!) que nous avons commencé la montée jusqu’au premier temple. On y a trouvé une célébration de funérailles. Toute la famille de blanc vêtu, les chants, c’était touchant. On a continué la montée et ils nous ont tous rattrapés dans les escaliers. De ce que j’ai compris, différentes parties de la famille prennent différentes portions des cendres du défunt et les amènent aux différents temples du complexe. Donc, I guess, si t’es moins en forme on t’envoie au temple d’en bas?
En chemin on a croisé plein de singes. Ils sont pas cons ces petits, offrandes partout = bouffe facile d’accès. Il faut juste watcher nos choses parce que mettons que ils peuvent s’approcher comme des creeps pour te voler tes choses. Marie H est passée maitre dans l’art de leur faire peut avec une mme locale qui a montré comment simuler le son d’un gun avec un sac de plastique!
C’est donc à peine dégoulinante de sueur (je suis une fille, je ne sue pas, je fais juste prendre un bain de ma propre hydratation bon!) qu’on a atteint le somment. Les gens montent jusqu’en haut avec des offrandes pour en échange partir avec l’eau de bamboos sacrés qui poussent au sommet. Voyez ici comment Simon P. personnifie bien les émotions quand je lui ai dit : “ait l’air pieux, c’est du bamboo sacré!!!” Notre famille du début nous a rattrapé. Comme il y a avait déjà une cérémonie, ils se sont mis en file à l’ombre pour attendre leur tour.
On redescend sans histoire dans la chaleur à peine humide (je ne peux pas me plaindre, j’ai trop froid dans la vie pour me plaindre de la chaleur lol!) et ensuite direction la fabrique de chocolat. C’est avec des images de Simon qui se couche la bouche ouverte devant un pipeline de chocolat qu’on part, affamés.
Disons que c’était pas mal plus petit qu’on pensait 🙂 Super coquet mais clairement familial et pas de pipeline de chocolat. Superbe endroit en bord de mer. Il y a même un couple de blanc qui prend des photos de mariage ou fiançailles et des enfants indonésiens qui font du surf tout nu à se faire barouetter dans la vagues allègrement. Le nutella maison valait le détour. Mais comme on a pas d’espace pour ramener rien, on se contente des dégustations. 🙂
Finalement dernier stop mais non le moindre, le palais dans de Tirta Gangga. Superbes jardins et fontaines et même avoir l’impression d’être dans un jeu video et sauter sur des blocs dans un lac.
Simon : Dans Zelda, dans le temple de l’eau!
C’était vraiment superbe, les Simons se sont bien amusés, les statues sont impressionnantes! Certaines sont même plutôt effrayantes!
12 mai – Pemuteran, Bali
Bon matin! Aujourd’hui 3h de route direction Pemuteran au nord de Bali mais de l’autre côté de l’île! C’est agréable de faire de la route en gang, le temps passe tellement plus vite que j’ai sérieusement juste eu l’impression que ça a pris 5 minutes!
Arrivés à notre hôtel, cette fois ci c’est Marie H qui avait réservé pour nous tous et euh… meilleur moove ever! C’est clairement la meilleure ever ever chambre à coucher qu’on a eu depuis toujours!!! J’ai l’impression de vivre le lifestyle of the rich and the famous! Les fleurs de frangipanier partout embaume l’air!
En pm on a décidé d’aller explorer le snorkelling à faire dans le coin. Ils offrent un tour dans la parc marin protégé mais c’est pas mal onéreux alors, comme c’est censé être beau du bord de la plage, allons-y!
Ouf, ya du courant… et du sable! Alors après avoir vu beaucoup de brun en suspension, on s’est dit qu’on était mieux d’aller profiter de la piscine (parce que oui… les gens riches et célèbres ont une piscine!!!) et de notre souper de roi au resto à côté! GAH! des satés, des satés encore des satés miam miam miam!
13 mai- Pemuteran, Bali
2e essaie d’apnée ce matin, c’est un peu brouillé mais ô combien plus clair qu’hier. On voit vraiment plein de poissons et d’étoiles de mer. C’est une zone de corail protégée où ils en font repousser à l’aide de courants électriques alors c’est rempli rempli de vie et de poissons. On a même réussi à trouver Nemo (et Marie H à trouver des endroits où elle avait mal mis de la crème solaire!).
Pour prendre une pause d’eau salée, on a décidé d’aller se bâtir un chateau de sable. Après une heure d’effort, Simon a bâti une rigole pour protéger le tout d’une marée montante (damn, j’avais pas pensé à ça!). Mais on était quand même fier de notre shot!
Reste du pm relax, on s’est payé un massage balinais (à ne pas confondre avec ayurvedic ou javanais hein SimonP?). C’est hallucinant comment les soins ça coute pas cher ici! C’est donc tout huilés et relax qu’on est retournés vivre notre vie des gens riches et célèbres. Demain matin, direction GiliManuk pour prendre le traversier pour aller à l’ile de Java 🙂
Seul hic, on dirait que je recommence à avoir mal au coeur… bleuurrrgh. on va se dire que c’est une passe! Bonne nuit xxx
Après avoir dormi tant bien que mal dans l’avion (oui “espace réduit entre les sieges”, it’s a thing! Quoique après m’être fait dire que j’étais un homme au Népal à cause de ma longueur de pied…peut-être que Deepali avait raison tout ce temps, c’est moi qui est freakishly tall?) On est atterri à Lombok 🙂
Première chose, le visa. On a lu partout sur internet d’avoir des dollars US machin machin. Ils nous séparent, j’arrive devant le souriant douanier qui étampe et me dit bon voyage. Euh??? Mon visa? No, free for you madam! Hein? Euh ok! Donc apparemment le site de leur gouvernement n’est pas à jour! Pour 30 jours ça va mais si vous pensez demander une extension, il faut absolument demander à payer l’autre type de visa apparemment. Bon à savoir…
Deuxième chose…Je meurs de chaleur. Car oui! C’est possible, je peux avoir chaud! Je me liquéfie alors que Simon est sur le point de la combustion spontanée.
Troisième chose, les douanes! Avec notre giga pack sac (pour économiser on a mis le mien dans celui de Simon… je reviendrai dans un apparté conseils un jour sur comment bien choisir son sac!) on se fait arrêter par un homme et une femme. Ils sont surpris de à quel point on est habillés et qu’on aille pas en rando malgré mes bottes de marche 🙂 :
“-Do you have food or medication in the back pac?
-Yes! (Sortir les dits medicaments). Food is in the other pac.
-That is ok, no need to see the food’
Bon, est-ce qu’il y a juste moi qui comprends pas ce que ça change dans quel sac est la bouffe? Ils ont stické sur les Tylenols et les antibiotiques en disant qu’ils avaient besoin de voir la prescription (ils ne sont bien sûr plus dans leurs bouteilles d’origine pour économiser de l’espace!). Après avoir expliqué que les tylenols sont en ventre libre, je pense qu’ils sont restés stickés sur l’azythromicine parce que ça a l’air de des belles petites pillules de drogue. Ils ont dit ok quand je leur ai expliqué que c’était pour traiter la diarhée du voaygeur, apparemment, personne aime ça parler de ça haha! Et une chance qu’ils me les ont laissé parce qu’on saura plus tard que j’en aurai besoin (ouh! Suspense!)
Nous sommes donc partis armés de nos billets de bus direction Senggigi sur la côte ouest. On a choisi cet endroit parce que ce sera plus facile de rayonner. Après avoir nagé dans la marée et le contre courant de chauffeurs de taxis insistants et dans notre bulle on s’est rendus au bus (quand même, 7$ pour les deux VS 25$) et on s’est empilés dedans juste a temps pour éviter la giga averse de la mort! C’est si beau et si vert! Et en plus, on a la clim dans le bus, alleluia!
Notre guest house est un peu reculée au fond d’une ruelle mais super coquette. J’ai déjà le plan de me sublimer en poudre car on a seulement un petit ventilateur de rien fixé au mur. Je suis étonnée qu’ils ne fournissent pas les filets parce que les moustiques sont vorace mais on a le notre, juste pour mieux cuire à deux!
Je suis épuisée de la nausée qui ne me quitte plus alors on décide de juste prendre une petite marche pour manger un peu (bleurgh, il le faut) et voir la plage… Wow! Et c’est là que tu te rends compte que tu es dans une île tropicale. Le coucher de soleil est à couper le souffle, il n’y a presque personne sauf des locaux complètement habillés qui se font bardasser par la mer et rient de bon coeur pendant que les épouses et mamans voilées prennent des selfies et des photos de famille. Une vieille dame fait griller des satay de poulet sur la plage. On s’installe au bout de la pointe et on regarde les surfeurs se faire aller et sortir de la mer. Ok, ils sont en général assez petit les Indonésien et ont souvent ce super long ongle de petit doigt qui selon mes critères de caucasienne, donne juste un drôle d’air mais c’était le festival du 6 pack et de la paire d’épaule ouh lala!
Souper typique des dernières semaines, j’ai mangé 3 bouchées, j’ai eu mal au coeur, Simon a mangé deux assiettes 🙂 Dodo tôt dans la chaleur, en espérant qu’éventuellement nos corps vont s’habiter à l’humidité!
3 mai – Lombok
Bon, ce matin, super stratégie, la seule façon de se faire sécher sera de se faire venter. On se lève à 7h00 parce que de toutes façon après, la chambre est un four. La gentille hôte nous explique ce qu’il y a à faire dans les prochains jours. En gros, tout est à 2h00 de scooter et on peut se promener 2 heures rendus là bas. Elle nous convainc presque d’aller en randonnée monter le Mt Ranjani (3200m d’altitude ish) parce que je vais bien ce matin mais heureusement que mon intelligent mari a dit : “ouin… je pense que c’est pas une bonne idée!”
Donc, scooter et c’est parti direction les rizières à l’intérieur de l’île. C’est vraiment la meilleure façon de voyager parce que tu sèche!!! On s’est fait arrêter dans un contrôle mais comme on avait nos deux casques, nos permis et les papiers, on a juste eu un ok avec un sourire. On se dirige donc avec notre téléphone et Maps.me direction inland.
Nouveau slogan Maps.me? ‘I’m gonna get you there but maybe not the best way”. Vraiment intéressant quand on prend des routes selon la carte qui sont en fait des sentiers de motocross. C’est magique par exemple, les enfants et les passant sont beaucoup trop excités de nous voir. Je n’ai pas de photos parce que nous étions toujours en mouvement mais les gens, les deux pieds dans les champs de riz entrain de récolter sous leur chapeau de paille triangulaires sont tout sourires et nous envoient la main.
Malheureusement en chemin, le mal de coeur carabiné me repogne. Alors un coup rendu à destination, on arrête grignoter au restaurant mais pas de randonnée, Marie pas capable 🙁 En fait c’est pire que pire et j’ai des haut le coeur immense alors on décide de repasser par la grand route et de retourner vers l’hôtel. (ouin, mettons que nos derrières ont pas eu beaucoup de temps pour se remettre de la vibration qu’on est repartis). Dans le plan que j’avais fait avec mon amie Dr, elle m’a dit que si la nausée ne passait pas, je devrais commencer les antibios alors c’est ce que je ferai (ouf, une chance qu’ils ne sont pas restés aux douanes!)
Ça s’améliore alors au retour on arrête au méga gros Lombok Center (ok, genre plus chic que le centre eaton) pour se trouver des masques et tubas pour les prochains jours. Bien sur, c’est la tour des fous d’Astérix et on fait 4 fois le tour avant de se faire dire d’aller dans un autre mail au centre ville.
Une fois rendus au Mataram Mall, on a trouvé ce qu’on cherchait et pouf! Méga déluge! C’est donc pas si mal d’être au centre d’achat. On fait du lèche vitrine mais la majorité c’est des magasin de hidjab qui fittent avec ta robe. Et c’est à ce moment que je bénis le ciel d’avoir été au mail car j’ai commencé à être pas pire malade! Moins qu’en Inde mais du genre, je dois trouver la salle de bain et maintenant!!!! Antibiotiques ce sera quand l’averse sera terminée!
Averse : tombée de pluie caractérisée par une début et une fin brusque (merci cours de sciences physiques sec2). Donc après 1h30, c’est pas une averse, c’est encore le déluge. On est donc partis dans le déluge pendant 45 minutes vers la guest house. Il y a quelque chose de magique dans l’air, c’est comme danser signing in the rain mais sans danser. Étrangement, à notre hôtel il n’est tombé que quelques gouttes de pluie!
Donc souper léger et médicament and off to bed!
4 mai -Bonne fête belle maman!
Bon, premièrement faire sécher des souliers et du linge dans 100% d’humidité = parfum de moisissure no5. Mais on est pas les seuls! Je me sens mieux ce matin alors on repart explorer mais cette fois ci le nord de l’île.
Le chemin est superbe avec des plages désertes et des petits ports de pêcheurs…et de la construction de resort un peu partout 🙁 Ça gâche le paysage.
**Construction : Il y a beaucoup d’hôtel en construction mais de nos deux jours en scooter, rien ne battra la quantité de mosquées en construction qu’on a vues et de levées de fond pour construction de ces mosquées en plein milieu de la rue. Y’a des magasins de pièces de dessus de mosquées un peu partout et il est commun d’en voir 2 ou 3 pour un tout petit village! Je te dis qu’à l’heure de la prière, faudrait être sourd pour la manquer. C’est particulier quand elles sont juste un petit peu décalées…
Rendus dans les terres après 2 heures (on est à deux heures de tout!) on est aller visiter les chutes de Senaru. Après avoir bien sûr repoussé les avances de tous ces guides qui veulent nous emmener voir la deuxième chute à 60minutes de rando. Excuse béton : on va juste voir celle qui est proche j’ai trop mal au coeur anyways!
C’est beau! Simon est allé se rincer à la fraicheur et a donné l’idée à d’autres touristes Malaysiens qui y sont allés avec leur manteau en duvet… je vous rappelle qu’il fait un million de degrés = manteau en duvet ?!? Quoique on a vu quelqu’un avec le même manteau que mon papa porte à -40C au Burundi à 25C… On a pris une petite pause et ensuite, retour parce que Marie a l’endurance d’un pois chiche et le teint qui va avec.
Au retour on s’est arrêté dans un restaurant lounge de bord de plage pour prendre un verre de jus frais de melon d’eau. Ok… C’est tellement gouteux qu’on dirait qu’ils ont pris le melon et l’ont infusé avec du concentré de melon frais de plus! Miam! Au moins le liquide ça passe!
Comme on avait le scooter et que j’allais un peu mieux au souper, on a décidé de sortir en ville pour aller se payer un repas gastronomique Indonésien parce que demain, ça fait 12 ans que Simon et moi sommes ensemble 🙂 C’était une bonne idée même si j’ai mangé juste 2 bouchées parce que ça ne passait pas plus. J’ai toujours mal au coeur mais au moins maintenant c’est par vague donc il y des moments où je vais beaucoup mieux. Pas de là à dire que manger me tente mais quand même 🙂
Bonne fête belle maman avec 12 heures d’avance!
5 mai-Lombok
Parce que je ne suis pas capable de dormir anyways et que ce matin je mange mon déjeuner sans avoir mal au coeur (YES!!!!) on se lance dans la leçon de surf. Ô combien le fun! Au début j’ai vraiment pas aimé notre prof (pas super préparé, nous montre pas grand chose, nous explique pas où on va) mais c’est sur qu’avec Christan en Barbades je pense qu’on avait été gâtés pourris. Une fois dans l’eau, ça c’est amélioré quand même. Le genre de prof qui est dans l’action plutôt que dans l’explication = pas vraiment de pauses. Il devait quand même me pousser mais après genre 6 vagues de suite, mes bras ne répondant plus au commande motrice, j’ai eu droit à une mini pause 🙂 Mais quand même, on a réussi à se lever pas pire, j’ai même fait un petit bout une une jambe avant de m’aplatir comme une crêpe. Je pense que j’ai réussi à m’améliorer un peu 🙂
Après deux heures, complètement morts, on a pris une pause pour ensuite aller tester nos nouveaux snorkel tout près. Les gens disent qu’on ne fait pas de snorkeling à Lombok mais plutôt sur les îles Gili. Well, on a adoré notre snorkelling a Lombok. Bon, il y a beaucoup de vagues de courant alors beaucoup de sable par bout et surtout beaucoup de nage mais c’est tellement beau! J’étais vêtue de mes combines pour combattre le soleil alors j’ai l’air d’un ninja en plongée! J’ai quand même réussi malgré toutes les précautions à brûler du bas de mollets damn!
Rendus au diner… Je ne reconnait qu’à peine cette sensation oubliée…j’ai faim? OUiiiiii! J’ai faim!!!!! C’est donc repus de pizza de resort de bord de plage qu’on est allés se reposer pendant le pm. On a pas eu le choix de manger sur la plage avec nos looks de tout mouillés. C’est chic parce que comme on veut rien laisser sur la place, on se baigne avec tout nos vêtements, la goPro et l’argent mouillé.
Après la sieste, ouf, on se rend compte qu’on était pas super entrainés comparativement à la maison et j’ai de la difficulté à lever la bouteille d’eau à ma bouche. Simon est aussi pas mal raqué!
Petit souper sans particularité à part que comme partout, on est toujours impressionnés d’avoir comme 6 employés pour 2 clients lol!
6 mai-Gili Air
Ce matin c’est la traversée vers Gili Air, une des petites îles paradisiaque au large de Lombok. C’est vraiment superbe et… peuplé de Français? Oui monsieur, je pense qu’on a croisé plus de français que de locaux en 3 jours haha! Pas de motorisation sur l’ile, seulement des petites carioles avec des chevaux ou des scooter électriques ou des vélos 🙂
On s’est payé un luxe énorme en voyant hier un rabais sur booking à la place où on avait réservé et pouf! Pour 4$ on a la clim!!!!!! Ouiiiiiii! De vrais pachas vous me direz! Donc on fond le jour et on se resolidifie la nuit 🙂
On a juste relaxé la première journée, touuuuute la journée. Jus de melon, jus d’ananas (un jour alcool, nous serons réunis) et même un repas dans la journée avalé avec appétit! Whouhou! Le tout avec un couché de soleil magique sur la mer. Ouin… on fait pas pitié!
7mai-Gili Air
Aujourd’hui, snorkel et plage mais avec modération parce que mollets encore un peu brûlés! En fait, c’est la farniente complète toute la journée! On s’est pris des vélos pour aller explorer les quelques kilomètres d’ile. Tsé des vieux vélos hollandais rouillés qui font squick quick 🙂 Ça allait mais dans le sable, ils n’étaient pas trop tout terrains lol! On a juste rien fait et mangé parce que je suis en extase d’avoir faim dans la vie, on dirait que j’avais oublié le sentiment 🙂
Alors, je n’ai rien d’autre à ajouter à part que j’adore cette ile ou il y a des chats partout et qu’un coconut frais, ça en bourre un coin quand tu le bois et tu le manges 🙂 Viva la farniente les touristes!
8 mai- Gili Air
Aujourd’hui, on se paye un luxe, un tour guidé de snorkel avec matériel et tout et tout pour un grand total de… 10$ ouh lala! C’est donc dans notre petit bateau rempli de français et d’allemands que nous sommes partis à la chasse aux tortues et aux poissons tropicaux couleurés comme dirait mon chum! C’était juste tellement beau!
On a rencontré deux couples de français super sympas avec qui on a fini par passer la journée. Le soir, c’est la première fois depuis des lustres que j’ai enfin de le droit de boire de l’alcool. Bon pas que je suis alcoolo mais on dirait que c’est juste le fait de ne pas pouvoir qui suce! Je peux vous dire que mon mojito a été pas mal le meilleur mojito ever! Et ouf! Ils ne lésinent pas sur l’alcool les indonésiens!
Souper extraordinaire en bord de mer, tu choisis ton poisson frais et ils te le font cuire sur le BBQ. Délectables crevettes!!!!! et j’ai mangé de la crème glacée ce pm mais qu’à cela ne tienne, j’en veux une autre!!!! Je suis régulièrement en extase d’avoir retrouvé mon appétit d’ailleurs! C’est fou ce que ça peut être agréable de ne plus avoir la nausée 🙂
C’est donc après une grosse soirée en bonne compagnie qu’on est tous rentrés se coucher, brûlés (littéralement, certains d’entre nous ont des pas pire coup de soleil malgré toutes les précautions!)… à 21heures!!!!
Demain on s’en va à Bali rejoindre Marie H et Simon alors je suis super excitée! Bonne nuit!